Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
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Cet essai se découvre rapidement ( 77 pages ) mais est loin d'être dépourvu d'intérêt. Je l'ai trouvé facile à lire. L'auteur ayant le talent de savoir bien vulgariser sa pensée. On suit Claire Marin à travers ses réponses aux questions de Nicolas Truong . Elle sait rebondir, préciser, donner des exemples.
Les deux premiers chapitres sont consacrés à la rupture et à ses conséquences. Nous sommes tous confrontés un jour ou l'autre à la perte, à la rupture, au manque. L'auteure pose ce fait aussi comme une donnée pour rebondir, se construire, voir se reconstruire. J'aurai aimé qu'elle développe davantage ses pensées.
Les chapitres suivants sont plus particulièrement consacrés à la pandémie qui nous touche tous et qui constitue elle aussi une expérience de la rupture. Pour moi, cette partie plus développée m'a semblée passionnante. Enfin, on se penche sur cette pandémie en nous expliquant, en gardant bien sûr sagesse et philosophie. Claire Marin fait référence à Foucault, aux espaces intérieurs, à nos prisons intérieures. Tout ce qu'on a vécu prend une lumière intéressante, réfléchie loin de la schizophrénie qui entoure certains médias, certains auteurs. J'ai bien aimé lire cet essai qui nous montre un regard raisonné et raisonnable sur ce que l'on a traversé et que l'on traverse encore. Un petit livre qui permet de prendre du recul.
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