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Le livre est une série de plans fixes qui, telles les images d'un film, s'enchaînent entre eux pour dessiner le portrait de Linde. Elle a 16 ans, puis 28, 34, 47, 3 et enfin 63 ans, et découvre au fil de ses apprentissages, de ses déceptions et de ses joies, les sources invisibles du bonheur.
Linde évolue sous le regard des autres, trop sage, presque invisible, pleine d'anticipation immobile, elle attend que la vraie vie commence. Elle se heurte au fossé qui nous sépare irrémédiablement d'autrui, et aux succédanés d'un bonheur idéal. A 63 ans, elle attend encore de la vie et des autres ce qu'ils ne peuvent lui donner. Mais, un jour, en attendant le facteur, elle finira par remarquer : « pour quelqu'un qui avait raté sa vie, il lui semblait qu'elle ne s'en sortait pas trop mal. »
Le roman contient des brides de vie du personnage de Linde à différents moments de sa vie.
Il ne s'agit pas de conseils ni de recettes miracles pour apprendre à s'aimer.
Linde est terriblement agaçante ! Malheureusement je me suis reconnue dans certaines de ses réactions (seulement quelques une heureusement !!!)
Ce roman m'invite à prendre du recul, me rappeler une nouvelle fois que la vie est trop précieuse et passe trop vite pour la gâcher pour des futilités, je vais essayer d'arrêter de râler (je ne veux surtout pas ressembler à Linde !)
Lien : http://livresselitteraire.blogspot.fr/2016/12/comment-apprendre-saimer-motoya-yukiko.html
« Il existe sûrement quelqu’un de mieux, c’est juste que nous ne l’avons pas encore rencontré. La personne avec laquelle nous partagerons réellement l’envie d’être ensemble, du fond du cœur, existe forcément. Je crois que nous devons continuer à la chercher, sans nous décourager. »
Comment apprendre à s’aimer est un roman d’arrêt sur images, de regards posés sur des instants de vie, en l’occurrence celle de Linde, une femme qui se sent parfois en décalage avec la société et les autres. Dans ce roman est concentré la construction d’une vie à 3, 16, 28, 34, 47 puis 63 ans, autant d’âges et d’étapes qui forgent une personne.
Cette sensation d’être différente changera-t-elle avec le temps ? Est-ce elle qui en attend trop des autres ? D’elle-même ? Entre conciliation et affirmation de soi, où se trouve le juste milieu ? Linde trouvera-t-elle cette paix intérieure ?
Si le titre peut laisser penser à un livre de psychologie, il n’en est rien. Pas de conseils pour trouver la sérénité à laquelle on aspire tous ni de recette miracle au bonheur, juste (et c’est déjà pas mal) des instantanés de ces moments de vie dans lesquels nous pouvons certainement tous nous retrouver. Ainsi, l’auteure nous emmène sur les rivages de l’universalité. Elle photographie cette héroïne lors de différents stades de sa vie, de la recherche à la construction pour finir à l’accomplissement de soi, le tout ponctué d’actes manqués, de colères, de rencontres ou d’illusions.
Ne vous attendez pas à de grandes scènes ou à des rebondissements, ici Motoya Yukiko a souhaité retranscrire le plus simplement possible la vie sans fioritures ni destin extravagant. Une vie comme vous et moi pouvons être amenés à vivre. Et c’est ce que nous apprécierons, pouvoir s’identifier à ce personnage et faire nous aussi une sorte de rétrospective des années écoulées. L’auteure n’apporte d’ailleurs aucun jugement sur les chemins choisis par Linde, sa vie est retracée avec beaucoup de douceur, de mouvements et de justesse.
Néanmoins, si le fond est une réussite, on peut regretter que le style ne soit pas au rendez-vous. L’ensemble du roman est écrit certes avec beaucoup de fluidité mais sans réelle finesse et sans poésie, dommage pour un roman de cet acabit qui aurait mérité que la forme soit à la hauteur du fond.
Pour conclure, et je rejoins ma libraire, Comment apprendre à s’aimer est parfait pour l’hiver et mérite qu’on s’attarde quelques heures dans la vie somme toute normale de Linde et pourquoi pas réaliser sa propre introspection.
Ce livre raconte l'histoire d'une femme qui passe sa vie à se chercher, à essayer de s'aimer. Je ne comprends pas cette femme donc j'ai pas aimé.
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