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Lire ce roman, c’est découvrir toutes les facettes de l’amour maternel…
Dix autrices et auteurs explorent un thème qui a toujours beaucoup fait parler de lui. Mais que se cache-t-il derrière ce que l’on pense n’être que pureté et absolu ? Le lien toujours très fort est ici examiné sous différents angles pour construire des histoires courtes souvent violentes, toujours très personnelles, associées au style de chacun et chacune.
J’aime les recueils de nouvelles écrites sur un même thème, j’y trouve un intérêt particulier à remarquer les différences, les écritures plus ou moins denses, plus ou moins émotionnelles, les genres choisis. Dans celui-ci, la balade est grisante avec un dépaysement garanti : époque, pays, villes, joie, terreur, imaginaire, réalité sordide…
Il y a toujours des préférences, j’avoue qu’ici Melissa Da Costa m’a étonnée par la dureté du récit, Adeline Dieudonné m’a mise en colère avec l’emprise, Isabelle Duquesnoy m’a enchantée avec la Dame d’Hanoï et Maud Mayeras m’a horrifiée avec le harcèlement scolaire.
Il est quand même incroyable que l’amour maternel puisse se décliner sous des formes tellement différentes ; ces auteurs ont le mérite de nous le faire découvrir toujours vigoureux et désintéressé mais hélas quelquefois ravageur : Antoine Dole m’a bouleversée avec la dépression post-partum.
L’organisation des nouvelles est parfaite et nous fait changer d’univers radicalement de l’une à l’autre, gardant ainsi toute notre capacité d’émerveillement ou de tristesse. Ce petit livre de 200 pages vous est recommandé pour la qualité d’écriture des auteurs et autrices mais aussi pour susciter des réactions par rapport à cet amour maternel qui peut aussi décevoir.
Je remercie #NetGalleyFrance et PLON pour le SP de #LAmourmaternel
“Deux mères viennent d'accoucher et se trouvent dans la même chambre à la maternité.
L'une a son enfant avec elle, l'autre pas…”
“Quatre enfants vivent cloîtrés dans un “monde Cube” avec leur mère. Ils ne sont jamais sortis de chez eux… N'ont jamais vu le soleil…”
“La vie est devenue un véritable enfer. Une mère et ses enfants sont sortis pour ramasser du petit-bois. Le mari est parti avec les hommes à la chasse. La maman se retrouve soudain face à un énorme chien enragé qui a faim lui aussi. Elle va tout faire pour protéger sa progéniture…”
“Dans un futur proche, les familles ne se nourrissent plus à leur faim. La nourriture devient une véritable obsession. Au point de penser à commettre l'irréparable ?”
etc…
Dix nouvelles sur l'amour maternel, interprétées par des auteurs cinq étoiles, ce qui ne m'étonne pas venant de Caroline Vallat.
Je connais bien la plupart des auteurs présents et cela me faisait plaisir de voir dans quelle direction ils allaient bien pouvoir aller.
Chacune des nouvelles m'a touché à sa façon, mais j'avoue que celle de Marin Ledun, celle de Romain Puértolas et de Maud Mayeras m'ont complètement bouleversée, et ce, des leurs premiers mots !
Lorsque je pense à l'amour maternel, la première idée qui me vient à l'esprit, c'est la tendresse, les câlins, la douceur. J'ai bien agréablement été, non pas surpris, mais touché par la direction donné par certains des auteurs.
Quelques récits pourront vous paraître durs, sombres ou horribles, mais c'est aussi ce qui m'a plus dans cet exercice, essayer d'aller là où on ne les attendait pas.
Certaines sont très émouvantes et quoi qu'il en soit, et l'amour est toujours présent dans chacune des histoires proposées tout en étant très différentes les unes des autres.
Un grand bravo à Caroline, aux auteures et auteurs bien sûr. La couverture est superbe !
Un livre qui s'adresse à tous.
En cette période, je pense effectivement qu'il ferait un excellent cadeau pour la fête de toutes les mamans !
Toutes les mères ne sont pas parfaites. Ce n'est pas ce qu'on leur demande…
Le plus important, n'est-il pas qu'elles soient aimantes ?
L’amour maternel.
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Ils s’appellent Agathe, Hermès, Lydia, Thomas, Justine, Yoann, Raphael ou Marion. Elle s’appelle Blandine, Inès, Matalena, Lucille, Sylvaine, ou non pas de nomme. Ils sont les enfants, elles sont les mères.
Des mères imparfaites, des mères blessées, des mères dysfonctionnelles mais surtout des mères aimantes. Quand on pense à l’amour maternel, on pense douceur, tendresse, réconfort. C’est cela bien sûr mais pas que. Et avec les auteurs mis à contribution ce recueil, il fallait s’y attendre. Car ici point de guimauve, mais un réalisme qui prend aux tripes. Car l’amour maternel c’est aussi un amour brut , intense, un amour sacrificiel et inconditionnel, un amour âpre, violent et même parfois du désamour.
Ces nouvelles, ce sont des histoires tristes, des histoires fortes, mais des histoires qui pourraient être vraies, des histoires qui bousculent, remuent et émeuvent. Des histoires courtes mais intenses qui ont laissé en moi une empreinte indélébile. Car oui l’amour maternel est inconditionnel, mais il pousse à toutes les extrémités et il transcende tout, pour le meilleur et parfois pour le pire. Mention particulière pour l’histoire de Raphael écrite par Maud Mayeras. Elle m’a bouleversée et là tire les larmes. Tragique et sublime.
Alors que vous soyez maman ou pas, vous êtes forcément un fils ou une fille et ces nouvelles vous toucheront à coup sûr. Faites abstraction de la couverture et oubliez toutes vos idées reçues sur ce sujet, je suis sure que vous serez remué.
Un énorme merci à Caroline Vallat pour avoir réuni ces textes, je ne les oublierai pas de si tôt
Jérémy a perdu sa mère alors qu'il était ado et a bien du mal à se remettre de ce manque malgré l'amour que lui porte Camille sa compagne qui aimerait bien avoir un enfant avec lui.
Jérémy et Camille sont deux blessés de la vie et réagissent différemment face à l'adversité, Jérémy s'enfonce alors que Camille rayonne. Nous les découvrons dans l'enfance avec leur personnalité bien différente, puis les retrouvons dans leur vie de couple quelques années plus tard.
C'est un roman assez lourd comme le poids qui pèse sur les épaules de Jérémy et dont il peine à se débarrasser, il nous entraine avec lui dans sa morosité. Heureusement Camille apporte un peu de lumière dans cette mélancolie.
Les mots sont malgré tout assez doux et poétiques, dans le style de l'auteur. Un livre que l'on lit par curiosité, pour savoir comment ce couple va finir mais aussi la même impression que lorsque l'on reçoit l'ami un peu négatif qui vient alourdir les soirées.
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