Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Les éditions Grasset publient depuis quelques années des témoignages de rescapées de la Shoah. Des textes sobres, écrits souvent à quatre mains (ici Marie Vaislic est accompagnée par Marion Cocquet), qui transmettent un parcours de vie. Un seul témoignage ne résume pas le génocides des juifs de France. Mais chaque voix permet de saisir un peu mieux une époque, une mentalité. Outre les faits, le témoignage de Marie Vaislic est animé par la nécessité de ne pas oublier, de ne pas minimiser ce qui s'est passé. Outre les faits, ce livre nous montre ce que Marie et ses parents pouvaient savoir, ce que l'adolescente qu'elle était connaissait de ses origines, de la place de la culture juive. Qu'est-ce qu'être juif, juive ? Comme elle le dit, c'est la guerre, la France de Vichy qui lui a appris cela.
Marie Vaislic raconte son parcours, le quotidien dans les camps, les rumeurs se propageant et une fois, la guerre terminée, ce qui reste. En parlant de son mariage avec Jean, également déporté, elle partage les questions de couple complètement soumises au traumatisme. Avoir des enfants ? Mais si les nazis revenaient... La peur ne s'éteint pas. Il y a une force dans ce livre, une voix qui se fait entendre et transmettre toute la violence de la tragédie vécue. Ponctuellement, elle rappelle la présence des habitants autour des camps, de cette foule qui, une fois la guerre terminée, disait qu'elle n'avait rien vu.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle