Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Ce roman est non seulement une fresque familiale mais aussi l’histoire de la vie de français à Tunis à la fin du Protectorat puis le retour en métropole.
Tout commence avec un goyavier planté à Saint-Pierre en Martinique à l’occasion de la naissance d’Anne Dormoy le 2 mai 1896. Rescapé de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902, il va continuer sa vie avec la famille d’Anne en Tunisie, terre prospère et prometteuse.
Après un passage par Paris le temps d’étudier et de rencontrer son mari, nous retrouvons Anne en Juin 1942 à Tunis. Elle est ophtalmologiste, a 3 enfants, une vie qui pourrait être heureuse si son fils ainé n’avait pas coupé les ponts avec ses parents depuis quelques années, anti colonialiste et marié à une tunisienne.
Anne est la trame de cette histoire et si tour à tour les membres de la famille, les amis, les voisins s’expriment on se rend compte que tout revient à elle et que ce qui lui arrive personnellement influe l'histoire de la famille qui, elle, n’influera pas sur ce qui sera bientôt une réalité : l’indépendance de la Tunisie.
A travers la famille et avec elle, nous traversons la Seconde Guerre mondiale où les tunisiens ne furent pas en reste pour se battre et oubliés une fois celle-ci terminée ; le racisme ordinaire et quotidien, l’antisémitisme, l'indifférence, le mépris puis la prise de conscience des tunisiens et leur désir d’indépendance, incompris par la plupart des français.
C’est un roman joliment écrit, rempli d’odeurs et de lumières, de souvenirs et de douleurs. Douleurs pour Anne et sa famille d’avoir dû quitter le pays et douleur au long cours pour les colonisés.
Il y a beaucoup de personnages de toutes origines, mais j'ai regretté que cette multitude de personnages ne reflète pas assez la diversité et la violence des opinions. Même en abordant le sujet le tout est resté un peu lisse, colonialiste jusqu’au bout, compréhensif mais colonialiste, propre et correct, franchement trop propre et correct pour cette période et ces lieux.
C’est un roman plaisant à lire qui aborde quand même beaucoup de problématiques de l’époque et a le mérite de le faire, même superficiellement, dans une Histoire colonialiste plus méconnue que celle de l’Algérie.
#Cequilresteradeux #NetGalleyFrance
Ce roman nous raconte le destin d'une famille française, les Dormoy, qui a dû quitter la Martinique en mai 1902 lorsqu'une terrible éruption de la montagne Pelée a rayé de la carte St Pierre, tuant presque tous ses habitants.
Nous vivrons à leur côté, en Tunisie puis en France, des années 40 à l'indépendance du pays en 1956. Nous suivons Anne, ophtalmologue, premier médecin femme à Tunis, son mari Théo, architecte et leurs trois enfants qui prendront des chemins totalement différents. Par certains côtés, j'ai pensé à la trilogie "Les Années glorieuses" de Pierre Lemaître dont j'attends avec impatience le troisième tome.
Le destin de cette famille épouse celui de son pays d'adoption avec la deuxième guerre mondiale à laquelle les Tunisiens durent envoyer leurs fils se battre en France mais aussi le colonialisme, l'antisémitisme violent, le racisme, la lutte pour l'indépendance. Les drames individuels s'inscrivent dans l'Histoire collective, certains sont parfois broyés par des évènements qui les dépassent.
Ce roman est à la fois celui de souvenirs heureux, de la lumière (la couverture est à cet égard très évocatrice), des odeurs à jamais présentes mais aussi celui de la blessure secrète de l'avoir quitté sous la contrainte, d'avoir laissé derrière soi tout un pan de sa vie. La mélancolie y est très présente.
Un bémol cependant; le nombre pléthorique de personnages, certains ne faisant qu'une courte apparition, rend la lecture parfois compliquée et empêche de se laisser complètement happer.
#Cequilresteradeux #NetGalleyFrance
Marianne vient de décrocher une interview avec Paul Wiazowski. C’est inespéré. Elle en a fait la demande à son éditeur il y a des mois de ça, s’est ensuivi un long silence, puis ce rendez-vous miraculeusement accordé.
Dans un petit bar qui n’apparaît pas sur les cartes parisiennes, elle frémit devant cet homme qu’elle adule (vous savez, un de ces écrivains qui nous donnent l’impression d’avoir écrit spécialement pour nous), et au beau milieu d’une tirade en réponse à la première question de la jeune femme, Wiazowski se lève, et la plante là. Sa merveilleuse opportunité de faire un papier sur le célèbre auteur prend l’eau. Comme ses yeux, qui menacent de déborder. C’est alors qu’il entre. Donne des bises, commande une margarita, chante en italien et trinque avec elle. Marianne vient de rencontrer Virgile.
Le lien est comme déjà tissé. Se connaître, se reconnaître, l’alchimie. Des rires, de la musique, un livre, une pensée… Pourrait-il y en avoir un autre que lui ? Pour Marianne, c’est impossible. Mais Virgile a une vision différente des relations amoureuses. Il n’accorde pas l’exclusivité. Il a beaucoup d’amis, d’ex-petits amis, qui voient Marianne comme une passade. Virgile, avec une femme ? Tôt ou tard, il « rentrera au bercail ». Pas très au clair avec sa sexualité, il semble vivre avec Marianne une complicité que nul ne lui a offerte jusqu’alors. Et s’il était prêt à s’engager, à fonder une famille ? Mais le destin, parfois, en décide autrement… et trop vite, trop fort, le mal s’abat.
Un très joli début d’histoire, une idylle pleine de fantaisie portée par un style empreint d’une certaine poésie, des mots qui transmettent instantanément des images, mais quid des émotions ? De la folie qu’on entrevoit derrière le caractère haut en couleur de Virgile ? Quid de cet amour qu’on énonce, mais qu’on ne parvient jamais à capturer, ni dans les dialogues ni dans le récit ? J’ai imaginé, j’ai fait le boulot toute seule, j’ai attendu, espéré, encore un peu, j’avais vraiment envie d’apprécier ce roman, mais il manque fatalement de verbalisation des sentiments, comme si tout était déjà acté et qu’on n’ait pas la chance de « vivre » cette histoire. Ajoutez à cela un perso secondaire qui occupe une bien trop grande partie du texte… J’ai décroché. Au point de rester de marbre lorsque le drame survient. Le titre, la couverture, tout en néons et en étoiles, vendaient du rêve, littéralement, mais j’ai gardé les pieds bien ancrés au sol. La matière était là (« Roman d’une passion fulgurante et incandescente, Les Amants météores explore la grande histoire d’amour d’une vie, la fragilité du temps qui passe et la soif de liberté qui nous étreint », avec un tel résumé, on est en droit de placer la barre haut), pourtant, mais elle s’est diluée dans une galerie de personnages pas attachants, dans des digressions lassantes. Un amour sans essence, sans flammes, sans étincelle, nulle part où vous brûler les doigts… Des promesses non tenues, un sentiment indésirable qui s’installe et demeure : la frustration
Je viens de termniner le livre. C'est bien écrit, c'est une évidence. Les émotions, les sentiments, tout est là.
Bon, manque de bol, je n'avais pas vraiment envie de lire une histoire triste ces temps ci.
Oui, il y a l'histoire d'amour, mais peut être que je suis peu sensible à ces histoires, je n'ai retenu que la tristesse.
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