À travers cet essai, Maxime Renaux dénonce l'immobilisme politique de la gauche dans son ensemble et la dérive droitière des partis socialistes qui a débuté en 1959 par l'abandon à toute référence au marxisme. L'essayiste vilipende également la complicité des sociaux-démocrates avec le grand capital et la mainmise de la droite sur l'économie, la société et l'État partout en Europe. L'auteur fustige aussi le mensonge libéral qui prétend qu'il n'y a plus de lutte de classes, phénomène prétendument devenu obsolète, alors que les « réformes » prônées partout dans l'Europe néolibérale cachent une volonté de détruire les acquis sociaux par un retour à Adam Smith et à David Ricardo, les pères du capitalisme ; et dissimulent le faux miracle économique allemand, et la responsabilité des dirigeants (BCE + UE) dans la crise et l'austérité imposée au Sud européen.
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