7 ouvrages étonnants et inclassables : des cadeaux surprenants pour Noël !
La vie n'est pas une comédie musicale.Une femme et deux enfants, un emploi, une maison dans un lotissement où s'organisent des barbecues sympas comme tout et des amis qui vous emmènent faire du paddle à Biarritz... Axel pourrait être heureux, mais fait le constat, à 46 ans, que rien ne ressemble jamais à ce qu'on avait espéré. Quand il reçoit un courrier suspect de l'Assurance maladie, le désenchantement tourne à l'angoisse. Et s'il était temps pour lui de tout quitter ? De vivre enfin dans une comédie musicale de Broadway ?Après Le Discours, Fabrice Caro confirme son talent unique de prince de l'humour absurde et mélancolique.
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Entre rattrapage estival et rentrée littéraire, les conseils de lecture du moment
A mourir de rire ! Un humour complétement décalé avec un fil rouge qui fait toujours mouche. Une détente au sommet.
Axel ,46 ans ,reçoit un courrier de la CPAM l'invitant à un test de dépistage du cancer du côlon et s'en inquiète puisque normalement ,ce courrier n'arrive dans les boîtes aux lettres que pour les personnes de plus de 50 ans .Et d'essayer de comprendre pourquoi il en est le destinataire ,si c'est une erreur ou une mauvaise blague du voisin ,peut-être ,qui aimerait qu'ils partent en vacances ensemble .Axel va en profiter pour faire un point sur sa vie et l'imaginer plutôt loin d'ici. Lecture agréable avec certains passages désopilants .
Un broadway de drôleries, de facéties, d'humour décalé. Toujours aussi plaisant à lire. Mon 3ème en 1 mois, je vais faire une longue pause. Quand on commence et en lis trop, on parvient à trouver une lassitude avec un recommencent bien rodé et hilarant. L'effet de surprise n'opère plus. Super livre ...j'ai adoré.
J'ai 47 ans, presque comme Alex, et je n'ai toujours pas reçu la petite enveloppe bleue colorectale. :s
Je sens la pression monter, je vous avoue, je rentre même dans une peur panique...La CPAM aurait elle oublié de m'envoyer le fascicule ? Les défaillances des logiciels ne sont pas toujours égalitaires, BiG BiG angoisse.
Que se cache t il derrière tout ça ? Un coup des reptiliens ?
Une successions de réflexions absurdes, mais toujours cohérentes, avec des runnings gags qui s'entrecroisent.
Le livre est plutôt agréable à lire, assez court (heureusement), fidèle à l'esprit de Zai Zai ou du Discours du même auteur (lisez les Carnets de Cuzco si vous ne connaissez pas Fabcaro, mais a priori, si vous lisez mon commentaire, vous connaissez déjà Fabcaro et n'avez pas besoin de recommandation, de quoi je me mêle ?).
Et pourtant, et pourtant, bien que je sois plutôt un bon candidat pour ce type d'humour, je me suis un peu lassé, et plutôt vite finalement :(.
Peut mieux faire. Non !! Doit mieux faire...
Devait encore être à dessiner des poses lubriques de ses professeurs ?
J'ai également le Moon River dans ma Pile à Lire. On verra ce que ça donne.
Un livre bien écrit avec des notes d'humour prononcées mais pas toujours très fines ou étonnantes.J'avais déjà lu un livre de cet auteur que j'avais apprécié. Il a de bonnes critiques en général. Mais là honnêtement je ne me suis pas beaucoup amusée, le personnage est bien campé mais pas passionnant et ses projections phantasmes etc ne m'ont pas embarquées. Bref déçue.
Alors qu’il n’a que 46 ans, Alex reçoit une enveloppe de la CPAM l’invitant à faire son premier examen de dépistage de cancer colorectal. Cet examen, conseillé après 50 ans, arrive un peu trop tôt pour Alex qui focalise sur cette enveloppe toute son angoisse de vieillir, tous ses regrets de vie non vécues, de choix non faits… Alors qu’autour la vie continue pour tout le monde, lui semble cloué sur place par cette maudite enveloppe qui signe déjà le début de la fin… Tout serait tellement plus simple et enthousiasmant si nous vivions tous dans une immense comédie musicale de Broadway !
Fabrice Caro nous offre avec « Broadway » un roman sans réelle intrigue qui n’est en réalité, comme dans « Le Discours », que le long monologue intérieur d’un homme déboussolé, maladroit et gaffeur, confronté à la peur de vieillir. C’est drôle, très drôle même par moment, d’un humour teinté d’absurde comme j’aime. La plume est enlevée, les chapitres courts, le bon mot n’est jamais loin, au détour d’une phrase ou d’un paragraphe, on s’attend à éclater de rire à tout moment en lisant les névroses de ce type lambda obnubilé par cette enveloppe bleue de la CPAM. Il faut dire qu’en termes de maladresses et de petites lâchetés, Alex se pose là ! Sa fille veut jeter un sort à une rivale amoureuse : il accepte d’aller brûler un cierge pour nuire à la donzelle mais culpabilise à mort de lui avoir peut-être, porté la poisse. Son fils dessine des dessins cochons de ses professeurs, il n’a pas la force de lui faire la morale et au lieu de ça, craque légèrement pour la jolie prof caricaturée. Il veut envoyer un SMS à un vieux pote à propos de ce fameux examen colorectal… et se trompe de destinataire (un grand classique!). Pour fuir ce quotidien fait de bévues, de concessions aux convenances, d’ennui et de graines de courges (c’est déjà l’âge de se soucier de sa prostate), il se rêve à Buenos Aires, vivant de soleil et de terrasse, charmant la belle professeure. Là-bas il est courageux, solaire, débonnaire alors qu’ici, il est falot, lâche, angoissé. Sur le fond, rien de bien original ni très différent du héros du « Discours » qui lui, focalisait sur sa copine et un SMS qui ne venait pas. C’est surtout sur la forme que Caro emporte le morceau, grâce à son humour et, j’imagine, à une bonne dose d’autodérision. En revanche, j’ai un peu de mal à comprendre cette histoire de comédie musicale à Broadway, qui n’est évoqué que de façon très anecdotique par Alex. Je m’attendais à autre chose de ce point de vue, quelque chose de plus… chantant ! Sans être un chef-d’œuvre, « Broadway » est un roman sans aucune prétention qui nous offre le même type de personnage et d’humour que « Le Discours », si on a aimé le livre précédent, alors on aimera celui-ci, tout simplement.
Axel reçoit une lettre de l’Assurance Maladie relative à la détection du cancer colo-rectal. Sauf que ce courrier est destiné aux hommes de plus de cinquante ans. Or il n’en a que quarante six.
Si vous ajoutez à ça qu’il est censé partir faire du paddle à Biarritz, ou qu’il doit rendre l’invitation à son voisin à qui il n’arrive pas à avouer qu’il n’aime pas le whisky (entre autres) ou encore qu’il doit discuter avec son fils après un dessin quelque peu scabreux mettant en scène deux de ses professeurs.
Et là tout part en live ! Les souvenirs se mêlent aux rêves et élucubrations et tout est sujet à digression sans queue ni tête mais dont on arrive à suivre malgré tout le cheminement.
Les voisins, les collègues de bureau, la professeure de son fils, ses amis, la caissière du supermarché… tout le monde passe dans le viseur de cet homme quelque peu désabusé qui rêve d’un ailleurs où il aurait le courage de s’affirmer, de dire non.
Alex est un anxieux qui se pose dix mille questions pour tenter de comprendre et/ou d’expliquer tout ce qui lui arrive. Tout est sujet à interprétation et tergiversation dans un long monologue intérieur à la fois drôle, mélancolique et empli d’une détresse existentielle (la fameuse crise de la cinquantaine chez l’homme).
Si vous avez besoin d’une lecture à la fois légère et désopilante sans pour autant oublier l’intérêt littéraire, Fabrice Caro réjouira (une partie de) votre été !
https://animallecteur.wordpress.com/2022/06/18/broadway-fabrice-caro/
Les livres ne Fabrice Caro sont toujours la promesse de passer un bon moment et de rire, mais genre vraiment rire. Après Zaï zaï zaï zaï, Le discours ou Moon river entre autres, l’auteur nous offre une bonne tranche de rigolade avec son humour absurde et décalé dont lui seul à le secret.
Axel, 46 ans, père de deux enfants de 14 et 18 ans (facile à retenir, comme la guerre), marié, une maison, un travail, mais surtout en pleine crise existentielle dont il nous livre les causes dans un monologue intérieur. Tout commence avec une enveloppe reçue dans la boîte aux lettres, une enveloppe bleu mais pas bleu Juan les pins, celle-là elle vient de la CPAM et c’est pour un dépistage du cancer colorectal. Mais en est-il vraiment destinataire puisqu’il n’a pas encore 50 ans ? A partir de ce moment il va faire face aux événements incompréhensibles de sa vie : des vacances entre amis à pagayer debout, des après-midi à l’Eglise à brûler les cierges pour la relation amoureuse de sa fille, à essayer de comprendre à quel moment son fils à juger bon de dessiner sa prof d’anglais se faire prendre en levrette par son prof de maths, à comment échapper à l’apéro avec son voisin qui passe son temps à ramasser des feuilles mortes en toutes saisons tous les trois mois. Bref, Axel a des questionnements sur le sens de la vie et des regrets sur le temps qui passe.
Les chapitres sont courts et évoquent à chaque fois un nouveau problème, une nouvelle thématique ou une nouvelle inquiétude. Fabrice Caro fait une observation lucide des absurdités de notre vie quotidienne et le temps qui passe mais avec beaucoup d’autodérision. C’est toujours un plaisir de se plonger dans ses histoires.
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