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Quel plaisir d’avoir retrouvé cet auteur dont j’avais apprécié l’humour dans son précédent roman, Harold Cummings prend la tangente.
Max Lurie, la trentaine, est un phénomène du net. Avec son podcast dans lequel il raconte des épisodes de sa vie, il rassemble plus de soixante milles abonnés. Sa relation avec Anne, ses tentatives pour créer du lien avec un SDF, la maladie de son père, son agression, sa carrière passée de psychologue, son passé d’écrivain, son frère jumeau... Max exploite absolument toute sa vie pour en faire des épisodes savoureux qui passionnent ses auditeurs de plus en plus nombreux. Et qu’importe s’il doit inventer de toute pièce des événements captivants pour retenir l’attention.
Jusqu’où Max pourra-t-il aller sans que ce double virtuel ne prenne toute la place et ne l’entraîne vers des situations incontrôlables ?
Intéressante réflexion sur le pouvoir du virtuel et des réseaux sociaux qui conduisent à inventer des vies plus intéressantes qu’elles ne sont en réalité. L’auteur le fait avec beaucoup d’humour et de recul. Il explore les raisons du succès mais aussi son impitoyable revers qui fait perdre le sens des réalités et qui provoque des répercussions plus ou moins négatives non seulement sur la vie du principal protagoniste mais aussi sur la vie de ceux qui l’entourent et qu’il met en scène.
On lit avec plaisir les podcasts de Max Lurie, en parallèle de sa vie, cherchant les liens entre les deux.
J’apprécie décidément beaucoup cet auteur, son humour, son style et sa manière d’explorer des situations très actuelles avec une fausse légèreté qui amène le lecteur à s’interroger sur son propre rapport à la vie, aux autres et à l’image qu’on donne de nous à travers les réseaux sociaux.
Voici une lecture dynamique qui donne la pêche de par son rythme et des répliques vives du personnage principale qui anime un podcast. dans lequel il aborde plusieurs sujets essentiellement ses expériences et sa vie qu’il modifie un peu pour rendre le podcast plus attrayant comme s’inventer un frère jumeau et peut-être une petite amie.
Si le ton de ses podcasts est léger sur une vie entre fiction et réalité, la maladie d’Alzeimer de son père, les plaintes de sa mère qu'il essaie de fuir, son amour pour sa grande soeur ainsi que son mari et surtout son approche de Jack, un SDF au bas de son immeuble, lui font se poser beaucoup de questions, le font mûrir (il était temps à 33 ans). Max se révèle être un personnage très humain qui malgré son podcast centré sur sa personne s’intéresse aux personnes autour de lui et à travers ses questionnements modifie son podcast.
Une agréable lecture qui s’est avérée être moins légère que ce que je pensais avec un personnage attendrissant et ses nombreuses interrogations sur lui-même mais pas que.
Et si Harold s'était trompé toute sa vie sur ce qu'il voulait vraiment ? Cette insatisfaction le prend alors qu'il a tout pour être heureux. Sa vieillesse est elle en train de le couler ? C'est une totale remise en question qu'il va faire de sa vie. C'est sur un ton d'humour que l'auteur nous embarque dans les 400 coups d'Harold. Avec son écriture mordante, nous allons suivre les péripéties de notre héros, qui vont parfois nous faire bien rire : vol, tatouage, bagarre, insultes ; mais également son cheminement psychologique, à travers toutes ces expériences tentées, afin de retrouver la voie de la sagesse.
Sous des aspects de comédie ce livre pose des questions sur le sens de la vie et sur la façon dont on la mène.
Harold Cummings est un retraité pour qui la vie semble, apparemment, avoir été clémente. Une femme dévouée et aimante, deux enfants, une jolie maison, une vie paisible, un travail qui lui permet d’avoir une vie et une retraite confortables.
Mais Harold se pose des questions. N’est-il pas passé à côté de sa vie et d’expériences intéressantes à force de ne pas oser sortir du droit chemin ? Alors Harold se lance des défis ! Profitant de l’absence de sa femme, Millie, il part en quête d’un autre lui, son double moins prévisible, moins sage. Son vrai moi ?
Nous le suivons donc d’expérience en expérience (se faire tatouer, avoir des rapports tarifés, fumer du crack, voler, se battre...), enchaînant en un laps de temps record tout ce qu’il n’a jamais osé faire.
Drôle, incisif, cynique, le roman de Steven Boykey Sidley raconte le temps qui passe, les chemins qu’on choisit de prendre, notre rapport aux événements et aux personnes. Harold est un père qui pense avoir fait ce qu’il fallait pour élever ses enfants, mais les connait-il vraiment, ont-ils créé de vrais liens ? Il semble que non. Et Millie, sa femme, la connait-il si bien qu’il le pense, n’aspire-t-elle pas elle aussi à autre chose ?
J’ai trouvé ce livre profondément mélancolique sous des dehors amusants. Les situations cocasses se succèdent mais laissent chaque fois un fond d’amertume car finalement Harold remet en question toute son existence. Et peut-il vraiment rattraper le temps perdu et revenir sur ce qu’il lui semble avoir raté ?
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