Recueil constitué de 6 pièces courtes pour 1 à 10 personnages, inspirées par les nombreux voyages de Roland Fichet en Afrique. Qu'elle ne meure : Une femme blanche recluse assiste à travers un écran de télévision à la lapidation d'une femme noire. Elle est happée par la cérémonie barbare, qui se tient à seulement à quelques centaines de mètres. La lapidation se déroule, geste après geste. Le corps de la femme occidentale réagit.
Le corps de la femme noire est meurtri. La Boîte de nuit : Une jeune femme. Dans une grande ville aux confins de l'Europe, entre Orient et Occident. Elle arrive, la rue qu'elle cherchait, elle vient d'y pénétrer. On suit sa respiration, jusqu'à l'explosion... supposée. Ne t'endors pas : Une femme voyage depuis douze ans. Elle a vécu en Europe. Aujourd'hui elle revient. Elle foule la terre d'Afrique.
Avec joie. Elle marche vers son village. L'Africaine : Deux voix se croisent tout au long de la pièce en trois temps, trois lieux, trois scènes. Une de ces deux voix s'inscrit à l'intérieur du dialogue, l'autre s'en extrait. C'est sensuel, âpre, africain. Noires : Trois corps. Trois corps de femmes. Et autour de ces corps de femmes des hommes. Des hommes qui les reluquent, les évaluent, s'en approchent, s'en éloignent.
Noires est une histoire de corps en lutte. D'où 7 : Cette comédie géographique très enlevée fait s'entrechoquer les identités, les origines et l'amour. C'est à la fois le choc des cultures et celui des générations.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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