Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Sous l'intitulé commun de "Déconstruction", la culture universitaire américaine multiplie depuis une trentaine d'années les rapprochements hâtifs entre les pensées de Wittgenstein et de Derrida. La plupart de ces entreprises reposent sur des lectures très stratégiques et souvent superficielles, masquant les affinités réelles entre ces deux penseurs. Il est pourtant possible de dégager un certain nombre de thèmes et de motifs communs, sans pour autant sombrer dans la confusion analogiste, ni négliger leur singularité. Parmi ces thèmes et ces motifs, le présent ouvrage compare notamment leur critique de la conception métaphysique du signe.
Mais c'est surtout une posture philosophique, "hétérodoxe" et inattendue, qui paraît rapprocher Derrida de Wittgenstein. C'est la question de l'écriture et du style, celle de l'énonciation de la pensée qui devient emblématique de cette pratique philosophique, qu'il est désormais convenu d'appeler "Déconstruction". C'est aussi l'occasion de faire la genèse de ce mot, d'en critiquer l'usage s'agissant de Wittgenstein, et d'en chercher un autre pour décrire une forme de pensée originale.
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