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Je remercie Orange Lecteur pour m'avoir fait découvrir ce roman et la plume d'Akemi Dawn Bowman par la même occasion. Je ne pense pas que c'est une lecture vers laquelle je serai allée seule et je serai passée, immanquablement, à côté d'une belle découverte.
Kiko est aussi touchante que réaliste. Que l'on soit adolescent ou adulte, il est très facile de s'identifier à elle même si son vécu reste le sien. Parmi les multiples sujets évoqués par l'auteure, avec finesse, pertinence et beaucoup d'intelligence, il y'a surtout l'acceptation de soi à un moment, l'adolescence, où il est probablement le plus difficile de se faire confiance alors qu'il peut être si compliqué de se comprendre.
L'histoire de Kiko, et de l'été qui va changer l'orientation qu'elle choisi de donner à sa vie, n'échappe pas à quelques mécanismes que l'on retrouve souvent dans les romans jeunesse mais ces ingrédients sont, ici, employés au service de l'historie et pas si nombreux que cela. J'ai, pour ma part, était particulièrement sensible à cette esquisse artistique que l'auteure invite le lecteur à tracer en même temps que Kiko et qui fait de l'Art, sous toutes ces formes, un ingrédient essentiel du Bonheur mais pas n'importe lequel... Un bonheur qui repose sur la tolérance, l'amour et la compréhension : des autres mais aussi de soi.
C’est l’histoire de Kiko Himura, une adolescente américaine mi-caucasienne mi-japonaise en dernière année au lycée, introvertie et pleine de complexes.
Sa relation des plus toxiques avec sa mère ne l’aide pas, sans compter qu’elle est au cœur d’un secret de famille dont le poids la ronge aussi depuis des années. Par la suite, elle découvrira qu’un secret peut en cacher un autre.
L’art est son seul échappatoire, et le doux rêve d’entrer dans la prestigieuse école d’art Prism est son aller simple vers un nouveau départ, une nouvelle vie.
Quand les non-dits seront exprimés, les secrets dévoilés au grand jour, viendra alors l’heure de l’apaisement pour Kiko qui pourra alors se libérer de ses chaînes.
J’ai beaucoup aimé ce roman Young Adult et son héroïne Kiko qui est fragile et vulnérable. On a envie de la prendre sous notre aile.
Kiko va parcourir un long chemin pendant lequel elle se rendra compte qu’elle devra abandonner ses ´béquilles sociales’ afin de faire face aux gens et au monde qui l’entoure. Elle devra apprendre à s’accepter comme elle est car ´la beauté n’est pas universelle ´ et laisser les gens la voir et arrêter de projeter son regard qu’elle a d’elle-même dans le leur.
Elle devra s’affirmer, avoir confiance en elle, tout simplement ´avoir les couilles’ pour dire à voix haute ce qu’elle pense tout bas sans avoir peur et craindre de froisser.
J’ai le sentiment que l’auteure a puisé dans son propre vécu, sa propre histoire, que tout est loin d’être que fiction dans ce roman.
Elle y aborde notamment le thème de l'identité et celui de la famille : le poids de l’identité métisse où on peine à être et à exister car on est coincé entre deux mondes, on s’identifie ni à la culture de sa mère ni à celle de son père, les traumatismes de l’enfance, la culpabilité pour le divorce des parents.
Un livre très intéressant et enrichissant!
Kiko, 17 ans, métisse Américaine d'origine japonaise, vit avec sa mère et ses deux frères.
Ses parents sont divorcés.
Kiko a l'impression d'être inexistante, insignifiante.
Elle se sent bizarre.
Elle ne se sent à l'aise nulle part, elle n'aime pas se mêler aux autres personnes, elle n'aime pas attirer l'attention.
Sa mère est autoritaire, exigeante et malsaine.
Son père lui, ne se mêle apparemment de rien.
Kiko adore l'art! L'art, c'est sa vie.
Son rêve est de rentrer à la célèbre école d'art de New York : Prism.
Je suis fan de la littérature Young adulte. Il y a souvent des pépites. Ce livre en est une.
Des pépites qui résonnent en vous.Tout en finesse et en force.
Comme ce livre. Nuancé, doux, intense. Sensible.
Il aborde le mal être ressenti par une ado, les traumatismes de l'enfance, la culpabilité, le racisme, les relations familiales..
Mais aussi le fait que l'on peut prendre les choses en main, que l'on peut se tenir debout toute seule, prendre soin de soi, se reconstruire, s'aimer et aimer.
Kiko aurait pu être une de mes amies. Ou une de vos amies. Kiko aurait pu être moi.
L'esquisse du bonheur c'est une esquisse de paix, de liberté, et d'une vie nouvelle.
Tout est à dessiner. Tout est à écrire.Comme sur la jolie couverture du livre!
Pour faire comme Kiko, je clos cet avis par une petite phrase :
" Je dessine une fille qui sourit et je dessine un garçon qui embrasse ce sourire."
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