Une sublime adaptation qui donne une nouvelle dimension au chef-d’œuvre de l’écrivain britannique
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Une sublime adaptation qui donne une nouvelle dimension au chef-d’œuvre de l’écrivain britannique
1984, Le meilleur des mondes, Tous à Zanzibar, De la Terre à la Lune : quels sont les 10 romans d’anticipation incontournables ? - lecteurs.com
Nouvelle traduction d'une œuvre culte qui parle si bien du temps présent...
Lecteurs.com est allé à la rencontre de personnalités et leur avons demandé s’ils cachaient un livre dans leur sac ! Que représente pour eux la lecture ? Ont-ils un conseil à nous donner ? Cette semaine, Matthias Dandois, quadruple champion du monde de BMX, s’est prêté au jeu et a ouvert son sac.
Je n'avais jamais lu ce roman-culte de 1972 et le découvrir en BD était pour moi une façon de combler cette lacune.
Auteur visionnaire avec ses machines à écrire des romans qui se substituent aux écrivains, et son « parlécrire » remplaçant l'écriture manuscrite, George Orwell nous livre une dystopie qui imagine une société hiérarchisée, appuyée sur la pauvreté et l'ignorance. Fin sociologue, il prédit qu'avec la perte d'un mode de pensée empirique, les progrès scientifiques et techniques vont régresser et avec eux, un bien-être que l'on prévoyait exponentiel. En visionnaire politique, il dépeint un monde régit par trois grandes puissances aux alliances changeantes qui se feront la guerre en permanence. Et avec son analyse très acide des effets psychologiques de cette société « enrégimentée » sur les Hommes, il anticipe leur choix à venir de rester en vie, plutôt que de rester humains.
Le roman, tout percutant qu'il est, m'a semblé quand même assez vieillot et surtout particulièrement pessimiste quant à l‘avenir de notre Société. Mais il est bien typique des questionnements des années 70 et en ça, il se fait le témoin de cette idéologie du siècle passé, avec sa façon très sombre de prévoir l'évolution de l'Humanité.
Les illustrations de Fido Nesti sont aussi noires que le texte et certaines scènes de torture sont difficiles. Mais elles reflètent bien l'état d'esprit d'Orwell et redonnent corps à ce roman qui a influencé toute une génération et restera une référence.
Une lecture qui m'a semblé parfois longue mais que je ne regrette pas d'avoir achevée et qu'il serait salutaire de lire ou de relire, pour garder un oeil avisé sur les dérives de la pensée collective « influencée » qui menace notre individualité.
Comment ne pas relire Orwell en ces temps politiquement et technologiquement instables...
Winston a la lourde responsabilité de réécrire l’Histoire. Il passe son temps à écrire et réécrire le passé dans les archives et articles de journaux. Il sait que le gouvernement ment en permanence au peuple. Lui-même ne sait plus ce qui est réel ou non. Une haine profonde envers le gouvernement se cache en son for intérieur, ou du moins, il essaye de la cacher. Car, Big Brother, voit tout, entend tout et sait tout. Le moindre rictus, la moindre allusion, absolument tout est interprété.
Winston va alors commettre, graduellement, des actes qui, aux yeux de la société, sont considérés comme des crimes. Jusqu’où va-t-il aller ?
Mais surtout, va-t-il se faire attraper ?
George Orwell avait déjà réussi à anticiper bien des choses en 1949 : l'appauvrissement de la langue, la surveillance des personnes à travers des écrans, la manipulation des foules grâce aux médias, etc.
La société totalitaire décrite est saisissante et terrifiante, car elle nous rappelle la nôtre à bien des égards. Et pourtant, nous ne sommes pas dans un État totalitaire. Mais, les “proles” ou prolétaires dans le roman, ne se sentent pas oppressés par leur gouvernement non plus…
L’auteur nous explique pas à pas les rouages de cette société et nous suivons avec crainte Winston qui devient un paria. On sent qu’il va finir par se faire attraper et on croirait même que lui-même cherche à se faire attraper.
Au départ, on a du mal à le comprendre tellement il est haineux. Cependant, au fur et à mesure qu’on avance dans le roman, on comprend pourquoi et comment il a pu devenir ainsi.
Ce qui m’a le plus intéressée et fascinée est la “novlangue”, cette nouvelle version de la langue, appauvrie et dont le but est d’appauvrir la Pensée. Comment exprimer une idée ou une émotion quand les mots pour décrire celles-ci n’existent plus ?
Toutefois, malgré la richesse de ce texte et la réflexion que celui-ci nous amène à porter sur notre propre société, je dois admettre être assez déçue. Je ne sais pas si cela vient de mes attentes, car il faut dire qu’avec tous les échos et ce que l’on m’en a dit, je m’attendais à “mieux” et surtout, à être davantage saisie. Il faut dire que le roman est très lent et assez répétitif. L’auteur revient sur les mêmes idées et concepts à plusieurs reprises pour les ré-expliquer ou encore les expliciter (même si je ne trouvais pas forcément cela nécessaire, car l’on pouvait les déduire de nous-mêmes).
Ma préférence restera pour la partie 3 du roman, bien que des passages soient répétitifs, mais je ne vous dirai pas pourquoi sinon, ce serait spoiler. En tout cas, j’ai adoré les conversations entre O’ Brien et Winston…
Une dystopie intemporelle qui expose les dangers du totalitarisme et de la surveillance de masse. Avec son univers oppressant, 1984 reste un chef-d'œuvre incontournable, encore terriblement actuel.
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