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Depuis la création de la Cellule d'Éradication de la Douleur Émotionnelle, la souffrance psychologique n'a plus cours. Il suffit de se faire oblitérer, et on ressort comme neuf ; seul un point bleu à l'intérieur du poignet garde la trace de cette douleur effacée. L'intervention est obligatoire pour les mineurs. Les adultes, eux, ont le choix. Le jour où sa petite amie Astrid se fait renverser par une voiture, le jeune Silas est aussitôt emmené par les agents en combinaison jaune. Le lendemain, lorsque ses parents viennent le chercher, le garçon se sent bien. Tout n'est-il pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Pensez à vos moments de souffrance, aux vagues de chagrin qui ne voulaient pas finir, maintenant représentez-vous un monde où cette douleur pourrait disparaitre instantanément. Vous n’oublieriez pas la cause, mais la tristesse serait abolie. Plus de détresse pour une rupture, un échec ou même un décès. Cela semble idéal ? sauf si …
Le sujet est vraiment très intéressant, et pousse à la réflexion d’autant que cela se passe dans une société très ressemblante à la notre ce qui donne le sentiment que cela pourrait se dérouler dans quelques années. En plus du sujet principal, on trouve aussi la pression des réseaux sociaux qui jouent un rôle prépondérant dans ce roman.
Les personnages principaux sont des adolescents, issus de la première génération vivant avec ce système d’effacement de la douleur. Il y a certes quelques passages très « ados », et on sent qu’il s’agit d’un roman jeunesse (je suis trop vieille pour être la cible de ce livre), mais cela reste une dystopie palpitante.
Dystopie. Nous sommes au cœur d'une société qui déshumanise les individus en les poussant à annihiler toute souffrance et toute peine, au nom d'un bonheur à tout prix. Mais un groupe de contestateurs va s'organiser clandestinement pour se battre contre le Réseau et la CEDE...
Tout d'abord, je tiens à remercier Explo'Book, qui m'a permis de faire cette découverte!
Et voici mon avis sur celle-ci :)
Pour faire dans l'ordre, la couverture : superbe ! Tout au long du livre, j'y jetais de temps en temps en coup d'oeil pour y découvrir une nouvelle signification…
Ensuite, le style d'écriture de cette auteur. À vrai dire, je ne sais pas si j'ai apprécié ou non ; ce sont des phrases courtes et simples, peut-être trop ? M'enfin, un auteur qui se fait bien comprendre et un bon auteur.
De plus, il y a de nombreuses analepses, qui nous permettent au fil de la lecture de découvrir de nouvelles informations aidant à la compréhension globale du livre.
Les points de vues sont bien répartis (Silas, Astrid, Silas) et assez intéressants, dans le sens où l'on découvre les pensées de chacun et des renseignements sur l'intrigue, celle-ci devenant de plus en plus grande à chaque pages. Il y a des moments où je criais même « mais réveille toi bon sang ! » et il devenait insoutenable de ne pas connaître le dénouement… ^-^
Concernant les personnages en eux-même, j'ai apprécié le fait qu'ils ne soient « pas comme les autres », et qu'ils aient un regard particulier sur la société dans laquelle ils vivent. Moi-même pas très adepte de la nouvelle technologie et me contentant d'un PC portable pour écrire et d'un téléphone pour téléphoner, j'ai particulièrement aimé le message qui était délivré.
Pour dire, j'ai fini ce livre dans le tram; et en relevant la tête, je me suis dis que tout le monde devait prendre conscience de ce qui va survenir. Oui, car ils étaient tous la tête penchée sur leurs téléphones… Etais-je la seule encore à lire ? Etais-je la seule à voir tout ceci ? Ce livre n'est pas pour moi de la science-fiction ou le genre de truc futuriste-exagéré. C'est juste ce qu'on est en train de devenir. Et quand vous aussi, vous lèverez la tête après cette lecture, vous aurez à votre tour ouvert les yeux.
Pour en revenir à l'histoire et pour conclure, c'est une lecture fluide et interessante. Les personnages mystérieux et attachants. L'histoire est digne d'une vraie tant elle est bien enracinée. Perso, j'adopte.
Bémol : La fin. Et bein oui, y a toujours un mais… J'ai juste trouvé qu'elle était un poil incohérente, sans vouloir spoiler. Tout ne peut pas prendre d'ampleur aussi vite, mais peut-être Florence Hinckel l'a-t-elle fait exprès ? Peut-être que dans cette société… cela est normal.
Ce que je retiens : N'avançons pas plus pour revenir en arrière et commençons dès maintenant à prendre conscience de ce que nous vivons avant de perdre le peu d'humanité qu'il nous reste.
Je viens à l’instant de terminer ce roman qui me tentait depuis… des lustres, on peut le dire. Premier point positif pour moi : sa sublime couverture. Je ne me lasse tout simplement pas de la regarder ! Elle a des tons harmonieux et représente superbement le roman, je m’en rends compte.
Bref, je vous avoue qu’avant, je n’imaginais pas du tout ce livre comme un livre de dystopie, mais plutôt comme un livre… Je ne sais pas, juste touchant. Et lorsque je me suis plus penchée sur le résumé et que j’ai découvert ça, j’ai été très surprise, mais dans le bon sens.
Dès le début, je me suis attachée aux personnages auxquels on peut vraiment s’identifier. Autant à Silas le sensible qu’à Astrid la rebelle ; chacun y trouvera son compte. Florence Hinckel s’attarde bien sur eux, et nous les découvrons chacun leur tour pour au final tenir à eux.
D’ailleurs, l’histoire est divisée en trois parties : deux pour Silas, et une pour Astrid. Cela nous permet donc de mieux connaître ces deux amoureux qui sont si spéciaux dans cette société futuriste, tout en nous dévoilant certaines choses au fur et à mesure, pour que nous ayons tour à tour l’impression de manquer quelque chose, puis l’envie d’avertir les personnages de ce dont nous sommes au courant.
J’ai tout d’abord été très étonnée, car je pensais – enfin, pour moi c’était comme ça, et voilà quoi – que Silas était tout à fait contre l’oblitération (quand on leur efface la mémoire) et qu’il se battait férocement pour échapper à ça après la mort de sa copine. Mais ce n’est pas du tout comme ça que ça se passe… Et en réalité, c’est bien mieux comme ça.
L’intrigue est vraiment bien ficelée. On en apprend par bribes sur cette société, au départ « idéale ». Puis on finit par se rendre compte que tout n’est pas si parfait, on voit peu à peu l’envers du décor.
Florence Hinckel arrive à lâcher ses informations au compte-goutte, à nous tenir en haleine.
Son roman se lit extrêmement facilement. J’étais vraiment prise dans l’histoire, avec facilité, en fait. Malgré le fait que la société soit vraiment dure, notre lecture est simple, claire. Et passionnante.
L’univers que l’auteure a créé est vraiment riche, complet. Elle nous livre une multitude de détail. Certains côtés sont légèrement « clichés », mais malgré tout, on ne tombe pas dans une copie conforme des autres dystopies. Elle a un petit quelque chose, une petite étincelle qui se distingue.
Si une chose m’a dérangée plus qu’une autre, je pense que c’est surtout la fin. Le roman est vraiment génial, tout du long. Mais la fin, malgré la continuité incontestable, m’a laissée sur… ma faim. Je ne saurais réellement expliqué, je pense que je m’attendais à plus. A vraiment voir comment tout était devenu. Ici, on n’entrevoit que le début de l’engrenage, pas une « vraie » fin, pour moi. C’est comme si l’auteure ne savait pas quoi inventer pour « l’après ».
Mais, étant donné que tout le reste est vraiment bien, ça va quand même ! Cependant, je pense que si la fin avait été au-dessus, j’aurais plus apprécié. J’ai aimé le roman, pas de problème là-dessus. Alors quel dommage d’avoir une fin en-dessous du reste, qui nous laisse sur une impression amère !
On peut en même temps voir dans ce roman un futur qui, au final, est probable. Je veux dire, ce n’est pas comme Hunger Games ou Divergente par exemple. Là, on se dit que c’est vraiment possible. Et sincèrement, ça fait légèrement flipper. On s’imagine à la place de ses gens, on s’imagine voir nos amis devenir peu à peu des légumes, on s’imagine ne pas se rendre compte que tout cela est mal et se perdre soi-même… Voilà le plus gros point positif des dystopies assez « proches » du présent, selon moi. Nous avertir, nous alerter, nous montrer ce qu’il ne faut pas faire.
EN CONCLUSION, un roman qui m’a vraiment beaucoup plu mais dont la fin m’a laissé sur ma faim !
Les personnages sont attachants, l’histoire bien menée et bien pensée. C’est une dystopie de qualité qui nous parle au plus profond de nous-même, nous avertit d’une réalité qui pourrait avoir lieu. Et alors, comment serait-ce ?
Un très bon roman que nous livre ici Florence Hinckel, et qui me donne envie de découvrir ses autres livres !
(http://lemondestunlivre.blogspot.fr/2015/12/bleue-florence-hinckel.html )
J'avais déjà entendu parler un peu de ce roman. C'est dans le cadre d'un partenariat Explo'Book du site lecteurs.com que j'ai pu lire ce livre. Je les remercie pour cet envoi. Une fois de plus, une magnifique couverture qui donne envie de tourner les pages !
#Bleue est une histoire qui se passe dans le futur avec une technologie très avancée. On y retrouve Silas, un adolescent et ses amis. Le principe de cette société est d'être heureux à tout prix et pour cela, elle a mis en place ce qu'on appelle la CEDE (Cellule d'Éradication de Douleur Émotionnelle). Ce sont des agents qui emmène les personnes dans un hôpital spécialisé. Ces patients ressortent avec un point bleu incrusté dans leur poignet. Il est possible d'en accumulé plusieurs. Au fil de l'évolution, c'est même devenu un motif d'emploi. En effet, un employé qui n'est plus sujet à la douleur s'absentera moins et ne se plaindra pas et sera ainsi beaucoup plus rentable. C'est en partie la vision de la société futuriste dont il est question dans ce roman.
Or bien sûr, tout ne se passe pas dans le meilleur des mondes puisqu'il y a des "résistants" à ce système.
Silas est témoin de la mort de sa petite-amie Astrid qui a été fauché par un camion. Il passe donc immédiatement à la CEDE. Sauf que voilà, cela ne marche pas si bien que ça. Il a y donc tout un moment de souvenirs avec Astrid, beaucoup de flash-back qui nous montrent leur relation fusionnelle. J'ai beaucoup aimé cette partie dans le point de vue de Silas soumis à ses doutes, ses interrogations, ses moments de faiblesse mais également lorsqu'il ne est insensible comme le veut la société.
Ensuite, nous avons une seconde partie avec le point de vue d'Astrid. C'est là que nos questions trouvent leurs réponses puisqu'on revient plusieurs semaines en arrière, avant ce tragique accident qui lui causa la mort. Le fait de créer deux parties donnent vraiment quelque chose en plus à l'histoire et je trouve que c'est un bon choix de l'auteur. De plus, l'écrivain établit très bien le contexte et son style est agréable à lire.
A travers le roman, on comprend tout de suite que l'auteur a voulu délivrer un message, une mise en garde pour nous et les générations futures surtout. Elle nous demande de faire attention avec les dangers des réseaux, qu'il ne devienne pas toute notre vie comme c'est le cas dans son roman. J'ai trouvé ce message très fort et bien exposé !
Parlons un peu du titre maintenant, pourquoi Bleue ? Je vous laisse le découvrir dans le livre. Cette réponse n'apparaît que vers la fin (environ à 200 pages).
Au début, j'ai eu peur que l'histoire soit servie sur un plateau par le moyen des deux points de vue, parce qu'on avait pas cette sorte d'enquête pour trouver les réponse. C'est un peu le cas parfois ce que je trouve dommage. Après y avait-il une autre solution ? Je ne suis pas sûre donc ce n'est qu'un demi point négatif. Finalement, l'histoire est un peu plate parfois sauf à la fin où tous les évènement s'enchaînent. Une jolie fin !
En résumé, une histoire bien établit dans un contexte qui tient la route. Cependant avec quelques longueurs à certains moment mais qui nous laisse le temps de patienter avec les actions de fin qui accélèrent le rythme. Une bonne lecture pour passer le temps sans se prendre trop la tête. 15/20
L'avis des Rêveurs et Mangeurs de Papier
http://revesurpapier.blog4ever.com/blog/bleue-de-florence-hinckel
Silas vit à une époque où il est possible d'effacer la douleur liée à un choc émotionnel. Alors quand sa copine Astrid se fait renverser et meurt. Le choc est tel que Silas est emmené immédiatement à la CEDE pour éradiquer cette souffrance. Après ça, la douleur d'avoir perdu Astrid ne sera plus qu'un lointain souvenir...
L'histoire : J'ai eu un coup de coeur pour le sujet abordé par l'auteure. C'est vraiment très intéressant. C'est un monde similaire au nôtre et l'histoire se déroule dans une réalité proche de notre quotidien. A la différence près que c'est une société qui a fait un énorme "progrès" scientifique avec l'éradication de la douleur, aussi appelée l'oblitération.
J'ai perdu mon travail, un point bleu et c'est oublié. Nous avons rompu, un point bleu et c'est oublié. Un proche est mort, un point bleu et c'est oublié. On imagine d'abord que tout serait plus simple, et qu'il serait facile de trouver le bien être. Le premier objectif est de supprimer la douleur chez les enfants, pour éviter qu'ils souffrent. Les mineurs sont donc obligés d'y passer si ils échouent aux tests psychologiques ou lorsque cela semble nécessaire. Certains adultes ne veulent supporter aucune douleur et subissent le traitement volontairement, plusieurs fois au cours de leur vie. Et d'autres essaient de passer outre en souffrant en silence, en masquant la douleur.
Les relations sociales et les réseaux sociaux ont aussi un gros rôle à jouer dans cette hsitoire puisque tout le monde est connecté en permanence. Plus vous avez d'amis et de point bleus, mieux vous êtes vus. L'intrigue est donc très intéressante surtout quand on découvre qu'il y aurait des gens contre ce procédé. Des gens dont l'opinion est censurée, comme tout ce qui passe dans les médias. Pourquoi? Ce procédé est-il vraiment bon pour l'homme? Et tout ce qui en découle est très sympa à lire.
Les personnages : L'auteure a choisi de centrer l'histoire sur deux adolescents. Silas est un jeune garçon un peu rêveur, et sensible à tout ce qui l'entoure. Sa copine Astrid est flamboyante, pleine de vie. Je les ai vraiment trouvé tout mignons tous les deux. Ce sont deux adolescents qui s'aiment d'un amour vrai, intense et beau. Et j'ai trouvé la façon dont ils se voient l'un et l'autre très touchante.
On commence la lecture avec le point de vue de Silas, son ressenti, et on s'attache très rapidement à ce personnage plus sensible, réceptif et doux. Puis vient la mort d'Astrid et l'oblitération de Silas. Et c'est un vrai choc pour le lecteur. L'auteure réussi à nous mettre en colère contre Silas et l'oblitération. Car il change d'un coup. Rien ne le touche vraiment, sa sensibilité n'est plus la même. J'avais envie de le secouer pour qu'il ressente enfin quelque chose. Et à chaque fois qu'un personnage autour de lui ressentait quelque chose de sensé face à la situation, j'étais un peu rassurée, soulagée.
Verdict : Un moment de lecture très agréable avec quelques belles surprises. C'est une réflexion intéressante sur les situations difficiles qui peuvent nous bouleverser au cours de notre vie. L'idée est de savoir si la douleur et les obstacles nous façonnent tout autant que le bien être et la joie. On ne peut s'empêcher d'imaginer l'impact que ça pourrait avoir sur notre société actuelle. Ce que ça donnerait si nous pouvions effacer la douleur de nos vies, et je crois qu'au final ce serait une possibilité effrayante.
La couverture du roman nous mets déjà dans l'ambiance :Astrid, les points bleus et la main en position "STOP" ! et ce bleu froid qui vous glace.
Ce roman qui met en scènes des adolescents est aussi une lecture pour adulte, elle aborde des sujets très intéressants : hyper connexion, la société ultra protectrice et les expériences médicales dont on ne mesure pas forcément les conséquences, la religion et le libre arbitre tout est hyper contrôlé.
C’est une société qui nous ressemble à ceci près que l’État est omniprésent ainsi que la science. Ce qui est effrayant dans le dystopies c’est que c’est justement si proche de notre vie.
Par exemple : beaucoup de jeunes sont accro aux réseaux sociaux, toujours près à déballer leurs humeurs du jour, etc. Dans ce roman c’est obligatoire et très envahissant au point de ne plus laisser le temps aux gens de réfléchir. Tendons nous vers cela ?
Florence Hinckel semble pousser des sujets d’actualité vers leur paroxysme. Par exemple, elle parle de la crise, tout le monde vit cela actuellement mais là elle laisse entrevoir les dérives qui peuvent avoir lieu.
Le rythme de l’histoire est assez vif, on sent bien le crescendo dans l’émotion. On suit Silas dans sa découverte des émotions qu’il n’avait jamais ressenties. Et cela s’arrête et nous laisse sans voix. On enchaîne avec une seconde partie qui ressemble à « on rembobine le film » et on revoit ce qui est sensé être la même histoire mais vu par Astrid. Elle aussi on va vivre ses sensations qui sont aussi intenses, mais différentes. La troisième partie est le « après ». Tous les personnages présents depuis le début ont changé. Plus rien n’est pareil, plus moyen de faire marche arrière et de tout effacer. Florence Hinckle a su développer sur les thèmes abordés. Le déroulemente de l'histoire enrichis les sujets et dévoile peu à peu cette teinte bleue.
C’est un roman qui va plaire aux ados, avec leur côté idéaliste, leurs sentiments exacerbés. Je les vois bien s’identifier à ces jeunes gens. En tant qu’adulte on peut aussi s’identifier aux adultes de l’histoire, ceux qui ont cru avoir bien fait, ceux qui ne voulait pas ça même s’ils étaient pour le projet initial. J'ai vraiment été emportée dans l'histoire, dans cette terrible société !
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