La confrérie des giflés – Jean-Luc Gaget
Lorsque Jérémie Soldatini se fait gifler dans un bar par un inconnu qui prétend s’appeler Nitch, il ne dit rien et tourne les talons.
Nous sommes d’accord, on ne gifle pas sans motif valable.
Cette gifle qui le hante et qui lui est insupportable le rapporte à des souvenirs et ne veut pas laisser passer cet incident.
Aussi, il va faire appel à Hervé Dejaemble qui est à la fois détective privé et plume pour découvrir qui est cet homme et pourquoi il a été giflé.
Jean-Luc Gaget est scénariste et dialoguiste et la confrérie des giflés est son premier roman.
La promotion de son livre, parle et je ne peux reprendre la tournure d’un roman métaphysico-humoristique, d’une érudition et virtuosité impressionnante.
Très belle maîtrise des dialogues dans une écriture inspirée entre drame, humour, polar, psychologie à la portée de tous. Tous les ingrédients sont réunis autour des protagonistes qui s’entrecroisent et qui font ménages.
Je retrouve personnellement de la patte humoristique à la Boris Vian (l’écume des jours) et savoureux mélange d’Herman Melville (Bartleby le scribe).
Prix Le Vaudeville et Cheval Blanc 2022. En lice pour un troisième prix.
Très très bon roman et coup de cœur !
Bonjour,
J'ai reçu en cadeau ce 1er roman de Jean-Luc Gaget et je l'ai lu avec attention. On découvre comment "une gifle" administrée par un inconnu peut laisser son empreinte indélébile sur celui qui la reçoit et bousculer sa vie. Livre à l'humour pince sans rire que l'auteur a exercé sur ses adaptations précédentes, notamment pour le scénario du film "l'effet aquatique" de Solveig Anspach, d'ailleurs un clin d'oeil est dédié à cette réalisatrice trop tôt disparue.
La confrérie des giflés de Jean-Luc Gaget.
Jérémie Soldatini est giflé , sans raison apparente par un inconnu. Resté sans réaction, cette gifle l’obsède, au point qu’il engage un détective pour retrouver le gifleur . Pseudo polar, on navigue dans un monde aussi loufoque qu’absurde. Entouré de personnages tout aussi déjantés. Un beau style littéraire, un vocabulaire riche: l’auteur manie l’humour aussi bien que les réflexions philosophiques. On s’amuse à la lecture de ce premier roman. @editionsjclattes
Lorsque Jérémy Soldatini reçoit une gifle dans un bar de la part d’un homme qui se fait appeler Nitch, son monde vacille. Car ce Nitch, commissaire d’expositions de son état, est un parfait inconnu pour Jérémy, la baffe absolument non motivée ou justifiée. C’est un geste gratuit qui s’est achevé par la fuite de Jérémy qui n’a même pas répliqué ni tenté de comprendre pourquoi cela lui arrivait à lui. Et depuis cela le hante, comme les fantômes d’autres gifles qu’il a reçu au cours de sa vie. Pour éclaircir l’affaire, Jérémy va faire appel à un drôle de détective privé, le baron Hervé Dejeambe. Cette quête sera émaillée de rencontres surprenantes et loufoques.
Comment qualifier ce récit ? Drôle ? Sans aucun doute ! Absurde ? Parfaitement ! Gentiment dingue ? Pour le moins ! Inventif ? Certainement ! Déroutant ? Carrément ! Mais on ne peut s’empêcher de tourner les pages de ce roman porté par des personnages aussi attachants que bizarres et par une floppée de coïncidences et de hasards hautement improbables mais auxquels on a pourtant furieusement envie d’adhérer.
C’est un premier roman plein de couleurs, de truculence, de vie. Un roman qui fait beaucoup de bien et à la lecture duquel on rit beaucoup tout en attendant la prochaine péripétie qui entraînera notre héros encore plus loin dans l’absurde.
Jean-Luc Gaget a l’art de la formule, de la phrase qui fait mouche, de l’aphorisme percutant. On se laisse totalement embarquer dans cette histoire aux situations toutes plus rocambolesques les unes que les autres. C’est terriblement divertissant.
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