"On peut avoir un fou rire alors qu’on croule sous les questionnements existentiels"
Les Trémières : quel joli nom pour une maison qui sent bon les vacances ! Entre 1959 et 2015, cette maison a vu passer du monde et a été le théâtre de bons et de tristes moments. C’est l’histoire de cette maison qui nous est racontée.
L’histoire commence par la fin, en 2015 alors que Julie s’apprête à y passer son dernier été. En effet, la maison risque d’être vendue. C’est un été éprouvant pour Julie, enceinte, qui passe son premier été sans son compagnon Thomas, décédé dans un accident de voiture. Elle va découvrir qu’un secret plane dans la chambre jaune : une promesse faite il y a longtemps de ne jamais la repeindre….
J’ai vraiment passé un très bon moment de lecture ! Idéal en cette rentrée pour se sentir encore un peu en vacances. C’est une belle histoire, touchante et émouvante. L’histoire d’une maison de famille et de ses habitants ! J’aime beaucoup les dessins, très aérés, assez souvent centrés sur les visages et les émotions des personnages.
Cette bande dessinée a fait l’objet d’une première publication en 2019 sous le titre « La maison de la plage » aux éditions Marabulles.
Une très très jolie bande dessinée ! A découvrir sans tarder !
Julie, trentenaire parisienne enceinte de sept mois et demi, tente de surmonter la perte de son compagnon décédé quelques mois plus tôt. Julie, semble plongée dans un spleen.
Lorsque son oncle Albert choisit de vendre la maison de famille en Loire-Atlantique, tous se réunissent une dernière fois dans ces lieux empreints de nostalgie.
Pour chacun, des souvenirs de jeunesse remontent à la surface nourrissant des rancoeurs ou des regrets, les murs de la maison témoignent de cette époque à travers la couleurs des papiers peints et des traces cachées.
Une chronique familial, de beaux portraits, comment accepter de voir partir la maison familiale dans laquelle se nichent de multiples souvenirs, des vacances, des rires et des pleurs, des rencontres et des premiers émois d’adolescents, tous le monde n'est pas accord pour se séparer de cette maison, la famille risque-t-elle pas se déchirer devant ce dilemme ? Secret, Révélations, Famille, Nostalgie, une mise en page et un découpage doux.
2015
C'est le début de l'été. Julie et sa sœur Coline rouvrent "Les trémières", la maison de vacances. Un moment particulier pour Julie, enceinte et qui vient de perdre son mari mort dans un accident de voiture. C'est l'occasion d'être entouré par la famille, de faire revivre les souvenirs d'enfance partagés dans cette maison qui a un passé, une histoire... Et que l'oncle Albert veut revendre.
Si tu n'as pas lu "La maison de la plage", album paru chez Marabulles en 2019, remercie Grand Angle pour cette jolie réédition. Une nouvelle couv, un nouveau titre et on retrouve Séverine Vidal pour un récit touchant, qui place une maison d'été au centre de plusieurs vies. Des secrets, des espoirs, des regrets pour des personnages qui sonnent vrai comme toujours avec la scénariste appréciée dans Le plongeon, Les pays d'Amir, Un monde si grand, Le seul endroit et tant d'autres !
On y retrouve également Victor L. Pinel, le dessinateur espagnol de Échecs, comme dans Le plongeon. Ce duo fonctionne bien : personnages sensibles plein d'humanité; situations intimes émouvantes et sincères, et des histoires de vie, de 1959 à 2015 qui ont comme point commun une maison de vacances.
Et si on donnait le vrai départ de l'été ? Un peu d'insouciance, de légèreté comme si ces vacances allaient nous libérer d'un poids. Cette belle réédition, signée Grand Angle, est l'album idéal pour se lancer.
Et si on voyait la vie comme un gigantesque jeu d’échecs ? C’est le pari réussi de ce récit choral où tous les personnages évoluent, sans le savoir, autour de Samir et Mme Dubois. Et s’il était nécessaire d’échouer pour mieux avancer ? C’est ce qui arrive à tous les personnages qui sont en situation d’échec au niveau personnel et c’est finalement cela qui permet que les choses changent.
C’est une bande dessinée feel-good, dont la lecture est très agréable. Je la qualifierai d’un joyeux mélange entre la bande dessinée « Malgré tout » et un livre de développement personnel. Un très bon moment de lecture !
Et si les échecs étaient la clé du bonheur ?
Extrait : « L ‘échec peut arriver à tout moment. Mais même si tu échoues…il faut jouer pour créer une opportunité. »
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