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Derrière cette somptueuse couv se cache une histoire de paranoïa.
Celle de Zoli d’abord, hongrois réfugié à Paris, tatoueur de talent, qui veut cacher son domicile, qui fuit son pays sans qu’on sache trop pourquoi.
Celle de Lazlo ensuite, un chauffeur de taxi qui prévient Zoli qu’il va se passer des choses, que certains vont bientôt passer à l’action…
L’atmosphère très noire est intéressante, elle est palpable, bien rendue par un graphisme qui joue sur les ombres…. Qui se cache dans l’ombre et pourquoi ? C’est là tout l’enjeu de cet album au style direct.
Le tatoueur se lit vite, trop vite … les questions restent nombreuses et il subsiste un goût d’inachevé. Sera-t-il soulagé par un tome 2 ? Si oui tant mieux, si non….j’avoue rester un peu sur ma faim.
Premier contact avec cette BD : la couverture, qui est juste Waou: très classe, noire avec un tatouage en surimpression brillante et un dessin de tatoueur en rouge.
Une grande envie d'ouvrir cette BD. Première approche, je la feuillète, pour voir si les dessins m'attirent ou pas.
Le graphisme est en accord avec mon premier ressenti, épuré, moderne, propre. J'aime beaucoup.
Ce livre est un polar, le graphisme correspond; les personnages sont taillés aux couteaux, de vrais gangsters.
Zoli est tatoueur, exilé actuellement en France; d'origine tchèque, il est persona non grata à Budapest et pourtant il n'a de cesse tout au long de l'ouvrage de se renseigner sur son hypothétique retour.
Lui qui, pourtant fait tout pour en pas se faire remarquer, se retrouve embrigadé, bien malgré lui dans une histoire d'espionnage et de meurtres très étrange. Cette dernière est orchestrée par une confrérie de taxis qui "dominerait" le monde...
Les dialogues sont bien écrits et en adéquation avec le dessin des personnages et des situations.
La première partie de la BD nous tient en haleine, on a envie de comprendre, de rentrer dans l'histoire.
Mais ensuite on a un sentiment de bâclé, l'histoire s'accélère et se finit rapidement, à en devenir décevante. On a l'impression que l'auteur se rend compte d'un coup que sa BD ne doit pas dépasser 48 pages et qu'il a trop tardé sur la première partie.
Une deuxième partie du même acabit que la première avec de facto un certain nombre de pages supplémentaires et j'aurai mis 4/5 étoiles.
J'ai prêté cette BD à mon fils de 19 ans: au bout de 10 pages il m'a dit j'adore; arrivé à la fin il m'a dit je ne comprends pas pourquoi ca finit si vite ... le même ressenti
J'ai apprécié le graphisme, l'univers particuliers du tatouage et sa philosophie, le Paris de la nuit.
Une belle découverte qui aurait pu être une grande BD et qui le sera peut être un jour si toute la deuxième partie était reprise.
Paris : Zali, tatoueur hongrois, en exile depuis 4 ans, se voit toujours dans l’impossibilité de rentrer à Budapest qu’il a dû quitter précipitamment suite à des démêlées avec un malfrat puissant. Il vit à la limite de la paranoïa se méfiant de tout et tout le monde. Il a vécu là où il se sentait en sécurité : d’abord en Allemagne, puis au Pays-Bas et enfin à Paris.
Très célèbre dans le monde pour son excellent travail de tatoueur, il peut travailler partout, se faisant exclusivement payé en cash, celui-ci ne laissant aucune trace.
Mais voilà que sa relative tranquillité et bousculée quand un étrange chauffeur de taxi faisant partie d’une fraternité de taxi tout aussi étrange, lui demande de l’aide.
Les graphiques de l’ouvrage sont très sombres, créant une ambiance très glauque qui colle parfaitement au scénario. La couverture est sublime, attirant le regard des amateurs d’histoires sombres (comme moi).
Mais malheureusement, l’absence de dialogues et de sens à cette histoire n’en fait pas une bande-dessinée extraordinaire comme le laissé supposer les graphismes. C’est bien dommage quand on voit la qualité des vignettes et l’ambiance que le dessinateur a réussi à créer à travers celles-ci.
Avant d’ouvrir cette BD Polar, je dois dire que j’ai été très séduite par sa couverture représentant Le Tatoueur en rouge et noir et les motifs de tatouage en noir brillant sur fond mat.
L’histoire est relativement simple. Zoli est un tatoueur qui se planque à Paris où, s’il ne s’ennuie pas, ne se sent pas chez lui. Il rêve de pouvoir rentrer à Budapest et revoir les siens qu’il a quittés depuis quatre ans, pour une raison inconnue. S’il n’est pas complètement parano, il est tout de même très prudent. Il est amené à prendre un taxi, dont le chauffeur Laszlo, hongrois tout comme lui va lui parler d’une organisation, celle des chauffeurs de taxis, ces hommes qui savent tout sur leurs clients. Cette organisation veut renverser le monde établi et ne va pas tarder à agir. Cet homme prudent dont le seul souhait est d’exercer son art tout en passant inaperçu va-t-il pouvoir refuser les demandes de plus en plus pressantes de son compatriote ?
Cette confrérie de chauffeurs de taxi qui parvient à tout connaître de ses clients est assez réaliste et pourrait donner peut-être quelques sueurs froides à quelques grands de ce monde. Leur désir est de supprimer les hommes en place pour les remplacer par des gens à eux qui défendront enfin leurs intérêts. Cela prouve en fait, que grâce à la fraternité, les gens peuvent s’unir, et l’union faisant la force, tout peut être possible ou du moins certaines choses peuvent le devenir.
En choisissant comme interlocuteur Zoli le tatoueur, le scénariste Matz alias Alexis Nolent m’a permis de faire plus ample connaissance avec ce métier qui peut être considéré comme un véritable métier d’art, s’il est exercé par un professionnel aussi passionné et excellent dessinateur que Zoli.
La préface de Sarkosi Zslolt, propriétaire et fondateur du « DarkArt Tattoo », est d’ailleurs très intéressante.
Les couleurs froides, les rues quasi désertes de Futaki rendent très bien l’atmosphère de complotisme et réussissent assez bien à créer ce climat d’angoisse. De même, les sentiments des protagonistes sont bien représentés et exprimés dans les expressions faciales.
En conclusion, un one-shot où la psychologie a un grand rôle et dans lequel le mystère est entretenu jusqu’au bout.
Je remercie sincèrement BePolar qui, grâce à l’opération Club Sang m’a permis de découvrir ce polar noir qu’est Le Tatoueur !
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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