Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Dans l'approche économique traditionnelle fondée sur la croissance, la nature est pensée comme un stock dans lequel on puise des matières premières. La crise climatique nous contraint à changer de paradigme : elle ne provient pas de la rareté des matières premières mais de leur trop grande abondance. Trop de charbon, trop de pétrole, trop de gaz d'origine fossile conduisent à l'accumulation de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. L'économiste figurait le capital naturel comme un stock de ressources. Il découvre que ce capital assure un ensemble de fonctions régulatrices, comme le climat ou la biodiversité, auxquelles nous n'avons pas de substitut. Vidant le sous-sol de son concentré d'énergie fossile, nos sociétés ont déclenché le réchauffement de la planète. Elles perturbent le cycle du carbone vivant, qui permet la reproduction des espèces. En se penchant sur l'interdépendance entre carbone fossile et carbone vivant, Christian de Perthuis révolutionne notre façon d'aborder la question climatique en la liant à la biodiversité. Il nous entraîne vers une nouvelle économie où l'exigence d'équité conduit à repenser l'abondance et la rareté.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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