Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Cixi, imperatrice de chine

Couverture du livre « Cixi, imperatrice de chine » de Danielle Elisseeff aux éditions Perrin
  • Date de parution :
  • Editeur : Perrin
  • EAN : 9782262025076
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La fortune de Cixi commence modestement avec son entrée à 16 ans à la Cité interdite, au harem de l'empereur Xianfeng, en 1851. Très vite, Cixi devient la mère d'un enfant mâle (1856), fils de l'empereur ; or celui-ci ne tarde pas à mourir de désespoir, honteux de n'avoir pu empêcher les troupes... Voir plus

La fortune de Cixi commence modestement avec son entrée à 16 ans à la Cité interdite, au harem de l'empereur Xianfeng, en 1851. Très vite, Cixi devient la mère d'un enfant mâle (1856), fils de l'empereur ; or celui-ci ne tarde pas à mourir de désespoir, honteux de n'avoir pu empêcher les troupes anglaises et françaises d'occuper Pékin, puis de piller les Palais d'été (1860). C'est alors que Cixi parvient à imposer son fils (il a six ans) pour héritier du trône : Cixi entre ainsi dans l'histoire. C'est son premier coup d'Etat. Il lui permet d'exercer, à travers l'enfant devenu plus tard l'empereur Tongzhi (reg. 1862-1875), un pouvoir qu'elle saura ne plus jamais lâcher ! Fine stratège, elle n'hésite pas à employer tous les moyens pour arriver à ses fins. Comme emprisonner l'empereur Guangxu, puiser sans scrupule dans les caisses d'un Etat au bord de la faillite, ou faire plier, à travers de subtils jeux d'alliances, les princes à sa volonté. Elle a définitivement choisi le parti des conservateurs et soutiendra la célèbre « révolte des boxeurs » (1900) qui assiègent les légations étrangères (durant les « Cinquante-cinq jours de Pékin »). Mais Cixi sait aussi se mettre en scène, développant un véritable culte de sa personnalité en se faisant son propre sujet de peintures et de photographies parmi ses dames de compagnie, ses objets rares, ses eunuques et ses petits chiens.. Son charme, son élégance opèrent toujours ! A la fin de sa vie, Cixi encourage les changements, comme la modernisation des régions, obtient que l'on ne bande plus les pieds des petites filles, que l'on créé des écoles, que, d'une façon générale, l'on abandonne le système archaïque des examens chinois ; mais il est sans doute trop tard, le régime est à bout de souffle. Le 15 novembre 1908, Cixi meurt vénérée comme le « Vieux Bouddha » qu'elle rêvait de devenir. Puyi, le « Dernier empereur » qu'elle avait choisie ne règnera pas quatre ans. La dynastie des Qing a perdu le « mandat du Ciel» ; les convulsions du XXe siècle commencent.

Donner votre avis