Soizic, jeune provinciale de 22 ans, est à la dérive. Pas d'emploi, élevée par des grands parents alcooliques, elle manque de repères alors, un jour,elle décide d'y remédier en partant à ma recherche de celle qui l'a abandonnée : sa mère.
Des questions, elle en fourmille mais celle qui lui a donné la vie est une énigme, où vit-elle ? Que fait-elle ? Acceptera-t-elle de lui parler si elle la retrouve ?
C'est sur les bords des quais de Seine que l'aventure de Soizic va démarrer, auprès de son cousin bouquiniste qui va l'initier à son métier et va la renseigner sur une partie de sa famille.
"LES CHATS ERAFLES" est un roman qui se lit dans l'urgence à l'image de la quête de son personnage principal et qui apporte une réflexion sur les relations humaines lorsque l'on sort d'une famille qui ne rentre pas dans les standards de son époque.
Quelle jolie balade littéraire et parisienne !
Soizic a 22 ans, mal à sa mère et à sa famille. Sur un coup de tête elle décide de quitter la Loire et de tenter sa chance à Paris. Elle y rencontre pour la 1ère fois son cousin, bouquiniste sur les quais de Seine.
Elle s'initie peu à peu à ce boulot qui, de soubresauts en cuites, de doutes en deambulations, va lui permettre progressivement de se réparer et de se conjuguer au futur.
Un premier roman très réussi qui m'a beaucoup plu.
Soizic, étudiante un peu nonchalante, cherche sa voie dans sa Touraine natale, coincée entre une grand-mère alcoolique et un grand-père bordeline. Alors elle décide sur un coup de tête de monter à Paris. Elle ne connaît personne, hormis un lointain cousin qui tient un stand de bouquiniste sur les quais de la Seine, et un ancien amant, un homme riche et plus âgé, avec qui elle reprend une liaison chaotique. Vivant chichement dans un petit hôtel parisien miteux, elle cherche à gagner sa vie et réussit à se faire embaucher par son cousin pour le remplacer quelques heures sur son stand. Se faisant apprécier et aimant de plus en plus ce travail de libraire atypique qui lui laisse une certaine liberté, elle côtoye des gens originaux, un peu paumés mais passionnés, puis va faire son trou et se construire une nouvelle vie. Dans ce qui constitue un fil directeur à l'histoire, elle va aussi retrouver sa mère, une femme un peu perdue qui ne s'est jamais occupée de sa fille, la confiant à ses parents sans chercher vraiment à garder le contact. Soizic n'a qu'une idée en tête, retrouver sa mère et essayer de renouer le dialogue. Cette quête, difficile, semée d'embuches et de déconvenues, va la faire grandir et s'assumer, en lui permettant d'accepter son histoire et son parcours.
Très beau roman en partie autobiographique avec un personnage attachant, celui d'une jeune femme à la fois réservée et révoltée, en quête de liberté et de passion. C'est aussi la découverte d'un milieu très particulier, celui des bouquinistes, qui fait de ce roman un livre presque documentaire sur ce métier mal connu, un peu en marge de la société mais pas seulement...
A quatre ans, Soizic a été abandonnée par sa mère et élevée par ses grand-parents, excentriques et alcooliques.
A 22 ans, elle décide de les quitter pour partir à Paris où elle rencontre un cousin qu'elle ne connaissait pas et qui est bouquiniste.
Elle loge dans un hôtel sordide, ne trouve pas d'emploi et demande à son cousin de l'embaucher.
Commence alors sa carrière de bouquiniste.
C'est une découverte très intéressante du métier de bouquiniste.
C'est aussi une belle balade dans Paris.
Mais c'est surtout le beau portrait d'une jeune-femme sans repères, écorchée vive, doutant d'elle-même, se mêlant difficilement aux autres.
Elle est en même temps passionnée et révoltée.
Elle rencontre quand même sa mère mais là aussi c'est décevant.
Heureusement qu'elle est sauvée par les livres et son nouveau métier.
Outre Soizic, toute une galerie de personnages originaux émaillent l'histoire.
Si au début, j'ai été un peu sceptique quant au style, je me suis bien vite laissée entraîner dans le sillage de Soizic.
Elle est attachante et désarmante.
C'est un roman sensible, touchant où l'humour a sa place.
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