Que devient le catholicisme dans une France sécularisée et plurielle ? Comment s'efface la configuration sociale favorable à l'Église catholique, dont l'évidence majoritaire a longtemps imprégné et imprègne encore les représentations et les imaginaires ? Quel rôle joue l'État en la matière ? Quelles attitudes, entre résistance et adaptation, les catholiques adoptent-ils face à la perte d'une position, non pas monopolistique comme elle le fut dans d'autres pays mais longtemps hégémonique ? Le catholicisme ne semble plus être aujourd'hui qu'un sous-ensemble parmi d'autres de la scène religieuse française. En moins de quarante ans, la part des catholiques dans l'ensemble de la population habitant en France est passée de 70 % en 1981 à 32 % en 2018.
Outre leur héritage catholique commun, s'attacher conjointement à la prison et à l'hôpital fait sens parce qu'ils accueillent, au regard de la loi de 1905, des publics retenus, ce qui fait peser sur l'État un certain nombre d'obligations visant à assurer le libre exercice du culte.
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