Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Baselitz aborde différents éléments de sa propre histoire et de sa conception de la peinture, revient sur les autoportraits et les tableaux à l'envers, ses artistes de référence, la peinture allemande...
Il y a quand même un mystère Baselitz. Pourquoi cet artiste, à la réputation si grande, peint-il depuis 1969 ses tableaux à l'envers ? Est-ce pour obliger le spectateur à « faire la galipette, et le double saut périlleux » ?
Dans son texte Ce que tu n'es pas est un autoportrait, à demi-mot, dans un style à la fois hardi et poétique, l'artiste aborde différents éléments de sa propre histoire et de sa conception de la peinture. Ses artistes de référence sont entre autres Munch, Picabia, Michaux et Fautrier ; autant de peintres dont il interroge à la fois la création mais aussi la nationalité. Les Italiens sont-ils vraiment italiens, et lui, Baselitz est-il vraiment allemand, fait-il de la peinture allemande ?
Baselitz a le courage de s'affronter lui-même, de partir à sa propre rencontre ; il cherche à se saisir, à se connaître. Mais le chemin pour y parvenir est ardu, semé d'embûches et peut donner parfois le vertige. Quand on se cherche, on risque de ne pas se trouver, de se trouver partout. Et alors tout tangue. De là l'interrogation sur l'autoportrait.
Ce que tu n'es pas est un autoportrait est un texte puissant qui ne répond pas à tout mais à une partie de l'essentiel.
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