Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Les Français ont une image très contrastée sinon trouble du Second Empire. Du Pouvoir, par exemple, aux apparences fastueuses, on méconnaît toujours les traits du fonctionnement quotidien : qui l'exerçait ? Bien sûr, l'Empereur, Napoléon III, un homme de réflexion qui savait aussi s'entourer de conseils. Cet entourage restreint mais singulièrement présent était limité à quelques collaborateurs, serviteurs dévoués, modestes et discrets du Chef de l'État : le Cabinet de l'Empereur. Il a été le précurseur des cabinets contemporains - aux différences près qu'il n'était composé que d'une poignée de membres, et que le « Chef » du Cabinet n'avait pas les pouvoirs qui lui sont maintenant confiés sur les administrations, avec le titre de « Directeur ». Et cependant. « Ce Cabinet privé est le pivot immuable de la politique impériale. Les ministres ne sont que des agents d'exécution », a écrit Octave Aubry. Mais que sait-on de ses deux seuls Chefs et de ses deux seuls Sous-chefs successifs - dont J.J. Sacaley - et de leur rôle exact et leur mode de travail au plus près de l'Empereur, de leur participation aux décisions, à leur suivi ? Très peu. À ce titre, ces extraits de lettres écrites par J.J. Sacaley, en une quinzaine d'années au cours de villégiatures laborieuses dans les « Villes impériales » (Plombières, Biarritz, Fontainebleau, Vichy), justifient une publication, comme un apport à la connaissance, neuve, intime, vivante du cercle le plus proche de Napoléon III.
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