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Catherine Locandro

Catherine Locandro
Catherine Locandro est née à Nice en 1973 et vit actuellement à Bruxelles. Elle travaille dans le domaine de l'audiovisuel lorsqu'elle publie son premier roman, Clara la nuit, qui remporte le prix René Fallet en 2005. Cette scénariste – primée en 1997 pour L'Amour est à réinventer, dix histoires ... Voir plus
Catherine Locandro est née à Nice en 1973 et vit actuellement à Bruxelles. Elle travaille dans le domaine de l'audiovisuel lorsqu'elle publie son premier roman, Clara la nuit, qui remporte le prix René Fallet en 2005. Cette scénariste – primée en 1997 pour L'Amour est à réinventer, dix histoires d'amour au temps du sida – publie son quatrième roman chez EHO, après Les Anges déçus (2007),  Face au Pacifique (2009) et L'Enfant de Calabre (2013).

Vidéos relatives à l'auteur

  • La riposte de Catherine Locandro aux Explorateurs

    Primée dès son premier roman avec Clara la nuit, pour lequel elle remporte le prix René Fallet (2005), Catherine Locandro est née à Nice en 1973 et vit à Bruxelles. L'histoire d'un amour est son sixième roman dans lequel elle aborde avec...

Articles en lien avec Catherine Locandro (1)

  • La riposte de Catherine Locandro aux Explorateurs
    La riposte de Catherine Locandro aux Explorateurs

    Primée dès son premier roman avec Clara la nuit pour lequel elle remporte le prix René Fallet (2005), Catherine Locandro est née à Nice en 1973 et vit à Bruxelles. L'histoire d'un amour est son sixième roman dans lequel elle aborde avec délicatesse la perte d'un amour vécu par un homme. Un roman délicat tout en subtilité mais non dénué d'une écriture incisive.

Avis sur cet auteur (25)

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    Couverture du livre « Le portrait de Greta G. » de Catherine Locandro aux éditions Les Peregrines

    Clairethefrenchbooklover sur Le portrait de Greta G. de Catherine Locandro

    New York, 1982.

    Une femme avance. Lenteur de ses gestes. Depuis un accident l'année d'avant qui l'a privée de l'aisance de ces mouvements.

    Une femme avance pour se revoir sur grand écran. Dans l'obscurité de cette salle de la 57ème Rue. Entrer la dernière, repartir la première. Et ainsi...
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    New York, 1982.

    Une femme avance. Lenteur de ses gestes. Depuis un accident l'année d'avant qui l'a privée de l'aisance de ces mouvements.

    Une femme avance pour se revoir sur grand écran. Dans l'obscurité de cette salle de la 57ème Rue. Entrer la dernière, repartir la première. Et ainsi préserver son anonymat qu'elle chérit tant.

    Mais quand on a été la Divine Greta Garbo, peut-on vraiment échapper aux regards de ceux qui l'ont adulée ?

    Une femme avance et s'assied sur un fauteuil, au bout d'une rangée.
    Le film débute. Et dans sa tête, un autre long métrage démarre aussi. Bobine de ses souvenirs que certains proches viennent commenter. Comme si à dialoguer avec ses fantômes, Greta esquissait son portrait.

    Le Portrait de Greta G.

    De Greta Garbo, je connaissais certains longs métrages. Et puis, sa décision de prendre sa retraite après cette comédie où elle avait eu la sensation de faire naufrage. Aussi, j'ai été ravie de découvrir ce titre en lecture commune avec ma chère @hanyrhauz.

    Ce roman s'ouvre sur une scène d'élan. Où la jeune Greta fait une fugue.
    Puis, on avance dans le temps. Direction cette rue de New York où Greta est toujours animée par un même élan mais où sa force vitale s'est forcément amoindrie sous le poids des ans.

    Cet élan, on pourrait le caractériser par une volonté de fuir et de se faire oublier. Fil conducteur d'une existence pourtant très vite sous la lumière des projecteurs.

    Dès le choix de ces deux séquences d'ouverture, j'ai su que j'allais aimer cet ouvrage. Et le reste de la construction narrative n'a fait que confirmer cette première impression. Pour nous permettre d'approcher le mystère Garbo, Catherine Locandro fait le choix d'intercaler aux passages sur Greta Garbo des extraits des dialogues et des moments les plus importants du Portrait de Dorian Gray. Un film tellement bien décrit qu'on croit qu'il a bien été tourné et qu'il serait possible de le voir en entier.

    Alors qu'il faisait partie des projets avortés de Greta pour revenir sur le devant de la scène. Elle rêvait de ce rôle de Dorian. Mais, les producteurs frileux lui refusèrent ce rôle masculin.

    Par la force de la fiction et de la plume de l'autrice, c'est comme si ce rêve avait été finalement réalisé. Et reste le regret poignant que cela ne soit pas le cas. Tant Greta Garbo aurait pu livrer là sa performance la plus marquante.

    Parallèle donc entre Dorian et Greta/ Réflexion sur l'art et la caméra qui peuvent enfermer une image qui n'est pas vraiment la nôtre/ Monologue intérieur d'une femme au crépuscule qui parfois, parle à ceux qui ne sont plus/ Plongée également dans les pensées de cette aspirante actrice aussi dans la salle que Greta inspire tant et de ce patron du cinéma qui déjà, enfant, admirait la Divine.

    Grâce à cette intrigue aux multiples facettes, la Divine m'a moins semblé constituer un être de fuite. Comme si les mots de Catherine Locandro avaient réussi à fixer dans un hommage sensible et émouvant quelques points saillants. L'enfance suédoise, le départ pour Hollywood, sa carrière là-bas, les relations qui ont compté...

    Et ce portrait en clair-obscur, si lumineux, je ne peux que vous le conseiller. Il s'agit d'un passionnant voyage sur les traces de Greta G., sur les traces aussi de ce cinéma de l'âge d'or désormais évanoui..

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    Couverture du livre « Des coeurs ordinaires » de Catherine Locandro aux éditions Gallimard

    Cathfd sur Des coeurs ordinaires de Catherine Locandro

    Une histoire de cœurs solitaires, de cœurs pas ordinaires

    Cela fait déjà quelque temps que j'ai lu ce roman que j'ai beaucoup aimé. Il y est question de voisinage. C'est quelque chose de fascinant, le voisinage au sein d'un immeuble. Que savons-nous de nos voisins ? Sait-on jamais ce qui se...
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    Une histoire de cœurs solitaires, de cœurs pas ordinaires

    Cela fait déjà quelque temps que j'ai lu ce roman que j'ai beaucoup aimé. Il y est question de voisinage. C'est quelque chose de fascinant, le voisinage au sein d'un immeuble. Que savons-nous de nos voisins ? Sait-on jamais ce qui se passe dans un couple? Gabrielle, veuve, dont le fils unique vit à l'autre bout de la terre, s'intéresse à ses voisins. Particulièrement à Anna, une jeune femme d'apparence fragile, fuyante et aussi peu liante que Sacha avec qui elle vient d'emménager juste au dessus de chez Gabrielle. Très vite elle flaire que ces jeunes gens cachent un secret et n'aura de cesse de le découvrir. De son premier geste, porter un cake au citron de bienvenue (le premier domino qui entraînera inexorablement tous les autres) au dénouement, rien ne peut enrayer la tragédie qui s'annonce et que Gabrielle ne voit pas venir. Ne veut pas voir venir...
    Bienveillance ou intrusion... la frontière est si ténue, ne dit-on pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions ?

    J'ai beaucoup aimé la plume délicate et ciselée de Catherine Locandro que je découvre avec ce roman. Il y a une tension du début à la fin qui le rend difficile à lâcher. Les fragments du journal d'Anna renforcent le mystère tout en laissant deviner une terrible solitude. J'ai trouvé le personnage de Gabrielle d'un réalisme confondant, et mon cœur balançait entre empathie et pitié... Ce roman nous plonge dans l'intimité et la solitude de ses personnages avec beaucoup de justesse, sans jugement, mais ouvre la porte à tant de questions. L'histoire de chacun est unique et complexe et c'est la magie du romancier de nous offrir cette plongée dans le cœur humain... Un très beau roman qui me donne envie de découvrir d'autres titres de cette autrice belge.

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    Couverture du livre « Cassius » de Catherine Locandro aux éditions Albin Michel

    Mes écrits d'un jour sur Cassius de Catherine Locandro

    Catherine Locandro ne s’est pas penchée sur n’importe quelle figure du sport. Dans cette collection « Destins » elle nous dresse le portrait d’un des plus grands sportifs de l’Histoire. The Greatest. Mohamed Ali.
    La biographie romancée se décompose en trois parties.
    - 1942-1954...
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    Catherine Locandro ne s’est pas penchée sur n’importe quelle figure du sport. Dans cette collection « Destins » elle nous dresse le portrait d’un des plus grands sportifs de l’Histoire. The Greatest. Mohamed Ali.
    La biographie romancée se décompose en trois parties.
    - 1942-1954 Mama Bird « J’ai toujours pensé que Dieu avait fait de lui quelqu’un de spécial, mais j’ignore pourquoi j’ai été choisie pour être la mère de cet enfant. »
    - 1954-1960 Rudy « Vous comprenez que votre frère est célèbre, et d’une façon qui va bien au-delà de la simple célébrité, lorsque votre propre identité est sacrifiée. »
    - 1960-1964 Angelo « Il était particulier. Vous savez, on est aussi bon que le talent avec qui on travaille. Mohamed m’a permis de briller. »
    L’autrice donne la voix à trois personnes. La mère, le frère et l’entraîneur. Nous donnant ainsi leurs visions et leurs versions sur Cassius. Dans un même temps, elle aborde les années 50, en Amérique, et la ségrégation raciale.
    Cassius, dès son plus jeune âge a enfilé les gants et est monté sur le ring pour tenter de mettre fin à l’injustice raciale dans son pays. Il n’a jamais hésité à se battre pour son peuple jusqu’à la fin. Après sa mort, Barack Obama, le premier président noir de l’histoire des États-Unis, a déclaré : « Mohamed Ali a secoué le monde. Et cela fut une bonne chose pour le monde. Et pour nous tous. »
    Un roman intéressant et éclairant sur la jeunesse de Mohamed Ali. De lui, je ne connaissais que son palmarès sportif et sa fin de vie avec la maladie de Parkinson. Aujourd’hui, j’en ai appris plus sur ce bourrin au grand cœur donnant de sa vie pour l’égalité des droits tout en restant humble.

    http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/08/13/37564236.html

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    Couverture du livre « Cassius » de Catherine Locandro aux éditions Albin Michel

    Karine H sur Cassius de Catherine Locandro

    Kentucky, années 50.
    Le jeune Cassius a conscience de la ségrégation qui sévit encore dans son pays. Certaines épiceries lui sont interdites, dans les magasins de vêtements les cabines d'essayage ne sont pas accessibles à sa mère, sa famille ne peut prendre place qu'à l'arrière des bus,...
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    Kentucky, années 50.
    Le jeune Cassius a conscience de la ségrégation qui sévit encore dans son pays. Certaines épiceries lui sont interdites, dans les magasins de vêtements les cabines d'essayage ne sont pas accessibles à sa mère, sa famille ne peut prendre place qu'à l'arrière des bus, etc.
    Malgré son jeune âge, il vit douloureusement cette injustice.
    Et un jour, il découvre la boxe, dans un gymnase...
    ...mixte. Les noirs s'entraînent avec les blancs. Rapidement, Cassius se montrera doué. Très doué.
    Catherine Locandro évoque dans ce roman l'ascension d'une légende, d'un homme qui marquera à jamais sa discipline, mais pas que. D'un homme fier de ce qu'il est, d'un homme pour qui les victoires sportives ne sont pas plus importantes que son combat pour l'égalité.
    Un très, très beau roman, à découvrir dès l'adolescence.

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