Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Kabîr naquit vers 1440 et mourut en 1518 après avoir vécu l'humble vie de tisserand. Ses Paroles sont à l'origine du mouvement religieux des Kabîr-Panthi (4 millions d'adhérents) ; les Sîkh eux aussi le tiennent pour un de leurs maîtres.Musulman d'ascendance - car Kebir, en arabe, signifie «grand» -, Kabîr s'était pourtant assimilé à l'hindouisme. Il subit l'influence de Râmânanda et du Hatha-Yoga, puis, à la suite d'une «illumination», prêcha les petites gens. Pandits, mollahs, yogis, tous ceux qui vivent en parasites des religions, il les condamnait. Il veillait à se garder «du Véda comme du Coran». Ainsi que Toukârâm, le mystique marathe, il aspirait à l'union directe avec Râm, l'Absolu, qui transcende toutes les sectes. On l'accusa donc de vouloir se diviniser, ainsi qu'à Bagdad un peu plus tôt Mansûr Hallâj. Plus chanceux, il échappa de peu au supplice. Aujourd'hui, musulmans et hindous se reprochent mutuellement de l'avoir persécuté.La belle traduction de Mlle Vaudeville colle à ce chant si simple et fulgurant, très modeste et plus ambitieux encore, celui d'un homme qui répudie à la fois le syncrétisme banal et les arcanes de l'ésotérisme, et qui, prophète une fois de plus de l'Unité, à ce titre doit toucher l'agnostique aussi bien que le croyant.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...