Le docteur Knox exerce à Los Angeles dans un dispensaire du quartier déshérité de Skid Row après avoir effectué plusieurs missions en Afrique pour une ONG.
Accompagné d’une infirmière à la peau dure et au cœur tendre, Lydia Torres, il rafistole les paumés, drogués, prostituées et miséreux du coin.
Tout cela ne paye pas le loyer alors la nuit, avec son grand ami Sutter, ancien militaire et propriétaire d’une officine de sécurité haut de gamme, il soigne dans les beaux quartiers ceux qui ne veulent pas avoir affaire à la police et rester discrets : célébrités, criminels.
Cette routine explose le jour où une femme se présente au dispensaire avec son fils en train de faire un choc anaphylactique. Pendant que Knox sauve le garçon, la mère en profite pour disparaitre. Il se retrouve avec un gamin sur les bras mais refuse de faire appel aux services sociaux. Il décide donc de partir à la recherche de cette femme. Les ennuis commencent….
La recherche de cette femme va conduire Knox et son ami Sutter, dans une enquête peuplée de trafiquants d'êtres humains, de truands russes et d’une famille extrêmement puissante.
S’agissant d’un polar, je ne peux vous en dire plus.
Le Docteur Knox est un personnage très attachant avec sa propension à se mettre dans la mouise mu par son altruisme.
Et puis il y a Sutter, son ange gardien, qui va le sauver à de multiples reprises, à tel point même que l’on peut se demander si ce n’est pas lui le vrai héros de ce roman.
Un bon polar, de facture assez classique, qui se lit facilement et si l’on en croit la fin du livre, d’autres aventures du Docteur Knox pourraient bien arriver dans nos librairies un de ces 4.
Est-ce si difficile de réussir un casse ? Oui. Surtout lorsque l'on est entouré d'une équipe recrutée, comme vous, par l'ancien chef, mort bêtement quelques semaines auparavant, et qu'aucun ne vous respecte. Essayez de marcher dans les chaussures du mort ? Non. Imposer un nouveau style ? Non plus. Repartir de zéro est absolument hors de question, pas sur un coup d'une centaine de millions de dollars. Pas sur ce type, Prager, ni sur aucun de ceux d'avant d'ailleurs, car voyez vous, Carr et sa fine équipe ne vole pas n'importe qui. Juste les pourris, mais les gros pourris, ceux qui ne peuvent pas forcément s'offrir les services d'une banque. Donc : barons de la drogue, check. Fourgues de diamants, check. Banquiers responsables de la crise, en cours...
Fin et enlevé, un bon roman qui oscille entre thriller et action, subtil et enjoué. Un très bon moment.
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