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Christian Gailly

Christian Gailly

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Avis sur cet auteur (22)

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    Couverture du livre « Lily et Braine » de Christian Gailly aux éditions Minuit

    Genli sur Lily et Braine de Christian Gailly

    Je rejoins totalement l'avis de Dominique Léger sur la virtuosité du style dans ce roman qui nous raconte une histoire d'amour tragique avec une économie de mots qui pourtant en 156 pages nous fait vivre moulte émotions contradictoires. Une réussite.

    Je rejoins totalement l'avis de Dominique Léger sur la virtuosité du style dans ce roman qui nous raconte une histoire d'amour tragique avec une économie de mots qui pourtant en 156 pages nous fait vivre moulte émotions contradictoires. Une réussite.

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    Couverture du livre « Un soir au club » de Christian Gailly aux éditions Minuit

    Genli sur Un soir au club de Christian Gailly

    Un bijou de roman, à lire et relire sur fond de jazz. Une histoire de vie, une histoire d'amours plurielles, un style concis, précis, impeccable. Un roman court (169 pages) qui pourtant en dit long...

    Un bijou de roman, à lire et relire sur fond de jazz. Une histoire de vie, une histoire d'amours plurielles, un style concis, précis, impeccable. Un roman court (169 pages) qui pourtant en dit long...

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    Couverture du livre « L'Incident » de Christian Gailly aux éditions Minuit

    Fanny C. sur L'Incident de Christian Gailly

    Coup de coeur pour ce roman au rythme très vif, aux phrases courtes, au vocabulaire très précis.
    Un fait divers banal, l'incident, le vol d'un sac à main, nous fait découvrir des personnages fantasques dont nous percevons bien que nous ne connaissons que quelques bribes . le lien entre ces...
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    Coup de coeur pour ce roman au rythme très vif, aux phrases courtes, au vocabulaire très précis.
    Un fait divers banal, l'incident, le vol d'un sac à main, nous fait découvrir des personnages fantasques dont nous percevons bien que nous ne connaissons que quelques bribes . le lien entre ces personnages: ils connaissent Marguerite Muir, la dentiste qui s'est fait voler son sac. Marguerite est aussi à ses heures perdues pilote d'un Spitfire. Il se trouve que c'est Georges qui retrouve sur un parking à l'Hay les Roses le portefeuille dérobé et des documents .Il fait une fixation
    sur la personne victime du vol Marguerite et déposé les pièces à la police . Quand Marguerite lui téléphone pour le remercier, Georges, personnage peu clair, dont on comprend qu'il a des pulsions colériques , n'a de cesse de harceler Marguerite. Et l'art de l'auteur c'est de nous orienter vers une succession de fausses pistes, c'est savoureux…

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    Couverture du livre « Be-Bop » de Christian Gailly aux éditions Minuit

    Dominique Jouanne sur Be-Bop de Christian Gailly

    Le titre « Be-Bop » et en couverture, la remarquable photo de Charlie Parker (signée Dennis Stock – Collection Magnum), donnent le « LA » de ce roman au texte syncopé.

    Christian Gailly, avec un style qui swingue et un rythme aux multiples directions et tempos, épouse le discours intérieur de...
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    Le titre « Be-Bop » et en couverture, la remarquable photo de Charlie Parker (signée Dennis Stock – Collection Magnum), donnent le « LA » de ce roman au texte syncopé.

    Christian Gailly, avec un style qui swingue et un rythme aux multiples directions et tempos, épouse le discours intérieur de Basile Lorettu, un jeune altiste passionné de jazz et admirateur inconditionnel de Charlie Parker.
    Chaque dimanche, il joue avec quatre autres musiciens dans la crypte d’un monastère qui surplombe le lac Léman pour un public fidèle à la musique de jazz et qui aime danser sur les airs endiablés du be-bop. Pendant la semaine, pour alimenter son quotidien, il travaille dans une entreprise d’assainissement, au cul d’un camion de vidanges.

    Dans la seconde partie du livre, on rencontre un quinquagénaire venu en vacances avec Jeanne dans une maison au bord du lac.
    Un admirateur de Coltrane qui a raccroché le saxo ténor il y a plus de vingt ans.

    La fosse septique de la villégiature trop pleine, bouche les tuyauteries. Le propriétaire fait appel à l’entreprise. Basile Lorettu intervient avec son camion.
    C’est ainsi que se fera la rencontre quasi improbable entre les deux hommes éloignés par leurs classes sociales respectives.
    Ils se recroiseront par la suite en compagnie de leurs amoureuses sur le ferry de retour d’Yvoire.
    Une Jeanne maritalement claustrale et une Cécile farouche tout en retenue qui fait penser à Lorettu que « il est bon d’être loin, et pas loin à la fois. »

    Comme Basile, Paul a joué en semi-professionnel. Il ne pourra pas s’empêcher d’aller écouter le quintet jouer au monastère.

    Entre Basile et Paul, l’enthousiasme d’une discussion sur le jazz qui dévoile leurs goûts communs pour Chet Baker, Gerry Mulligan ou Monk, rallume la flamme de la passion chez Paul. Il finira sur scène pour jouer un blues très simple avec un phrasé proche de celui de Coltrane.

    « Je n’ai jamais réussi à en vivre, dit Paul. On en crève plutôt, dit Lorettu. C’est ça, dit Paul, j’ai eu peur de ça. »

    Ce livre nous parle de ce qu’on aimerait être et de ce qu’on est. Il est bourré de nos propres sentiments d’incertitude. Il est plein du souffle de la passion et de la raison. D’accords et de désaccords avec nous-mêmes.

    Parsemée de petites touches comme les notes de partitions finissent en s’assemblant par créer une œuvre, l’écriture reconnaissable au style musical et unique de Christian Gailly est celle d’un très grand écrivain porté par Jérôme Lindon aux Éditions Minuit.