Trente-quatre tableaux lapidaires où l'on entendra le flux et le reflux sonore de la marée des jours et sentira l'effet de son travail irréversible, qui aura laissé sur la plage du temps des organismes plus du tout vivants, désagrégés de l'intérieur et depuis longtemps... mais peut-être aussi de petits trésors à conserver... Complément du premier recueil Bousculer son chaperon rouge, Faut vivre, plus grave, présente ici des hommes et des femmes qui se frottent le temps d'un parcours humain, jamais simple. Un va-et-vient comme dans l'amour qui peut s'en aller et ne pas revenir ou venir et rester, pourquoi pas. L'écriture est là pour témoigner du passage.
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