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Quatre nouvelles qui nous montrent les travers de notre société : drogue, argent, terrorisme. Un père ne sait comment réagir face à son fils qui se drogue. Une petite fille très attachée à son cheval alors que celui-ci meurt. L'équarisseur vient et lui fait croire que son cheval va être entérré. Les parents sont absents, laissent la petite se débrouiller, seul l'argent compte. Un mendiant arrive dans une petite ville et réussit à se faire aimer par tous malgré ses insultes envers les passants. Ce n'est en fait qu'un rôle. La dernière nouvelle est plutôt du style science-fiction. Une guerre éclate entre éditeurs. je n'ai pas adhéré du tout, c'est resté incompréhensible. Langage souvent cru pour le reste.
Quatre nouvelles qui nous montrent les travers de notre société : drogue, argent, terrorisme. Un père ne sait comment réagir face à son fils qui se drogue. Une petite fille très attachée à son cheval alors que celui-ci meurt. L'équarisseur vient et lui fait croire que son cheval va être entérré. Les parents sont absents, laissent la petite se débrouiller, seul l'argent compte. Un mendiant arrive dans une petite ville et réussit à se faire aimer par tous malgré ses insultes envers les passants. Ce n'est en fait qu'un rôle. La dernière nouvelle est plutôt du style science-fiction. Une guerre éclate entre éditeurs. je n'ai pas adhéré du tout, c'est resté incompréhensible. Langage souvent cru pour le reste.
Quelle claque, quelle réussite !
Bon certes, la fin vous laissera sur votre faim, mais il serait injuste de laisser 2 pages en ternir 144. Donc ce sont ces 144 premières pages qui l'emportent.
On ressort de cette lecture en ayant vu un film, des images très claires dans la tête, ce qui est déjà très fort.
On se dit aussi que décidément, la littérature noire, c'est autre chose que la blanche. Réussir à créer quelque chose d'atypique, de déroutant, c'est quand même plus valeureux qu'un texte germanopratin qui se regarde le nombril. Jean-Bernard Pouy a créé une intrigue très originale, angoissante, sur laquelle il ne vaut peut-être mieux rien savoir avant de se faire embarquer.
Je trouve que c'est un livre qui pourrait être proposé en fin de collège ou au lycée. C'est tout à fait aussi réussi qu'un Fred Vargas, alors changeons un peu nos habitudes.
Le rythme du titre "Train perdu wagon mort" m'a fait penser au titre "Chiens perdus sans collier", voilà je l'aurai dit.
M. Jean-Bernard Pouy est un des incontournables du polar français, et « 1280 âmes » est le premier roman de cet auteur que je lis.
Il parle dans ce livre de l’amour des livres, le héros, Pierre de Gondol, est un libraire parisien, fin connaisseur de toutes les littératures, véritable fou de livres. Alors quand un de ses clients l’interroge sur 1275 âmes, titre français d'un roman de Jim Thompson intitulé en version originale « Pop 1280 », il est de suite intrigué et décide de se lancer sur la trace des 5 âmes disparues. Sa quête le mènera dans les éditions originales et les traductions du roman, et même jusqu'aux États-Unis, les ouinited states comme le dirait le narrateur.
L’enquête est un prétexte qui permet au romancier de nous raconter son amour des livres en déployant sa plume inventive, remplie d’un style bien caractéristique, tout en nous croquant des personnages infiniment drôles (mention spéciale à Iris et ses performances théâtrales, celle à Vire autour de l’andouille étant irrésistible).
En bref, une plume savoureuse haute en couleurs qui m’a donné envie de poursuivre la découverte de M. Pouy.
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