Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Tout devait rapprocher Alexis Leger/Saint-John Perse et Jean Paulhan ; les amis communs, le goût de l'insolite et jusqu'à un même engouement pour la pétanque. Ni l'exil ni la maladie ni les soucis de tout ordre ne rompirent le lien qui les unissait. Au contraire, il ne fit que croître dans cette longue correspondance. Si derrière les personnages publics, les hommes se laissent pudiquement entrevoir, c'est pourtant la littérature qui est la grande affaire, «Il n'est d'histoire que de l'âme» écrivait Saint-John Perse dans Exil, et ce n'est pas cette correspondance qui pourrait s'inscrire en faux contre cette affirmation car les événements, publics et privés, y sont jugés à l'aune de leur ressentiment sur la vie littéraire.
Il n'y a pas de solution de continuité entre les lettres, la création et la vie. Et c'est «dans l'estime», et «comme un pur commerce de l'âme», que s'établit cette attachante correspondance.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !