Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Le peintre Guillaume Cornélius van Beverloo, hollandais né à Liège, l'un des six fondateurs du mouvement Cobra, avait pris pour nom d'artiste celui d'un oiseau noir : la corneille. Pour autant, et comme par ironie, sa peinture, d'une luminosité absolue, pénètre l'oeil et irrigue tout le corps. Et c'est justement cela, cette clarté, cette joie bue par le corps en ses espaces intimes, que célèbre magnifiquement Pierre Schroven dans ce livre où chaque poème - « tournant dans la beauté de l'énigme que contient chaque jour » - est une célébration de la vie ample. De la vie large. Et de ce corps artiste toujours en pleine métamorphose.
J’ai refermé le recueil et pris une longue respiration.
J’ai regardé le ciel et le bouquet d’arbres à l’horizon, sous un ciel de plomb, une corneille s’y posait.
Merci de cet écrit, monsieur Schroven, qui nous relie à l’essentiel, cette vivance, cette nature en nous et autour de nous.
Je suis entrée au diapason de vos mots via la sensibilité.
Ils parlent à l’âme, au cœur et nous dispensent de toute rhétorique.
Je suis en effet moins familière de chroniques poétiques que de chroniques littéraires.
Subsiste une question, la corneille constitue-t-elle le seul lien entre votre écrit et l’œuvre de Guillaume Cornelius van Beverloo ?
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