Le poète André Stef est né en 1902 à Orléans. Son père est mort quand il avait huit ans. Il a connu l'orphelinat avant d'entrer à Sainte Croix d'Orléans grâce à l'appui d'un oncle charitable. Très jeune encore, il a commencé à travailler comme beaucoup d'enfant de sa génération pendant la guerre de 14/18. C'est seulement après, qu'il est accueilli par son oncle percepteur qui apprécie sa remarquable aisance dans l'usage de la langue française et lui apprend les arcanes de l'administration.
En 1924 qu'il ouvre son premier cahier de rimes.
En 1931 il fait connaissance à Nanterre du poète Jules Prévot, homme très handicapé mais doté d'un talent très sûr et d'une sensibilité à fleur de peau, qui lui a appris les règles austères de la poésie et qu'il considère comme son "Maître".
Il publie assez régulièrement ses poèmes dans les journaux de Nanterre sous les pseudonymes d'Andrélis ou de St Ef et des comptes rendus littéraires ou culturels sous celui de Stéfandre.
En 1934, il est accueilli dans un des cercles très fermés de la poésie chez la Baronne H.L. Brault qui avait créée dès 1911 la revue Le Parthénon intitulée "Club International pour le Rayonnement de l'Idée de Paix". C'était un des rares endroits où on était tenu de lire, chaque lundi, deux de ses oeuvres.
Puis la vie professionnelle ( la Plume d'Or à Nanterre) et la vie familiale ( marié en juin 1926 avec Yvonne Lefée , deux enfants Noëlle en 1927 et Claude en 1929) l'ont écarté de la poésie avec laquelle il a renoué, longtemps après.
Mais c'est un autre temps !
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