Paul-Roger Lina est né en France cent dix ans après Wilhelm Albert WÅodzimierz Apolinary de WÄ
ż-Kostrowicki, en gros : Guillaume Apollinaire. Poète de génie, au verbe particulièrement profond, aimant ou désaimant. Le verbe concis, le verbe précis. Mais surtout vivant à travers l'émotion transm...
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Paul-Roger Lina est né en France cent dix ans après Wilhelm Albert WÅodzimierz Apolinary de WÄ
ż-Kostrowicki, en gros : Guillaume Apollinaire. Poète de génie, au verbe particulièrement profond, aimant ou désaimant. Le verbe concis, le verbe précis. Mais surtout vivant à travers l'émotion transmise au lecteur – sans oublier que l'écrivain destine son livre aux lecteurs mais ne l'écrit pas pour eux. C'est tout juste si les vocables assemblés ne dansent pas extatiques dans leur transe d'entrechocs : l'un amène le suivant et ainsi de suite ; ils sont complémentaires ; ils doivent, tout en respectant réciproquement leur sonorité respective, se télescoper pour, tous ensemble, créer l'eurythmie : tel est le dessein de l'auteur, sa vie. Aussi nombreux qu'on puisse les trouver, les vocables, doublés par leur moult sens de soie, sont les domaines auxquels il porte intérêt. Il accorde désormais sa plume pour jouer une partition de littérature. Il en coule un amour pur, parfois l'amour de la haine, ainsi qu'une exhaustivité de sentiments. Et c'est ce qu'il faut comprendre. Et l'ironie.