Nox, l'ancien commis d'épicerie, est désormais seul maître à bord de l'échoppe Saint-Vivant. Il a pris ses distances avec la maison de la Caouane qui, enfant, l'avait recueilli. Mais personne n'est à l'abri des intrigues de la Cité. Dès la fin de l'hiver, tout ce que la ville compte d'opposants au duc Servaint s'est mis en tête que le duc devait mourir, et que la main qui le frapperait serait celle de Nox. Celui-ci consentira-t-il à tuer l'homme qui l'a élevé ? De sa décision dépendra le destin de Gemina.
Voilà un deuxième opus qui a échappé à la malédiction du tome de transition. Au contraire, l'histoire prend définitivement son envol, même si je suis loin de tout comprendre aux machinations en œuvre à Gemina. D'ailleurs, Nox est tout aussi perdu que le lecteur. Malgré son désir d'échapper aux puissants, il est balloté de tous les côtés, sans espoir d'échapper à son destin.
Bref, ce fut grandiose, en particulier le final épique qui m'a laissée sans voix !
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On retrouver Nox, notre héros et narrateur du premier tome de capitale du Sud. Je vais rester floue pour ne pas trop en dire et gâcher le plaisir des lecteurs mais sa vie a bien évolué. Il a le sentiment de ne pas être maître de sa vie et passe son temps à essayer de reprendre son destin en main sans grand succès. Le cœur de ce tome 2 va aborder la thématique du destin, comment arriver à rester maître de sa vie ou à défaut réussir à faire au mieux avec les moyens du bord. Si l’aspect tout le monde se liguent pour essayer d'orienter la vie d’un personnage est un thème fréquemment aborder, l’angle choisit ici est rafraichissant, très bien fait et donne un petit côté vaudeville à l’intrigue ce qui allège l’ambiance générale. J’aime l’idée de réussir à rire de situations qui n’ont rien de drôle. J’avais peur de ressentir un effet de surenchère mais non c’est très bien amené et dosé. Gros coup de coeur pour la scène d’ouverture où un ingénieur s'imagine qu’un fauteuil roulant lui faciliterait ses déplacements post accident mais se retrouve à laisser tomber à cause des pavés et des escaliers mais oui c’est tellement ça. Tout l’ingéniosité du monde ne sert à rien si cette satanée ville n’est absolument pas accessible. Pour augmenter son autonomie, il y a la théorie et la pratique c'est hyper intelligent d’avoir fait ça. Ca illustre vraiment bien le quotidien des personnes handicapées dans notre monde réel merci pour cette scène d'ouverture.
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