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Le gouvernement des Lettrés a interdit les écrans et décrété la lecture obligatoire. Face à cette tyrannie, les Zappeurs se révoltent : ces jeunes rebelles, adeptes de l'image, propagent un virus qui efface les mots des livres à mesure qu'ils sont lus. Seule Allis est capable d'identifier l'inventeur du virus et de trouver un antidote.
Dans un futur un peu post-apocalyptique, les livres sont au coeur du quotidien et les écrans sont interdits ce qui n’est pas du gout de tous. Suite à son livre à succès, la jeune Allis est nommée au gouvernement qui s’avère être un équivalent de l'Académie Française. Sauf que cette nomination n’est pas anodine, elle coïncide avec l’apparition d’un virus qui touche les livres et empêchent leur lecture. On soupçonne bien entendu le camp opposé, celui des zappeurs et c’est Allis qui va mener l'enquête pour trouver l’origine du virus et s'il y a moyen de trouver un antidote qui permettrait de continuer à lire. L’idée de départ est vraiment bonne et il y a énormément d’excellentes choses mise en place ici. J’ai aimé le fait de pousser à l’extrême la scission écran/livre et l’insertion des réflexions autour des avantages et inconvénients de chaque support. Sont-ils aussi incompatibles qu’il n’y parait ?
Virus L.I.V. 3 ou la mort des livres est un roman jeunesse qui date de 1998. Si globalement il reste très actuel, deux points sont ancrés dans l’époque d’écriture et s’ils passaient à l’époque, il me dérange un peu maintenant. Ca reste assez anecdotique pour permettre de le recommander mais je préfère le mentionner. Le premier point concerne l’âge des protagonistes. Il n’est pas mentionné dans le texte mais les événements laisse deviner une Aliss jeune ado et un jeune homme adulte. Leur différence d’âge au vu des événements me dérangent et banalise le fait qu’une ado c’est mature donc on peut la voir comme une adulte (non non). Je me trompe peut-être sur mon interprétation de leur différence d’âge mais clairement ce flou me dérange un poil. La deuxième chose me dérange un peu est une « simple » phrase autour du handicap. Est ce qu’on pourrait arrêté de faire dire aux personnes handicapées ou ayant un diagnostique qui va les rendre handicapés des phrases du type je ne veux pas devenir un poids pour ma famille donc je vais fuir ? Pour l'estime de soi et la fin de la culpabilisation, ne plus banaliser l’aspect « boulet pour sa famille » me parait important surtout dans un texte jeunesse. C’est dommage d’avoir ce type de phrase car le reste du traitement du handicap dans ce roman est bon. Ce sont vraiment deux points de détails mais qui me tiennent à coeur. Ce roman est sympa, bon et aborde un sujet de réflexion très actuel sur la manière d’acquérir de la culture. Comment, par quel moyen, sur quel support passent les apprentissages ? Et puis une vision bornée ne finit-elle pas toujours par faire ressortir le pire qui se cache en chacun de nous ?
Ce roman est l'un des premiers que j'ai lu. L'auteur invente un monde où les livres sont menacés de disparition. En effet, un virus s'attaque à l'encre des pages et les contenus sont ainsi illisibles.
Ce qui est particulièrement intéressant dans cette oeuvre c'est la place de la lecture et que les héros de ce roman se battent pour les livres ne disparaissent pas.
superbe roman
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Une petite merveille que ce livre. Des références littéraires à foison jusque dans le nom des personnages, un monde où lire est une obligation et où les écrans sont bannis, deux communautés qui s'affrontent, un mystérieux virus qui détruit les livres, un fils disparu, une héroïne sourde et muette qui combat tout cela, un très bon livre.
L'histoire d'amour il est vrai est un peu "ridicule" dans le sens où elle n'apporte rien à l'histoire à proprement parlée. Elle apporte une histoire aux deux héros.
Le final est émouvant et juste : "Et moi, Allis, je tiens à te remercier : grâce à toi, désormais, j'existe. Peut-être pour très longtemps. Car ce sont les lecteurs qui rendent les personnages éternels."
Dans un monde où il est obligatoire de lire et il est interdit d'aller sur Internet, les gens sont séparés en deux communautés : les Lettrés et les Zappeurs. A l'inverse de Fahrenheit 451 ici les gens doivent se battre pour ne pas lire. Forcément, si on interdit les livres les gens ont envie de lire, en revanche si on oblige les gens à lire ils n'en ont plus envie. D'ailleurs Fahrenheit 451 est très présent à l'intérieur de ce livre.
J'ai bien aimé,떏même si certains passages sont assez naïfs et que l'histoire d'amour est un peu ridicule (mais mignonne).
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