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Antoine Catel

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Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Incendie blanc » de Antoine Catel aux éditions Calmann-levy

    Dominique Sudre sur Incendie blanc de Antoine Catel

    Un roman de fraternité, d’amour, de deuil, d’espoir.

    Antoine Catel évoque sa petite sœur décédée de ce qu’elle a trop aimé, la ligne blanche qui éveille, excite, rassure et tue.

    La cocaïne qu’elle a pris inlassablement, un peu, beaucoup à la folie. Pour oublier les deuil de ceux qu’elle...
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    Un roman de fraternité, d’amour, de deuil, d’espoir.

    Antoine Catel évoque sa petite sœur décédée de ce qu’elle a trop aimé, la ligne blanche qui éveille, excite, rassure et tue.

    La cocaïne qu’elle a pris inlassablement, un peu, beaucoup à la folie. Pour oublier les deuil de ceux qu’elle aimait tant, le père le grand-père l’oncle et tous les autres.

    Pour oublier l’alcoolisme de la mère, son addiction, sa solitude, la difficulté qu’il y a à parler avec cette mère absente qui pourtant aimé sa fille à la folie sans savoir le lui dire ni l’exprimer.

    Pour oublier qu’elle est née vieille dans une Afrique aimée qu’il a fallu quitter, à la mort du père, au remariage de la mère, pour oublier le beau-père parti ailleurs lui aussi, pour oublier Paris qui l’a adoptée, où elle a réussi sa scolarité et ses premières années de médecine, mais où elle a sombré dans l’addiction à la drogue.

    Le narrateur n’oublie rien quant à lui de ses moments heureux avec la petite sœur pour toujours. Aimée pour toujours mais aujourd’hui disparue pour toujours.

    Difficile d’oublier que l’on n’a rien pu faire pour l’aider.

    Difficile de ne pas culpabiliser face à des évidences, les cures de désintoxication successives et inutiles, le remord de la dernière soirée, le geste que l’on n’a pas eu, la fatigue qui vous a submergé et vous rend coupable à vie.

    Un roman émouvant, une lecture parfois éprouvante, peut être quelques longueurs mais la douleur, le souvenir, la vie dont on se souvient, tout cela est et prend du temps à dire, évoquer, regretter, aimer, savoir, savourer.

    L’intimité entre frère et sœur, la compréhension mutuelle, l’amour inconditionnel. Tout est là qui bientôt ne sera plus qu’un souvenir impossible à partager. La petite sœur pour toujours a un prénom, une tombe, une réalité. Belle, intelligente, lumineuse, aimante, fragile, elle avait tout pour réussir mais la maladie et l’addiction seront plus fortes qu’elle.

    Avec Incendie blanc, l’amour de son frère pour celle qui n’est plus est éternellement posé sur le papier, et remis entre nos mains.

    https://domiclire.wordpress.com/2023/09/23/incendie-blanc-antoine-catel/

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    Couverture du livre « Incendie blanc » de Antoine Catel aux éditions Calmann-levy

    Magali BERTRAND sur Incendie blanc de Antoine Catel

    L’incendie blanc évoqué par Antoine Catel dans son très beau premier roman est de ceux qui sont les plus sournois, de ceux qui brûlent à petit feu, sans faire d’éclats, de ceux qui dévorent leurs proies à bas bruit. Il naît d’une poudre qui met le feu à l’âme, qui l’hypnotise et lui fait croire...
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    L’incendie blanc évoqué par Antoine Catel dans son très beau premier roman est de ceux qui sont les plus sournois, de ceux qui brûlent à petit feu, sans faire d’éclats, de ceux qui dévorent leurs proies à bas bruit. Il naît d’une poudre qui met le feu à l’âme, qui l’hypnotise et lui fait croire au bonheur. D’une poudre jetée aux yeux des affamés d’oubli par des fêtards qui se croient plus forts qu’elle. L’incendie blanc est celui qui fit partir en fumée l’avenir flamboyant de celle qu’il nomme avec tendresse « la petite sœur ».
    Mausolée pudique et délicat, écrin magnifique d’un amour fraternel rarement évoqué avec autant de force et de sincérité, ce premier roman semble redonner vie à la profonde mélancolie des poètes romantiques, transcendant par la beauté de leur plume l’injuste douleur des existences fauchées trop tôt, le gâchis insondable de ces vies qui auraient pu, qui auraient dû, être belles et riches mais qui furent détournées de leur trajectoire lumineuse par la noirceur d’une mauvaise rencontre, la violence d’un accident, la cruauté d’une maladie, ou, pire, la banalisation de l’usage de substances toxiques, dissimulant sous un faux nez festif le danger de mort qu’elles contiennent. Incendie blanc laisse au cœur une trace belle et triste, pareille à celle qu’abandonne au ciel redevenu noir et muet le bouquet final d’un feu d’artifice chatoyant.

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    Couverture du livre « Incendie blanc » de Antoine Catel aux éditions Calmann-levy

    catherine a sur Incendie blanc de Antoine Catel

    Lu dans le cadre de la sélection 68premières fois et une belle découverte malgré un sujet difficile, éprouvant. Un beau titre pour parler du fléau de la drogue, pour la personne addicte mais aussi pour son entourage.
    Le narrateur adresse une belle lettre d'amour à sa sœur, qui est plus jeune...
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    Lu dans le cadre de la sélection 68premières fois et une belle découverte malgré un sujet difficile, éprouvant. Un beau titre pour parler du fléau de la drogue, pour la personne addicte mais aussi pour son entourage.
    Le narrateur adresse une belle lettre d'amour à sa sœur, qui est plus jeune que lui mais qui a été toujours considérée comme une vieille. "Toute sa vie la petite sœur a été vieille. Ça avait démarré très tôt. Dès le moment où, au fond de la brousse africaine, on avait commencé à la surnommer “la vieille” à cause de son drôle de regard, vieillir était devenu plus inéluctable pour elle que pour les autres Hommes."
    Un texte qui bouleverse, bouscule, émeut, fait venir les larmes car avec une belle écriture, l'auteur nous raconte la vie de sa jeune sœur, ses espoirs, ses amours, ses addictions, ses tentatives de s'en sortir... L'auteur nous parle sans concession, de l'engrenage de la drogue, de cet incendie blanc qui jaillit quand on se fait une ligne de blanche. Il culpabilise aussi face à ses non réactions face aux appels de sa sœur, appels ou pas d'ailleurs.
    Je pense avoir rarement lu un texte qui nous parle si abruptement de la cocaïne.
    Et que les paroles d'une chanson de Damien Saez , "je veux qu'on baise sur ma tombe" en exergue et en bande son de ce texte correspond bien.
    Un premier roman coup de poing, cri mais aussi un bel hommage à sa petite "vieille" sœur.
    Une lecture éprouvante, bouleversante mais aussi un si beau témoignage et hommage de l'amour pour une sœur.
    #Incendieblanc #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Incendie blanc » de Antoine Catel aux éditions Calmann-levy

    Scarlett19 sur Incendie blanc de Antoine Catel

    Lu dans le cadre des 68 premières fois.
    Très beau roman dans lequel l’auteur crie son amour inconditionnel pour sa petite sœur partie trop tôt, emportée par cet incendie blanc, cet embrasement que provoque la cocaïne.
    Dès le début, on sait que la petite sœur est morte d’une overdose. L’auteur,...
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    Lu dans le cadre des 68 premières fois.
    Très beau roman dans lequel l’auteur crie son amour inconditionnel pour sa petite sœur partie trop tôt, emportée par cet incendie blanc, cet embrasement que provoque la cocaïne.
    Dès le début, on sait que la petite sœur est morte d’une overdose. L’auteur, qui ne l’appelle que petite sœur et ne nous dira son prénom qu’à la fin, nous raconte la vie de cette petite sœur tant aimée ainsi que sa longue descente aux enfers. Elle était belle, douée, faisait des études de médecine mais il raconte aussi les problèmes familiaux, la perte du père, le départ de l’Afrique, les tensions avec la mère.
    La petite sœur a essayé de s’en sortir mais la cocaïne l’a toujours rattrapée.
    Il y a cette culpabilité toujours présente du grand frère qui n’a pas su protéger sa petite sœur et n’était pas là quand elle est partie.

Bibliographie de Antoine Catel (1)

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