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Ersi Sotiropoulos

Ersi Sotiropoulos
Ersi Sotiropoulos est née à Patras. Après des études de philosophie et d'anthropologie à Florence, elle a été conseiller culturel à l'Ambassade de Grèce à Rome, avant d'être élue membre de l'international writing programm de l'université d'Iowa. Poète, elle est aussi l'auteur de nombreux romans e... Voir plus
Ersi Sotiropoulos est née à Patras. Après des études de philosophie et d'anthropologie à Florence, elle a été conseiller culturel à l'Ambassade de Grèce à Rome, avant d'être élue membre de l'international writing programm de l'université d'Iowa. Poète, elle est aussi l'auteur de nombreux romans et nouvelles dont Zigzag dans les orangers (Maurice Nadeau, 2003), Dompter la bête (Quidam, 2011). Ses romans sont traduits dans 7 langues.

Articles en lien avec Ersi Sotiropoulos (1)

  • "Eva" d'Ersi Sotiropoulos - la chronique #17 du Club des Explorateurs

    Lancé en janvier 2015, le Club des Explorateurs permet chaque semaine à deux lecteurs de lire en avant-première un même titre que nous avons sélectionné pour eux et de confronter ainsi leur point de vue. Cette semaine, Marie a choisi Sylvain pour partager sa lecture et son avis sur le livre Eva d'Ersi Sotiropoulos (Stock).

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Ce qui reste de la nuit » de Ersi Sotiropoulos aux éditions Stock

    Amandine Cirez sur Ce qui reste de la nuit de Ersi Sotiropoulos

    Lien : http://livresselitteraire.blogspot.fr/2016/11/ce-qui-reste-de-la-nuit-ersi-sotiropoulos.html

    « Les yeux fermés je me suis tourné vers toi dans le lit. J’ai tendu la main dans la pénombre pour toucher ton épaule. Ce galbe merveilleux, la peau blême encore sous le drap sali. Ce qu’on a...
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    Lien : http://livresselitteraire.blogspot.fr/2016/11/ce-qui-reste-de-la-nuit-ersi-sotiropoulos.html

    « Les yeux fermés je me suis tourné vers toi dans le lit. J’ai tendu la main dans la pénombre pour toucher ton épaule. Ce galbe merveilleux, la peau blême encore sous le drap sali. Ce qu’on a écrit sur la peau ne saurait s’effacer, me suis-je dit. »

    Nous voilà voyageurs dans le Paris du XXème siècle en pleine affaire Dreyfus, le Paris littéraire, le Paris artistique, dernier lieu de passage après un périple Européen pour Constantin Cavafy, un jeune poète grec en mal de mots mais non maux. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui vont lui compliquer la tâche de mûrir son œuvre poétique.

    Adorant la poésie, la création de l’œuvre ou encore le spleen, j’avais vraiment hâte de me lancer dans ce voyage initiatique. Malheureusement ce fut pour moi une lecture en demi-teinte.

    Pour sûr, l’auteure adopte dans ce roman une écriture remplie de finesse dans laquelle on ressent sans conteste le spleen de ce poète maudit qui cherchera sans cesse et partout l’inspiration, désireux de rencontrer les personnes influentes pour le faire connaître. Il retravaillera ses œuvres jusqu’à parfois les détruire. Un véritable poète en proie à son insatisfaction perpétuelle, à son mal-être profond datant de l’enfance mais aussi de son orientation sexuelle qui le taraude sans cesse.

    Si l’idée de faire découvrir un poète plutôt inconnu en France (en tout cas pour ma part) m’a semblé enrichissante, il n’en reste pas moins que l’auteure m’a littéralement perdue dans les méandres de ses descriptions, je me suis sentie comme étouffée. Et ce n’est pas à Constantin Cavafy que j’ai pu me raccrocher car cet homme à la fois vaniteux mais malheureux, doutant de tout mais aux idées bien arrêtées, ne m’a inspiré aucune sympathie.

    Une lecture à côté de laquelle je suis passée et dont je ne retiendrai pas grand-chose. C’est dommage car l’écriture est profonde, le projet intéressant, et le fond poétique présent. Mais j'aurai, je pense, aimé en apprendre davantage sur l'oeuvre plutôt que sur l'homme.
    Mon jugement sur l'auteure n’étant pas définitif, je retenterai ma chance avec un autre roman d’Ersi Sotiporoulos.

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    Couverture du livre « Eva » de Ersi Sotiropoulos aux éditions Le Livre De Poche

    Marie Letellier sur Eva de Ersi Sotiropoulos

    'Eva' retrace le cheminement intellectuel d'une jeune Athénienne, au cours d'une errance d'une nuit au cœur de la ville. Cette errance nous entraîne dans un monde parallèle presque théâtral, en marge de la société, peuplé de personnages loufoques, caricaturaux, étranges, presque effrayants : les...
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    'Eva' retrace le cheminement intellectuel d'une jeune Athénienne, au cours d'une errance d'une nuit au cœur de la ville. Cette errance nous entraîne dans un monde parallèle presque théâtral, en marge de la société, peuplé de personnages loufoques, caricaturaux, étranges, presque effrayants : les laissés pour compte de la crise grecque. Ils sont pauvres, sales, handicapés, prostitués, mais ils sont ensemble. En ouvrant les yeux sur leur existence, Eva ouvre les yeux sur son histoire.
    A la veille de Noël, Eva est dans une boîte de nuit, à une soirée où elle n'était pas invitée, avec un mari à qui elle n'a rien à dire. Le vide de cette soirée fait écho au vide de sa propre vie : un destin d'écrivain raté, son mariage avec Nikos voué à l'échec depuis le début, le manque d'argent, les amis qui n'en sont pas vraiment. L'émoi déclenché par le baiser d'un inconnu qu'elle surnomme Blobo est le signe d'un nouveau départ.
    J'ai aimé le style sobre d'Ersi Sotiropoulos, sa manière simple, directe et parfois crue de décrire les rues la nuit, les rencontres, les souvenirs. Très belles descriptions des boutiques fermées, des rues défoncées, et des personnages qui peuplent la nuit. Les insectes à la carapace dorée font le lien entre les différents lieux.
    J'ai ri à la scène d'amour avec le vieil écrivain, j'ai ressenti la lassitude d'une vie subie, le désespoir du vide, et l'étincelle de l'énergie vers une vie nouvelle.
    L'auteur mélange les genres, roman, poésie et théâtre, ce qui est parfois déroutant. Je ne suis pas sûre d'avoir compris ce que le huis-clos dans l'hôtel, façon pièce de théâtre, sur le destin du 'voleur', apporte à l'histoire. Ce passage m'a semblé très long.
    Au petit matin, Eva revient dans le monde réel, comme un retour aux sources, et, comme quand elle était petite fille, elle attend la neige, dont on ne sait pas si elle viendra. Une belle sensibilité se dégage de la fin de l'histoire, on attend nous aussi cette neige qui semble avoir le pouvoir de nettoyer, d'apaiser la noirceur de cette nuit passée.

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    Couverture du livre « Dompter la bête » de Ersi Sotiropoulos aux éditions Quidam

    Julie Flusin sur Dompter la bête de Ersi Sotiropoulos

    "Une société qui danse sur un volcan", en aurait dit Renoir

    "Une société qui danse sur un volcan", en aurait dit Renoir