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Un polar à l'atmosphère angoissante et étrange, une intrigue d'ambiance, une plume agréable. En refermant les pages d'un final surprenant j'ai eu un sentiment mitigé, je ne me suis pas attaché aux personnages, j'ai trouvé pas mal de longueur à l'histoire, les différents points de vue s'alternent et souffre de confusion. Les points positifs sont que le scénario est plutôt visuelle, une dernière partie haletante avec beaucoup d'émotions.
"Il n’y a qu’une préoccupation, une seule, dans la vie d’un homme qui vient de perdre sa femme et son fils en l’espace d’une nuit. C’est de résister à l’envie de se tirer une balle dans la tête."
Une lecture intéressante, l’intrigue avait tout pour plaire. Malheureusement, sans qu’elle soit déplaisante, les longueurs ont freiné mon rythme et j’ai parfois sauté plusieurs passages, sans pour autant perdre le fil.
Il faut attendre d’avoir lu environ 350 pages pour que ça commence à être intéressant et que l’intrigue prenne son envol, ce qui est long… Un beau pavé de plus de 600 pages qui aurait pu être élagué de 200, en évitant les longueurs, les pistes trop nombreuses pour perdre le lecteur qui en fin de compte alourdissent la lecture quand on a déjà attendu 350 pages…
C’est dommage, j’avais lu « La femme à la fenêtre » que j’avais trouvé bon, mais trop long, malgré quelques incohérences, je voulais donc voir si l’auteur était resté dans le même genre de construction et effectivement, j’ai retrouvé les mêmes points négatifs que j’avais déploré dans son précédent opus.
https://julitlesmots.com/2024/07/27/fin-de-lhistoire-de-a-j-finn/
A.J. Finn n’est pas un nom inconnu dans le cadre de la littérature noire. Et même si cela ne vous dit rien, vous connaissez sûrement son premier thriller : soit pour l’avoir lu, soit pour en avoir vu l’adaptation cinématographique, « La femme à la fenêtre ».
Pour ma part, je l’avais lu à sa sortie et je l’avais beaucoup aimé. J’ai aussi vu l’adaptation avec Amy Adams et préférais quand même le bouquin. A.J. Finn revient cette année avec son second thriller, « Fin de l’histoire ».
J’ai trouvé que celui-ci est, avant tout, un roman d’ambiance. La maison de l’écrivain Sebastian Trapp à San Francisco a un environnement vraiment particulier, une espèce d’atmosphère assez oppressante où on perçoit que de nombreux secrets sont cachés entre ses murs.
C’est pour cela qu’il ne faut pas s’attendre à Ille et une action dans une bonne partie du livre qui compte un peu plus de 600 pages. Pourtant, cela m’a beaucoup plu et j’ai été embrigadée par l’histoire.
Comme pour sa première œuvre, A.J. Finn aime surprendre ses lecteurs et offrir des retournements de situations qu’ils ne soupçonnaient pas le moindre du monde. Et c’est cela qui plaît aux lecteurs, dont je fais partie.
La plume est à nouveau très fluide et agréable. Je me suis rendu compte que, comme pour « La femme à la fenêtre », je ne parvenais pas à éprouver de l’empathie pour les personnages, que ce soient Nicky ou Sebastian. Mais ce n’est pas grave car cela n’a pas du tout entaché mon plaisir de lecture.
La dernière partie se dévore et a complètement chamboulé les soupçons que je m’étais forgés. Bref, un très bon moment de lecture, très visuel et parfait à glisser dans votre valise pour cet été !
« Je serai mort dans trois mois. Venez écrire mon histoire ».
Voici la supplique que Sebastian Trapp, écrivain de polars à succès, adresse à Nicky Hunter, experte en littérature policière et sa grande admiratrice. Les deux entretiennent une relation épistolaire depuis de nombreuses années.
En pénétrant dans la majestueuse demeure, Nicky est saisie par l'ambiance vespérale qui y règne avec ses cachettes secrètes, ses chiens empaillés qui s'appellent tous Watson, ses portraits de famille et par ses habitants : Sebastian qui dégage, malgré la maladie qui le condamne, une énergie et un charisme étonnants ; Diana, la sublime femme du précédent ; Madeleine, la « vieille fille » solitaire et étrange.
À ce contexte inquiétant s'ajoutent le brouillard tenace si caractéristique de la métropole californienne qui rappelle celui des landes écossaises du « Chien des Baskerville » et la présence fantomatique de la première épouse de Sebastian et de Cole, leur fils, disparus vingt ans plus tôt et dont certains pensent que l'écrivain est responsable.
Pour achever le tableau, le récit s'ouvre sur la description d'un cadavre de femme flottant dans le bassin de la propriété quelques jours après l'arrivée de Nicky.
Roman à l'atmosphère étrange, voire fantastique, et au suspense habilement entretenu, « Fin de l'histoire » est un thriller qui détonne parmi la production actuelle souvent indigente.
L'intrigue est en effet plutôt élaborée et les dialogues, soignés, mettent en scène des échanges entre Sebastian et Nicky truffés de références à la littérature policière qui ne pourront que séduire les amateurs d'Agatha Christie et de Conan Doyle.
Et la chute surprenante en étonnera plus d'un !
Je remercie Babelio et Les Presses de la Cité pour cette lecture.
http://papivore.net/litterature-anglophone/critique-fin-de-lhistoire-a-j-finn-presses-de-la-cite/
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