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Amour, poésie, sagesse

Couverture du livre « Amour, poésie, sagesse » de Edgar Morin aux éditions Points
  • Date de parution :
  • Editeur : Points
  • EAN : 9782020361958
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Edgar morin s'interroge sur l'amour, la poésie, la sagesse qui illuminent nos vies tout en cachant leur énigme et leur complexité.
L'amour ne vit, soutient-il, que dans l'état d'un " innamoramento " se régénérant sans cesse de lui-même. la poésie est cet " état second " qui nous envahit dans... Voir plus

Edgar morin s'interroge sur l'amour, la poésie, la sagesse qui illuminent nos vies tout en cachant leur énigme et leur complexité.
L'amour ne vit, soutient-il, que dans l'état d'un " innamoramento " se régénérant sans cesse de lui-même. la poésie est cet " état second " qui nous envahit dans la ferveur, l'exaltation, et bien sûr l'amour: elle nous fait habiter, non seulement prosaïquement, mais aussi poétiquement la terre. quant à la sagesse, elle était dans le monde antique synonyme de vie raisonnable. mais nous savons que l'homo sapiens est également un être d'affectivité, de passions et de délire, c'est-à-dire qu'il est à la fois sapiens et demens.
Dès lors se pose la question: que peut être une sagesse moderne ?.

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Avis (1)

  • L’innamorento entre poésie et sagesse. Qui dit mieux ? Qu’Edgar Morin

    Même pas peur ! Notre vieux sage - comprenez Edgar Morin - s’est penché sur la chose. Il faut lui concéder qu’il est un excellentissime photographe. Tous les angles de tir mitraillent le sentiment amoureux, le choc...
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    L’innamorento entre poésie et sagesse. Qui dit mieux ? Qu’Edgar Morin

    Même pas peur ! Notre vieux sage - comprenez Edgar Morin - s’est penché sur la chose. Il faut lui concéder qu’il est un excellentissime photographe. Tous les angles de tir mitraillent le sentiment amoureux, le choc amoureux, le devenir amoureux et tout cela avec une dose de sagesse doublée de poésie ; en résumé, tout ce qui lui est propre. Chaque mot est pesé. Edgar Morin a battu le pavé en long et en large afin de nous dire ce qu’il pensait de nos tergiversations, des noeuds que nous fichons dans nos pelotes émotionnelles.

    La poésie au milieu de tout cela serait davantage un état second lié à l’émerveillement et à l’exaltation retrouvés, entre autre, dans le sentiment amoureux. Elle nous ancrerait dans la terre. Et si elle nous ancre dans la terre peut-elle être sage ? Et si elle est sage est-ce dans la sagesse antique ou dans la sagesse moderne ?
    Cela peut paraitre compliqué, mais avec Edgar Morin ça ne l’est pas, ça ne l’a plus été pour moi. Les mots s’accrochent comme les wagons d’un train. Il file de wagon en wagon, de certitude en questionnement, d’affirmation en négation. Tout pourrait se tenir, et finalement en fermant le livre on se retrouve à se poser de nouvelles questions. Mais je pense que c’est très exactement ce que ce cher Homme Sage souhaitait. Solliciter nos neurones et nos sens pour que notre cabosse regarde de manière plus sage nos comportements humains.

    Sa facette de sociologue lui permet de nous parler de terrien à terrien. Il sait ce qu’il suggère. Il accepte ce que nous sommes. Mais il en profite tout de même pour nous secouer dès que nos agissements ou nos réactions ne sont plus sous contrôle. Et nous qui pensions être des hommes et des femmes uniques, être les seuls à vivre aussi intensément certaines situations. Et bien NON. Nous serions tous prévisibles, moi y compris. Et Toc !

    80 pages denses en émotion, complexes en amour, douces en poésie, mais nécessaires en sagesse. Oui, je sais, cela n’a rien d’une réponse précise. De toutes les façons souhaitons nous vraiment une réponse en ouvrant un livre ? Pour ma part j’ai des doutes… enfin je parle pour moi.

    Citations :
    «  Et le véritable amour se reconnait en ce qu’il survit au coït, alors que le désir sans amour se dissout dans la fameuse tristesse postcoïtale :’’homo triste post coitum’’. Celui qui est sujet de l’amour est ‘’felix post coitum’’. »
    « Mais comme disait Platon de l’immortalité de l’âme, c’est un beau risque à courir. L’amour est un très beau mythe. Evidemment, il est condamné à Terrence et à l’incertitude : ‘’Est-ce bien moi ? Est-ce bien lui ? Est-ce bien nous ?. »
    « La sagesse doit savoir qu’elle porte en elle une contradiction : il est fou de vivre trop sagement. Nous devons reconnaitre que, dans la folie qu’est l’amour, il y a la sagesse de l’amour. L’amour de la sagesse - ou philosophie - manque d’amour. L’important c’est la vie, c’est l’amour. Avec tous les dangers qu’il comporte. »

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