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Le « désordre » est pluriel et protéiforme. En démocratie, certains désordres tels que la désorganisation délibérée des services publics lors d'une grève, par exemple, sont considérés comme faisant partie du fonctionnement démocratique, tandis que d'autres, comme les « troubles à l'ordre public » (dont peuvent être qualifiés les mêmes comportements que ceux qui sont autorisés, comme une grève ou une manifestation, dès lors qu'ils ne sont pas déclarés), et plus généralement l'usage de la violence par les personnes privées, sont proscrits. Ainsi une première distinction apparaît-elle cruciale, entre le désordre qui s'inscrit à l'intérieur de la loi et qui est donc par là-même, en quelque sorte, ordonné, et celui qui échappe à la canalisation légale et institutionnelle. La question centrale de ce dossier porte sur cette seconde catégorie de « désordres ». Le désordre extra-légal et anti-institutionnel est-il aussi extra-démocratique et partant, illégitime ?
Un événement central est venu bousculer le régime ordinaire de nos considérations sur l'ordre et le désordre : le coronavirus. La pandémie exige sans doute de repenser le rapport de l'ordre au désordre en démocratie.
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