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Visa VI ; littoral, pointe du cap corse

Couverture du livre « Visa VI ; littoral, pointe du cap corse » de Marcel Fortini aux éditions Filigranes
  • Date de parution :
  • Editeur : Filigranes
  • EAN : 9782350460611
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Avant d'être le moulin Mattei, le moulin s'appelait le moulin Franceschi, du nom de son propriétaire. Il appartenait à un ancêtre de Marcel Fortini, lui-même natif de la région et qui a réalisé les photographies de ce livre. Il est des hasards heureux.
Le moulin Franceschi cessa son activité au... Voir plus

Avant d'être le moulin Mattei, le moulin s'appelait le moulin Franceschi, du nom de son propriétaire. Il appartenait à un ancêtre de Marcel Fortini, lui-même natif de la région et qui a réalisé les photographies de ce livre. Il est des hasards heureux.
Le moulin Franceschi cessa son activité au début du XIXe siècle, la foudre s'étant abattue sur le bâtiment. Les dégâts furent très importants et le remettre en état s'avéra impossible. On le laissa donc à l'abandon.
A l'endroit même où ce moulin fut construit, dans des temps très anciens, la nuit on allumait des feux pour guider les bateaux dans cette passe dangereuse. Le feu et son expression métaphorique - le coup de foudre - ne sont pas étrangers à l'histoire de ce moulin.
La fascination de Marcel Fortini n'est sans doute pas non plus très différente de celle de François Mattei, qui se porta acquéreur du moulin foudroyé et désaffecté.
Quelqu'un a-t-il relevé la folie de cette entreprise, son apparente inutilité ? Même, il semblerait que l'on se soit moqué de l'efficacité qui préside d'habitude à de tels projets. François Mattei achète donc ce moulin, non pour le restaurer, mais pour y apposer sa marque, en faire la publicité où son nom serait peint sur la façade - comme on pouvait le voir alors dans les grandes villes du continent et d'ailleurs.
Il a dû longtemps tourner autour du moulin, l'observer de près, se le remémorer, en être obsédé avant que ne s'impose à lui l'impérieuse nécessité de l'acquérir. Comme Marcel Fortini, il a dû y passer de longues heures, à l'affût des ombres, d'une lumière changeante, à attendre ce qu'ils espéraient voir enfin. Ils ont en commun d'avoir saisi, chacun à sa manière, le mystère qui nimbe cet endroit. Cela exige une certaine retenue et même de la sagesse.

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