Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Ce polar signé Tom King nous offre une enquête sous haute tension, au cœur d'un des conflits géopolitique les plus sensibles que le vingt et unième siecle ait connu.
J'ai grandement apprécié ce récit que j'ai trouvé extrêmement puissant. King pose un regard critique et réaliste sur la crise géopolitique survenue dans le pays.
S'il nous montre le visage chaotique mais authentique d'une irak subissant l'invasion américaine il aborde de manière objective la position et les décisions pas toujours glorieuses des USA.
Graphiquement, Mitch Gerads nous propose un travail toujours aussi impeccable. Par son trait détaillé et l'usage de teintes particulièrement adaptées, il nous imprègne de cet atmosphère Bagdadi poisseux et poussiéreux.
En bref, voilà un récit vers lequel je ne serai pas aller s'il n'était pas sortie en Nomad et qui s'avère être un excellent titre. Une lecture que je ne peux que conseiller.
Je vais prendre le contre-pied de beaucoup, mais moi, j'ai bien apprécié ce titre.
Prenant place à la période de Batman Année Un, King nous livre ce qui pourrait s'apparenter au premier face à face entre le Joker et son meilleur ennemi.
Mêlant psychologie et horreur, le lecteur déambule dans les rues sombres de Gotham pour un jeu du chat et de la souris aussi captivant qu'angoissant.
Le traitement du Joker est vraiment bien pensé, un homme fou qui mène son monde à la baguette sans toujours avoir des idées bien précises si ce n'est de ce faire rire. Cest pour moi une des images joker que je me fait et cette représentation lui colle a merveille.
J'ai particulièrement aprecié également sa naration qui se fait par le biais de case façon film muet et qui sert complètement le pan horrifique du récit.
Si j'aurais voulu en apprendre plus sur le Joker avec ce récit qui peut s'apparenter à un "Année Un" du personnage, il n'empêche que cet album n'en reste pas moins solide et divertissant.
Graphiquement, le scénario horrifique voulu par King nous plonge dans un Gotham un peu style film noir des années 30. Ce ressenti est exacerbé par les magnifiques dessins et couleurs d'un Mitch Gerads des grands jours !
Par contre, faut définitivement arrêter de foutre des @%#$ de #€#! Partout, c'est extrêmement irritant, ça pourrit complètement les dialogues et me fait sortir de ma lecture... je ne comprends pas l'intérêt, d'autant que c'est une lecture pour public averti donc autant assumer jusqu'au bout bordel de #€&!*.
En bref, un album qui sans être incontournable fait très très bien le taf !
JOKER : THE WINNING CARD explore les débuts de Batman et du Joker.
L’intrigue se déroule à une époque où Bruce Wayne est en pleine quête de lui-même, façonne et apprivoise le justicier masqué qu’il deviendra. Pendant ce temps, Gordon se retrouve face à une menace inédite : un clown psychopathe qui fait sombrer Gotham dans le cauchemar et la terreur.
« Le Joker n’est pas un criminel qu’on traque avec un badge, les procédures de police ne l’arrêteront pas. Le type est profondément détraqué. Je suis incapable d’anticiper sa prochaine pulsion sadique. »
Les premières confrontations entre Batman et le Joker révèlent comment ces deux personnages se sont construits l’un par rapport à l’autre. La folie meurtrière du Joker pousse Batman à repousser ses propres limites, lui imposant de définir et d’affiner son rôle de protecteur de Gotham.
« Quelle heure est-il ? Tu crois qu’il est déjà minuit ? »
Le récit aborde des thèmes tels que la peur, la folie, la justice, la manipulation. Il explore aussi les obsessions qui hantent ces deux personnages. De plus, il met en lumière la psychologie démoniaque du Joker : un esprit machiavélique, un goût pour le chaos et un plaisir pour les énigmes qui sèment la confusion et le chaos dans Gotham.
Le scénario se teinte de noirceur et de violence, soutenu par un graphisme tout aussi sombre enveloppant Gotham dans une atmosphère oppressante et angoissante. Les traits du Joker, et ses expressions faciales glaçantes, traduisent parfaitement la folie qui l’habite.
C’est une histoire sombre et fascinante, une partie d’échecs entre les deux personnages où chacun tente de déjouer les plans de l’autre.
Le Joker fait partie des personnages les plus charismatiques, énigmatiques de l’univers DC. Il est l’un des premiers noms auxquels on pense quand il s’agit d’un méchant. Il est le MAL. Je le connais plus sur les écrans que dans les pages des comics. Impossible pour moi de restituer cet album dans la mythologique « Batman ». J’en parlerai donc de mon sentiment de lecture.
Le graphisme est vraiment très fort, jouant malicieusement sur le miroir entre le chevalier noir et le fou blanc. Le premier cache son visage, sa véritable nature derrière un masque et un traumatisme. Le second se dévoile dans toute sa folie. Mitch Gerads joue sur cet aspect, ce qui renforce la confrontation permanente entre ces deux êtres. Tous les deux sont aveuglés par une certaine folie et la rage est présente autant chez l’un que chez l’autre. La narration est musclée, portée par des couleurs contrastées.
Ce qui marque également c’est le travail de la voix du Joker. Dans les premières pages, ses dialogues ne sont pas dans des bulles mais dans des cases sur fond noir. La parole est séparée du corps. Cette coupure nous amène a nous concentrer sur le texte, sur la violence, la férocité, la cruauté de cet homme. Alors quand la mise en scène retrouve une forme classique, on entend le rire du Joker différemment. Cette impression est vraiment une belle réussite car ce procédé ouvre le comics et nous amène vers le Joker autrement.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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