Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Pendant des années, Emma et Lucien se sont aimés en secret. Ils se sont promis de vieillir ensemble s'ils perdaient leur moitié. Emma est veuve depuis sept ans. Mais lorsque Lucien perd sa femme, sa mémoire chancelle. Il renonce à sa promesse et entre en maison de retraite. Emma, elle, n'a rien oublié. Comment continuer à s'aimer, à rire, à vivre, alors que la société entière vous traite comme des êtres privés de tout désir, de tout libre arbitre ? Comment s'extraire du piège, et appartenir au monde, jusqu'au bout ? Bientôt minuit est une plongée au coeur d'une marge, celle des vieux rendus invisibles, qui sont, et ont envie d'être, jusqu'à la fin.
Emma et Paul ont été amants pendant vingt ans.
Ils se sont toujours promis que s'ils se retrouvaient seuls un jour, ils finiraient leur vie ensemble.
Emma est veuve depuis quelques années quand la femme de Paul meurt.
Mais il a des troubles de mémoire et sa fille le place dans une maison de retraite.
Une catastrophe pour lui.
Emma s'inscrit alors dans le même établissement et ils vont tenter de déjouer toutes les surveillances pour se retrouver le plus possible.
Une belle histoire d'amour.
C'est une peu caricaturé, comme le comportement de cette abominable infirmière en chef., mais sinon ça reflète assez bien la vie en EPADH.
Un sujet qui me met toujours dans un état d'angoisse et d'incompréhension.
Les maisons de retraite.
Comment peut-on ainsi exclure de la vie normale ceux qui sont devenus vieux, les parquer dans des établissements spécialisés pour les vieux.
Exclus de la société, comme s'ils dérangeaient.
Certes, il y a des cas de force majeure quand la dépendance trop lourde implique qu'ils ne peuvent plus vivre seuls et que les enfants n'ont pas la possibilité de s'en occuper.
Mais sinon !
Qu'est-ce que c'est que cette société qui n'accepte plus la vieillesse, qui ne veut pas la voir ?
Dans certaine civilisations, les anciens sont respectés, écoutés,vénérés jusqu'à leur mort.
Dans les sociétés occidentales, ils sont le plus souvent cachés , rendus dépendants et invisibles, infantilisés.
Je suis à chaque fois bouleversée de ce constat.
Après avoir découvert Rita j'ai lu ce livre, je ne le conseil pas, beaucoup de mal rentrer dans cette intrigue, des personnages qui ne sont pas attachants.
Vieillesse, Ephad, Drame, Amitié, Deuil, Tranche de vie.
Une lecture sombre et lumineuse, le devenir des ainés, l'abandon, un sujet intéressant et souvent d'actualité, l'autrice est dans certains passage peu crédible.
"Le lit mortifère est une brise qui caresse les cheveux, discrète, par petits à-coups doucereux, surtout quand la chaleur moite fait transpirer. On finit par l’oublier et alors elle harponne, entraîne vers le fond, là-bas, dans le noir que les bruits extérieurs n’atteignent pas. Le lit est une région de l’enfer déguisée en jouvencelle aguicheuse. Dans ses bras, Lucien se perd, il a peur de ne plus retrouver son chemin vers la réalité."
Il y a des lectures qui nous frappent en plein cœur. Les mots sont comme des uppercuts, nous les prenons en pleine tête, en plein cœur.
Notre respiration est coupé.
Chaque page nous interpelle et nous martèle : « regarde demain comment tu seras traité ! ».
Aujourd’hui est déjà demain, un pas de plus vers la vieillesse.
Bientôt minuit de Marie Pavlenko soulève un sujet tabou : celui que nous ne voulons pas voir, celui que nous remettons à demain pour oublier.
Il parle tout simplement de nos anciens, leurs quotidiens dans les EHPAD.
Nous rencontrons Emma et Lucien qui se sont aimés pendant des années dans le secret. Chacun était marié mais ni l’un ni l’autre ne voulait blesser leur moitié...
Alors, ils se sont fait une promesse : vieillir ensemble s’ils perdaient leurs conjoints. Lucien perd la mémoire, sa fille le pousse à rentrer en maison de retraite. Emma, elle, n’a rien oublié... Je ne vous en dirais pas plus car cette histoire ne se raconte pas, elle se ressent tout simplement.
Oui, la plume de Marie Pavlenko est sans fard, elle parle sans pudeur de la vieillesse : des peaux flasques, des gestes qui ralentissent et qui souffrent.
Des images que la société rejette et préfère rester aveugle.
Oui, ils sont loin de nous, cloitrés dans des établissements sordides.
Bientôt minuit éclate ce silence avec force et justesse.
Le sombre s’entrechoque avec la beauté de l’amour, l’espoir.
Un récit qui m’a bouleversé et qui reste longtemps même une fois le livre refermé...
Une lecture indispensable à lire pour briser l’invisible mais aussi pour savoir aimer le plus longtemps possible.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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