Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Alan Cuartero, écrivain dont le premier roman n'a pas connu le succès escompté, se retrouve gardien de la piscine de ses voisins.
Un contexte propice à écrire un roman sérieux, surtout qu'il vient d'apprendre le suicide de son ami d'enfance Max et que sa compagne, Lisa, l'a largué.
Le voilà tourmenté et obsédé par ces 2 événements, il faut être dans la tête d'Alan et donc lire le roman pour arriver à suivre son cheminement, ses pensées, ses idées de nouveau roman, ses dialogues internes face à Claire (Chazal quand il aura du succès) et Lisa (qui bien sûr va se rendre compte de l'absurdité de choisir un autre homme spécialiste de Ronsard plutôt que lui Alan).
Cependant d'autres événements interrompent son monologue intérieur. Ses amis, Jeanne et Florent, ne cessent de lui organiser des dîners, de provoquer des rencontres avec d'autres femmes afin de combler sa soi-disant solitude... il y a 3 parties dans le livre qui correspondent aux 3 rencontres.
Et c'est sans compter des notonectes qui décident de s'inviter dans la piscine et de bouleverser le ph.
Bref Alan est un personnage névrosé, décalé, à l'imagination débordante, qui peut autant lâcher des vérités sur la société que dire des absurdités, sur lesquelles j'ai lâché quelques rires et sans être hilarant, j'ai passé un très bon moment de lecture. humour anti dépression et dont la fin est assez inattendue et bienvenue.
Alan est l'anti-héros par excellence.
Écrivain qui a écrit un premier livre au succès plus qu'incertain, il vient d'être quitté par son amour qui lui conseillait entre autre d'écrire un livre sérieux.
Et il profite de cet été pour s'y mettre, à ce roman sérieux.
J'ai adoré Alan, son histoire, sa dépression, ses idées changeantes.
C'est un livre doux, sensible d'où l'humour n'est pas exclu.
J'étais tellement bien dans cette ambiance, en compagnie d'Alan, que j'ai mis presque huit jours à le lire.
Pas envie de le quitter.
Toujours beaucoup d humour même si la mécanique est la même pour ces différents livres.
Un moment sympathique
Boris boit du petit lait ! Un producteur s’intéresse au scénario qu’il vient d’écrire, « Les Servitudes Silencieuses ». Il l’imagine déjà sur le grand écran : Christophe Honoré à la réalisation, Louis Garrel et Mélanie Thierry au casting, une histoire d’amour puis de désamour en noir et blanc, avec des dialogues profonds et des longs silences… Un pur film d’auteur exigeant et contemplatif, ce sera ça ou alors ça ne sera rien… Mais plus les rendez-vous avec le producteur s’enchaînent, plus les concessions se succèdent, et Boris voit se profiler à l’horizon, de plus en plus nettement, non pas le contour d’une palme, mais d’un navet.
Fabrice Caro est l’un des auteurs les plus drôles de la littérature française de ces derrières années. On pourra objecter que ses romans se ressemblent un peu, toujours le même type de narrateur (un gars paumé qui enchaîne les maladresses et les déconvenues), mais force est de constater qu’il maîtrise bien le sujet. Avec « Journal d’un Scénario », il est question de cinéma, d’un jeune scénariste ambitieux qui se heurte aux réalités douloureuses du cinéma français d’aujourd’hui. Il doit battre en retraite sur tous les plans, pierre après pierre : d’abord le noir et blanc, ce n’est pas possible, cela rebute trop le spectateur. Ensuite, Louis Garrel n’est pas assez « vendeur », trop typé cinéma d’auteur, mieux vaudrait Kad Merad par exemple, et tout sera à l’avenant... Rendez-vous après rendez-vous, mail après mail, « Les Servitudes Silencieuses » (déjà, quel titre pontifiant !) quitte le domaine du cinéma d’auteur exigeant et contemplatif (et au regard des extraits de dialogues, reconnaissons-le, ce film promettait d’être profondément ch …!) pour se rapprocher dangereusement...de la « Soupe aux Choux » ! A chaque fois, Boris se fâche, déprime, puis de rallie aux nouvelles exigences de la production, essayant de s’auto -convaincre lui-même, jusqu’à signer le scénario d’une comédie improbable que même « Les Charlots » de la grande époque auraient reniés ! Renoncement et lâcheté personnifiés, Boris était probablement bien trop sûr de son génie scénaristique au départ, prisonnier de son idée toute faite de ce que doit être un beau film de cinéma, pour ne pas ensuite devoir avaler couleuvres sur couleuvres. Le roman est court, sous forme de journal bien évidemment, très drôle mais aussi fort caustique sur le cinéma français. Certes le livre, avec des dizaines et ses dizaines de références au cinéma, est d’abord une déclaration d’amour au septième art. Mais « qui aime chien châtie bien » et Fabrice Caro, en forçant évidemment le trait, dépeint férocement ce qui abîme ce cinéma hexagonal : les scénarii formatés et paresseux, l’humour de bas étage, les acteurs que l’on cantonne toujours aux même rôles, l’ambition de ratisser largement le public, etc. Lire « Journal d’un Scénario » de Fabrice Caro, ce n’est pas juste se mettre dans la peau d’un looser magnifique qui enchaîne les mésaventures et les désillusions, ce n’est pas juste rire de bon cœur (et un peu cyniquement) à ses malheurs, c’est aussi regarder le cinéma français avec des lunettes trempées dans l’acide sulfurique ! Peu importe que le trait soit forcé, le fond n’est sûrement pas dénué de pertinence.
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