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Comment faire civilisation dans un monde apocalyptique dans lequel il n'y a plus de règles ?
Dans cet album du Label 619, on passe en mode survie dans un bidonville. Ici les règles de la rue s'appliquent. C'est sombre, glauque, ultra violent avec un petit côté fantastique. Dans une narration percutante, Petit Rapace vient questionner les impacts du harcèlement et de la vengeance car ce monde n'est pas si fictif que ça finalement...
Graphiquement très street. Les traits ronds, les couleurs contrastent avec l'univers dur qui nous est dépeint.
Un tome 1 qui laisse un peu sur sa faim, à voir sur la suite de la série.
Et on ne va pas se mentir, on sent bien l'influence de Run !
Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD - Merci à Lecteurs.com et aux Editions Rue de Sèvres/Label 619 pour l'envoi
De la violence gratuite dans un décor flashy futuriste, ambiance street art. Il y a un vrai style, il faut aimer... Perso, je n'ai pas accroché, et la saga s'arrêtera au 1er tome pour moi.
On retrouve bien dans ce premier tome de "Slum Kids" la patte et le savoir-faire du label 619 : une ambiance pulp, un découpage très dynamique et un côté coloré qui cache un ton bien plus sombre. J'ai apprécié le dessin de Petit Rapace et sa mise en scène très maîtrisée, l'album se lit d'une traite sans vraiment de temps mort. Je suis en revanche plus dubitatif sur le scénario qui enchaîne les scènes d'action très violentes. C'est certes le cas dans d'autres productions du label, mais en général avec plus de fond et/ou plus d'humour pour dédramatiser tout ça. Ici ça m'a semblé un peu gratuit, j'espère que les prochains tomes me feront mentir sur ce point !
(Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024)
https://www.instagram.com/p/C4V2IxXN7Qp/
L’histoire se situe dans un bidon ville , univers ultra violent installé sur les flancs d’une décharge à ciel ouvert à la périphérie d’une mégalopole qui n’est pas nommée, à une époque qui n’est pas précisée. On y croise des bandes rivales de gamins des rues à la dérive qui se livrent une guerre de territoire de plus en plus violente dont dépend leur survie. On y croise également des adultes corrompus sans aucun scrupule qui se livrent à tous genres de trafics pour se faire de l’argent.
Deux bandes rivales s’affrontent plus particulièrement depuis toujours, celles d’Eingyi « Les Microbes » et celle de Stigma qui ont pris Lombric, le plus fragile des « Microbes » comme tête de Turc, destinataire de leur violence aveugle et gratuite.
Lorsque Eingyi ,Bambi et Lombric font le mauvais choix de voler l’argent que deux gros trafiquants devaient remettre à leur dealer, les choses vont se compliquer, leur échapper et méchamment déraper, remettant à plus tard leur rêve d’une vie meilleure.
Simon Thuillier dit « Petit Rapace », jeune artiste nantais signe ici sa première longue histoire en BD qu’il a scénarisé, dessiné et mis en couleurs. Il prend ainsi le temps d’étoffer son histoire et de développer ses personnages. Sa mise en scène est extrêmement dynamique dans toutes les scènes d’action et de combat. Concernant le décor, la décharge est un personnage à part entière. Elle installe une ambiance néfaste qui digère ses habitants. Elle fourmille également de détails qui donnent chair à cet univers ultra violent. La couleur, lumineuse, vient apporter un contraste entre le graphisme cartoonesque , à la limite du manga et le côté glauque de l’histoire.
Slum Kids, au-delà de son univers violent, donne à réfléchir sur le monde qu’on va laisser aux générations futures. Cet album est en quelque sorte un roman d’anticipation qui mérite plusieurs relectures tellement les détails affluent à chaque planche. Tout y est réfléchi et dosé avec talent.
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