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William Boyd

William Boyd
William Boyd, né à Accra (Ghâna, en 1952, a étudié à Glasgow Nice et Oxford, où il a également enseigné la littérature. Il est l'auteur de quatre recueils de nouvelles - La Chasse au lézard, Le Destin de Nathalie X Visions fugitives, volume comprenant la monographie fictive Nat Tate : un artiste ... Voir plus
William Boyd, né à Accra (Ghâna, en 1952, a étudié à Glasgow Nice et Oxford, où il a également enseigné la littérature. Il est l'auteur de quatre recueils de nouvelles - La Chasse au lézard, Le Destin de Nathalie X Visions fugitives, volume comprenant la monographie fictive Nat Tate : un artiste américain (1928. 1960), La femme sur la plage avec un chien - et de huit autres romans - Un Anglais sous les tropiques, Comme neige au soleil, La Croix et la Bannière, Les Nouvelle ; Confessions, Brazzaville plage, L'Après-midi bleu, Armadillo, et A livre ouvert couronné par le Grand Prix Littéraire des lectrices de Elle et le prix Jean-Monnet. Pour le cinéma, il a adapté Mister Johnson de Joyce Carey, La Tante Julia et le scribouillard de Mario Vargas Llosa, et a lui-même réalisé le film La Tranchée en 2000.

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    Londres, une ville cosmopolite où tous les styles sont permis. Une ville chargée d’Histoire et d’histoires aux personnages réels ou imaginaires. Entre Jack l'éventreur, Miss Marple, Mary Poppins où Simon Templar, c’est une foule de héros qui peuple l’imaginaire collectif. Alors, afin de savourer cette mémorable « british touch » dont, seuls, les formidables auteurs britanniques ont le secret, un petit city tour s’impose !

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    Depuis l’automne 2011, quelques pépites ont vu le jour, alors si vous les avez manquées, la période estivale s’avère propice à ce rattrapage, pur plaisir littéraire. Entre les découvertes, les auteurs primés, les confirmés toujours aussi talentueux, que de styles à découvrir. A commencer par un titre qui donne le ton et qui fait un tabac, La listes de mes envies de Grégoire Delacourt. Alors, bel été et bonnes lectures !

Avis sur cet auteur (49)

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    Couverture du livre « Le romantique » de William Boyd aux éditions Seuil

    Anne-Marie Lemoigne sur Le romantique de William Boyd

    Ce romantique, héros du dernier roman de William Boyd, c'est Cashel Greville Ross, né à l'aube du 19e siècle en 1799, enfant caché d'un noble irlandais et qui, jusqu'à sa mort en 1882, va parcourir le monde, être témoin et acteur, tantôt heureux, tantôt malchanceux des soubresauts de...
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    Ce romantique, héros du dernier roman de William Boyd, c'est Cashel Greville Ross, né à l'aube du 19e siècle en 1799, enfant caché d'un noble irlandais et qui, jusqu'à sa mort en 1882, va parcourir le monde, être témoin et acteur, tantôt heureux, tantôt malchanceux des soubresauts de l'histoire et des rencontres qu'il fait .
    Car en tout bon romantique, il n'écoute que son cœur, ses envies, ses impulsions . Il est ( pour reprendre une phrase de Victor Hugo dans Hernani ) « une force qui va » ...

    Et, il va loin, très loin …Jugez du peu …..
    D'abord soldat de l'armée anglaise et blessé à Waterloo, il part ensuite combattre aux Indes puis rentre en Italie où il devient l'ami de Lord Byron et de Mary Shelley et surtout tombe follement amoureux d'une belle jeune et mystérieuse comtesse Raffaella, mariée à un vieillard, son étoile à jamais .
    Il s'embarque ensuite pour les Etats Unis où il devient fermier, puis part explorer les sources du Nil, où il est donné comme mort, mais finit consul à Trieste où il est amené , sans le vouloir, à participer à un trafic d'oeuvres d'art grecques qu'on retrouvera au British Museum.
    Entre temps, il aura fait de la prison pour dettes, rédigé des récits de voyage ( dont des bribes seront retrouvées par hasard, par William Boyd ) et se fera escroquer par son éditeur.

    Le héros parfait d'un roman d'aventures !
    A la manière des auteurs de romans populaires du 18 siècle qui, pour rendre crédible ce type d'ouvrage qui plaisait à un lectorat avide de péripéties et de dépaysement, prétendaient avoir trouvé dans des malles des manuscrits qu'ils avaient retranscrits, William Boyd confie au début du roman qu'il est tombé par hasard sur des feuillets épars racontant les aventures d'un certain Cashel Gréville Ross et que l'envie lui est venue d'en faire le support d'un ouvrage . Il définit celui-ci comme un roman de fiction «  qui franchit les barrières des faits avérés »
    Il les franchit allégrement , avec un véritable talent de conteur.

    Le résultat, c'est un roman mené tambour battant, bourré de péripéties, sans temps mort, peuplé de personnages très variés, souvent ponctué d'humour et dont la lecture fut pour moi un régal !

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    Couverture du livre « Le romantique » de William Boyd aux éditions Seuil

    Catherine Giry-Deloison sur Le romantique de William Boyd

    Depuis « Un Anglais sous les Tropiques » (1984), William Boyd ne cesse de se réinventer pour embarquer ses fidèles lecteurs sous toutes les latitudes et à toutes les époques.
    Le point de départ de son dernier roman est né de la découverte de l'autobiographie d'un obscur Cashel Greville Ross....
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    Depuis « Un Anglais sous les Tropiques » (1984), William Boyd ne cesse de se réinventer pour embarquer ses fidèles lecteurs sous toutes les latitudes et à toutes les époques.
    Le point de départ de son dernier roman est né de la découverte de l'autobiographie d'un obscur Cashel Greville Ross. Intrigué par cette trouvaille incomplète, l'auteur britannique entreprend, comme il le souligne dans le prologue, « d'aller au-delà des faits avérés, d'en franchir les barrières », ce que seule la fiction permet. Et son imagination à supposer ce que fut l'existence de son personnage ne déçoit pas.
    L'enfance irlandaise de Cashel qui naquit en 1799 est fondée sur un mensonge, celui d'Elspeth, la femme avec laquelle il vit qui affirme être sa tante alors qu'elle n'est autre que sa mère.
    L'enfant, persuadé d'être orphelin, est le fruit des relations adultères entre le seigneur local et la préceptrice des enfants de celui-ci.
    Bouleversé par l'annonce de la vérité sur ses origines, il fuit, s'engage dans l'armée anglaise et part combattre à Waterloo, bataille de sinistre mémoire pour les Français mais qui est une épreuve décisive pour l'adolescent auréolé d'une belle médaille et marqué par une blessure à la jambe.
    De retour chez sa mère pour se faire dorloter, Cashel, qui a décidément la bougeotte, part pour les Indes comme officier dans l'armée.
    De nombreuses expériences professionnelles et des rencontres surprenantes se succéderont tout au long de ses multiples périples, de l'Afrique aux États-Unis en passant par l'Italie où naît un amour indestructible avec une belle comtesse.
    Sous la plume puissamment romanesque et teintée d'humour de William Boyd, Cashel est un personnage diablement attachant que nous suivons avec une quasi-addiction dans ses pérégrinations, ses états d'âme et ses choix souvent dictés par le cœur plus que par la raison.
    Au-delà du portrait très réussi d'un honnête homme, tellement probe qu'il en devient parfois naïf, l'auteur nous plonge dans un 19e siècle où l'Angleterre, avec son vaste empire né d'une colonisation forcenée, domine le monde avec morgue et absurdité (cf. la répression des indigènes aux Indes).
    « Le Romantique », qui aurait pu s'appeler « L'Éternel amoureux », est un roman « sentimentalo-aventurier » à l'ancienne comme on les aime.

    http://papivore.net/litterature-anglophone/critique-le-romantique-william-boyd-seuil/

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    Couverture du livre « Trio » de William Boyd aux éditions Seuil

    Anita Millot sur Trio de William Boyd

    Elfrida Wing, (écrivaine populaire considérée comme « la digne héritière » de Virginia Woolf) n’a pas écrit une ligne depuis son dernier roman, édité il y a une dizaine d’années. Elfrida neutralise ses angoisses à l’aide de vodka-orange au petit-déjeuner … Elle est l’épouse du réalisateur Reggie...
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    Elfrida Wing, (écrivaine populaire considérée comme « la digne héritière » de Virginia Woolf) n’a pas écrit une ligne depuis son dernier roman, édité il y a une dizaine d’années. Elfrida neutralise ses angoisses à l’aide de vodka-orange au petit-déjeuner … Elle est l’épouse du réalisateur Reggie Tipton (qui tient à ce qu’on l’appelle Rodrigo et non Reggie …)

    Talbot Kydd (producteur) a toujours en tête les cruels sous-entendus de son père (à la fort luxuriante chevelure) devant sa calvitie précoce, alors qu’il luttait contre de douloureux complexes, à l’âge de vingt-cinq ans … (Talbot est à présent un homme « mûr », qui a réussi sa carrière, plus proche de l’hiver de sa vie que du printemps …)

    Anny Viklund, jeune actrice américaine de vingt-huit ans (d’origine suédoise) a tendance à « s’éparpiller » sentimentalement. Les ennuis vont commencer quand Cornell Weekes (son ex-mari caché) va échapper à ses surveillants lors d’une audience, alors qu’il purge une peine de prison en Californie (et tenter d’entrer en contact avec elle en Angleterre, ce qui attire l’attention du FBI et de la CIA …) Cornell Weekes est un terroriste.

    Nous sommes à Brighton (UK) en 1968, sur les lieux d’un tournage … Chacun des protagonistes va voir son existence complètement bouleversée par les évènements … Un roman agréable à lire (non dénué d’humour …) à l’écriture sobre et fluide. Et même si le déroulement de l’intrigue ne m’a pas véritablement passionnée, j’ai passé un bon moment de lecture. Sans coup de coeur toutefois …

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    Couverture du livre « Trio » de William Boyd aux éditions Seuil

    Salix_alba sur Trio de William Boyd

    Avec ce titre," Trio " et comme acception: un groupe de trois personnes indépendantes mais liées à un objectif commun – un film – ; je vais découvrir trois personnages chacun doté d'un profil atypique, naviguant dans le monde du cinéma. Avec de fait, son lot d'hypocrisie, de l'apparence de...
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    Avec ce titre," Trio " et comme acception: un groupe de trois personnes indépendantes mais liées à un objectif commun – un film – ; je vais découvrir trois personnages chacun doté d'un profil atypique, naviguant dans le monde du cinéma. Avec de fait, son lot d'hypocrisie, de l'apparence de rigueur où virevoltent les parasites, dans l'air des studios. Un lieu, la station balnéaire de Brighton, la période l'été 1968 et l'action la création d'un film : L'Échelle pour la lune d'Émily Bracegirdle.

    " William Boyd " à l'appui de trois rôles, met en exergue, ce monde de la vanité dont le seul fil conducteur consiste à utiliser en permanence la dissimulation, la sournoiserie voire la trahison. Et effectivement chacun garde dans sa sphère privé sa vraie personnalité, car chacun mène un double jeu. Bref le jeu de leur artificialité à l'égard de leur personnage public.

    Le producteur, Talbot Kydd, doit gérer toutes les complications du tournage, aussi bien avec les acteurs, les techniciens mais également avec son associé ; et surtout cacher son homosexualité. Anny Vicklund, jeune artiste américaine, traîne un handicap lourd à porter, son ex-mari terroriste qui cherche à s'exiler et qui a besoin de fonds ; d'autant que pour tenir psychologiquement avec sa vie professionnelle et privée, elle absorbe régulièrement une grande quantité de médicaments. Enfin la femme du metteur en scène, Elfrida Wing, adoratrice de " Virginia Woolf ", qui boit pour écrire un roman sur le dernier jour de cette grande auteure, et ainsi éviter l'angoisse de la page blanche, et finalement voir des mots noirs sur une page blanche.

    Déçu je suis par ce roman, qui laisse se croiser les turpitudes de chacun des protagonistes, y compris de quelques autres personnages haut en couleur. Mais je trouve, que ce récit tombent trop facilement dans les bassesses avec tous ces protagonistes, et utilise sans vergogne les hyperboles avec toutes les addictions qui parsèment ce roman. De ce fait, je suis resté sur le côté de la route.