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«J'ai cru que l'événement de ces dernières semaines, c'était ma rencontre avec Vincent, mais sur ce chemin qui me menait à lui, j'ai retrouvé la mémoire. Et en ouvrant la trappe où j'avais jeté mes souvenirs, la petite est revenue, elle attendait, l'oreille collée à la porte de mon existence.»Cette histoire nous entraîne sur les traces d'une femme, Mona, qu'une passion amoureuse renvoie à un passé occulté. Un passé fait de violence, à l'ombre d'une mère à la dérive et d'un père tyrannique, qui l'initiait au vol à l'étalage comme au mensonge.Le silence, l'oubli et l'urgence d'en sortir hantent ce roman à la langue ciselée comme un joyau, qui charrie la mémoire familiale sur trois générations. De la Tunisie des années 1960 au Paris d'aujourd'hui, Une nuit après nous évoque la perte et l'irrémédiable, mais aussi la puissance du désir et de l'écriture.
Premier roman de Delphine Arbo Pariente c'est une histoire familiale, un exutoire qui nous entraîne sur les traces d'une femme, Mona, qu'une passion amoureuse renvoie à un passé occulté. Une thérapie pour l'héroïne, 5 parties qui alternent le présent de Mona, épouse, mère, décoratrice d'intérieur et toujours en attente des rencontres hebdomadaires avec un Vincent devenu en quelque sorte son psychanalyste et des chapitres sur le passé de Mona, sur sa vie d'enfant mal aimée, ses errances amoureuses, sa vie de couple et sur l'histoire de sa famille.
Famille dysfonctionnelle, Maltraitance, Souvenir, Carnet de vie, Violence, Viol, Mensonge, Amour, Adultère.
Un texte riche sur la mémoire, les traumatismes de l’enfance et la résilience, la plume éruptive, haletante, sensible et bouleversante.
"J’ai compris soudain ce que venait faire cet homme dans ma vie. Il m’a semblé être celui à qui je pouvais confier l’origine de tous mes errements. J’allais poser ce fardeau, cette fiction de moi-même que je traîne comme un vieux chiffon d’enfance."
"Je crois qu'il s'est toujours dit que je disparaîtrais un jour, aspirée par une autre passion, enlevée par mon désir irrépressible de liberté, à cause de l'enfance sans doute, qui me roue le cœur comme des giboulées. Il sait le chien qui aboie dans ma tête mais il ne sait pas pourquoi, il ne pose jamais de questions, personne d'ailleurs jamais ne m'en pose et je ne donne aucune raison à ces ombres lancinantes, je n'ai jamais trouvé la force de trahir ce que je laissais croire jusque là."
Mona vit avec Paul, ils ont une fille, Rosalie qui a 6 ans. Mona a deux garçons d’un premier mariage qui ont la vingtaine. Premier mariage qui lui a permis de fuir le domicile parental.
Elle rencontre Vincent, prof de Tai Chi et débute une relation avec lui, pas sexuelle plutôt de confiance mêlée à de l’amour. A lui elle ose tout dire, y compris ce qu’elle tait depuis toujours.
On plonge alors dans l’histoire familiale. Ses grands-parents juifs quittent la Tunisie pour la France, à cause du racisme et de la violence à leur égard. Ils passent d’une belle vie à la misère. Ils s’installent à Paris où la grand-mère trouve un travail.
La mère de Mona se marie à 19 ans avec un homme originaire de Tunisie également. Mais sa forte myopie l’empêche de travailler. Son mari la rabaisse. Son salaire ne suffit pas à subvenir à leurs besoins. Ils se mettent alors à voler dans les supermarchés.
Quand Mona naît, ils ne changent rien à leurs habitudes et tout naturellement la petite vole comme ses parents lors de leur virée hebdomadaire. Mona remarque que son père est content, même fière d’elle quand elle réussit à voler un autoradio. A partir de ce moment-là elle fait tout pour faire plaisir à son père. Elle attend un geste d’amour en retour de ses parents. Mais sa mère dépressive, reste froide et distante. Le jour de la naissance de son petit frère, toute sa vie bascule.
Son enfance rime avec faim, froid, honte, vol, mensonge, jamais de vêtements ni de chaussures à sa taille, puis violence. Elle quitte ses parents et son petit frère qu’elle aura peu connu pour fuir un événement qu’elle occulte pour survivre, pour fuir son père. Dans ce texte, il est aussi question de la perte de l’enfance, d’une brisure qui marque toute une vie.
Quand écrire devient un besoin, une urgence vitale, cela donne ce roman à fleur de peau, émouvant, mais aussi avec un style et une poésie qui donne envie de lire encore cette primo-romancière.
Une belle découverte grâce aux fées des 68 premières fois.
Mona est une jeune femme bien dans sa peau, un métier qui lui plaît, elle est architecte, un mari amoureux, Paul, trois enfants, et une vie pleinement heureuse et réussie. À un cours de tai-chi, elle rencontre Vincent et immédiatement la relation entre eux est une évidence, comme s’ils se connaissaient depuis toujours.
Cette rencontre que lui offre le hasard n'est pas un éveil à l’amour ou un banal adultère, mais au contraire une confiance et une écoute qui lui permettent de s’éveiller à elle-même. Comme si Vincent lui permettait d’ouvrir les vannes secrètes de l’enfance oubliée, des sentiments et du passé enfouis, la relation au père, l’indifférence de la mère, les douleurs jamais racontées, pas même verbalisées pour elle-même.
Alors il faut revenir en arrière, remonter trois générations, celles de Juifs séfarades qui chassés d’Espagne à la fin du XVe siècle ont émigré en Tunisie. Puis le départ de Tunisie des grands parents dans les années 60 pour arriver à Marseille. Enfin, la rencontre de ses parents. Il faut cela pour comprendre l’enfance, la pauvreté, la douleur et l’incompréhension de la différence. Pour comprendre, sans forcément les accepter le père tyrannique et la mère à la dérive.
Pour se désoler de ce que doivent faire les enfants sans percevoir la portée, l’influence sur leur vie future, le pouvoir de destruction massive de certains actes pourtant consentis lorsqu’ils sont réalisés par amour filial et désir de plaire.
Mona raconte, et avec les mots s’exprime la relation au père, complexe, dévastatrice, pouvoir et pression psychologiques exercés pendant des années et qui sont parfois plus destructeurs que les violences physiques. Les violences physiques elles aussi sont extrêmes. A peine esquissée, la relation incestueuse est prégnante, l’horreur absolue pour la petite fille. Si l’enfant a longtemps essayé de contenter le père, l’adulte a aujourd’hui envie de savoir qui elle est au plus profond d'elle-même.
chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/08/23/une-nuit-apres-nous-delphine-arbo-pariente/
Mona, la quarantaine, en couple, tombe amoureuse de son professeur de yoga. Avec cette relation, c'est son passé qui resurgit. Elle va nous raconter sa vie entre une mère ailleurs et un père tyrannique qui s'est servi d'elle sans lui donné l'amour qu'elle aurait aimé avoir.
Afin de comprendre ce qui fait sa vie, Mona va la retrace ainsi que celle de ses parents. Mais cela sera-t-il suffisant pour s'accepter ? L'écriture l'aidera -t-elle à avancer, à gérer son mal-être ?
Je suis dubitative quant à ce que j'ai ressenti de ce roman. Cette litanie, cette plainte de Mona est vite devenue urticante. Mais j'ai été prise par les personnages des parents que j'aurai volontiers bousculer. Le père pour lui faire comprendre que sa fille n'est pas un objet qu'on utilise pour obtenir plus facilement quelque chose allant jusqu'à l'humiliation. La mère pour la sortir de cette torpeur afin qu'elle vienne au secours de sa fille. C'est en cela que je me dis que l'auteur a réussi car j'en suis arriver par moment à détester ces parents.
Cette introspection a le mérite d'ouvrir la porte sur la question de sa propre vie car il y a toujours des non-dits, des attitudes qui blessent sans que cela soit fait intentionnellement. En prendre conscience ne peut être bénéfique.
Ce n'est pas un coup de coeur mais il peut mériter qu'on s'y arrête.
https://quandsylit.over-blog.com/2022/06/une-nuit-apres-nous-delphine-arbo-pariente.html
Une femme rencontre un homme, cette rencontre fait remonter à sa mémoire les souvenirs de son enfance glauque, sans rire et sans joie, entre une mère effacée et dépressive et un père brutal et incestueux qui dresse la fillette à voler dans les magasins, seule activité qui procure joie à l’une, fierté à l’autre.
L’écriture est pleine de sensibilité, souvent lyrique voire exaltée, au diapason des sentiments qui animent la fillette puis la femme qu’elle est devenue et qui se souvient.
Des éclairs d’amour traversent le récit, par la présence d’un amant qui écoute et d’un mari qui aime envers et contre tout.
Cette « nuit après nous » n’est définitivement pas une lecture de plage, il faut s’accrocher pour naviguer dans ce récit aussi touchant que suffocant et qui chamboule de la première à la dernière page.
Lu dans le cadre des 68 premières fois, ce livre voyage auprès des lecteurs/lectrices engagé.e.s dans l'aventure
"J'ai cru que l'événement de ces dernières semaines, c'était ma rencontre avec Vincent, mais sur ce chemin qui me menait à lui j'ai retrouvé la mémoire, remis les mots à leur place. Et en ouvrant la trappe où j'avais jeté mes souvenirs, la petite est revenue, elle attendait, l'oreille collée à la porte de mon existence.[...]
Et dans les mots qui viennent, puisque la vie sait des choses que nous ne savons pas, c'est elle que voilà, dans son petit maillot rouge retenu par un nœud sur les hanches, debout, devant moi parfaitement nette.
Cette enfant, c'est moi, je viens te chercher."
"Car il y a des rencontres qui sauvent..."(Laurence Tardieu), Une nuit après nous raconte une de ces rencontres. Mona est mariée et mère de trois enfants et Vincent est professeur de taï-chi. Il y a entre ces deux là une attirance irrépressible au premier regard et pourtant, ne vous attendez pas à une banale histoire d'adultère passionnel, vous seriez très,très loin du compte.
Vincent au fil de leurs rencontres dans un café va libérer la parole de Mona. Il sera pour elle le passeur qui fait surgir les souvenirs d'une enfance fracassée des tréfonds de son âme, pour enfin s'en libérer...
"J'ai compris soudain ce que venait faire cet homme dans ma vie. Il m'a semblé être celui à qui je pouvais confier l'origine de tous mes errements. J'allais poser ce fardeau, cette fiction de moi-même que je traine comme un vieux chiffon d'enfance. Il a demandé l'addition, et en boutonnant mon manteau j'ai pensé à toutes les trajectoires qu'il m'avait fallu prendre pour cette collision avec moi-même."
La libération ne sera pas à sens unique...
"En me parlant, tu m'as donné à voir ce qu'exige de se réconcilier avec son histoire. Je t'ai vue te délivrer, j'ai compris à mon tour tout ce à quoi j'avais renoncé."
Coup de cœur absolu pour ce premier roman porté par une plume poétique et ciselée, un travail de dentellière et d'orfèvre...
Des livres sur l'enfance saccagée, il y en a des quantités, des bons, des moins bons, des très bons.
Celui-ci est :
Beau
Lumineux
Éblouissant
Une sélection des 68 premières fois/ 2022
❝ La matière première de l'écriture doit venir de là, non ? De ces trous de l'âme d'où s'écoulent nos souffrances.❞
Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat, Et je danse, aussi
❝ Il est des plaies comme des portes, impossibles à refermer.❞
Voilà un roman qui a bien failli m'agacer dès les premières phrases. Lisez plutôt :
❝ Je m’appelle Mona, j’ai quarante-six ans, je suis en couple avec Paul depuis douze ans, j’ai trois enfants dont deux d’un précédent mariage, et il y a quelques mois j’ai rencontré Vincent. J’aime mon mari, qu’il s’endorme à mes côtés chaque nuit, en glissant sa jambe sous ma jambe comme une cale, qu’il gère le quotidien en sifflotant parce que cela ne lui pèse pas comme à moi, qu’il suspende son manteau à côté de mon manteau dans l’armoire et l’imprègne de son odeur, qu’il laisse ses chaussures près de la porte d’entrée à côté des miennes et de celles de Rosalie, j’aime l’homme qui m’a donné son nom, son temps, ses hivers, je l’aime ; et j’aime le temps que je passe avec Vincent, dont je ne sais presque rien et qui entre ici les mains nues.❞
Une femme, deux hommes.
Mona, Paul le mari posé mais transparent, observateur presque étranger, et Vincent rencontré à un cours de Tai-Chi. Une nuit après nous, premier roman de Delphine Arbo Pariente paru l’été dernier aux éditions Gallimard, ne propose-t-il qu’une visite guidée de tous les lieux communs du triangle amoureux au moment de la crise de la quarantaine ? Ne serait-il qu'une lecture délébile ?
Non, heureusement il n'est rien de tout cela. Certes, Mona ment à Paul, invente des rendez-vous professionnels tardifs, alors même que Vincent, ❝ une quarantaine d’années, son visage […] doux, les traits […] fins, pas une beauté spectaculaire❞ n’est pas son amant. Enfin... pas vraiment, comprenez pas sexuellement. Mais alors qui est-il ? Vincent est l’homme qu’elle n’attendait pas, ne cherchait même pas. Parce qu’au fil des rencontres, ils se découvrent si semblables,
❝ Parfois, je me demandais si Vincent n’était pas entré dans ma vie pour aller prendre la main de la petite fille que j’abritais, il savait la puissance des bourrasques sur les champs de magnolias.❞
Mona se sent en confiance, suffisamment pour lui révéler ses traumatismes d’enfance qu’elle a toujours tus à Paul, le bien lisse, le presque irréel Paul (seul reproche que je ferai), malgré leurs douze ans de vie commune.
❝ J’ai cru que j’aimais Vincent pour oublier, mais je l’aimais pour me souvenir.❞
Leurs rencontres le soir dans les cafés proches du domicile de Mona vont libérer les mots emballés ❝ dans du papier journal❞, mettant au jour la mémoire familiale sur trois générations, du départ précipité de Tunisie lors de la fin du Protectorat français (1956) à la difficile intégration en France. Elle décrit la douceur de la vie dans la fraîcheur de la grande maison tunisienne que pourtant elle n’a pas connue, l’opiniâtreté de ses grands-parents venus en France après s'être dépossédés de toute une vie, et la morsure de l’exil.
❝ Ils pleurent son air épicé et ses parfums moites, les fins de journée sur la terrasse d’où remontent les senteurs de chèvrefeuille et de figuiers touffus, ils pleurent la torpeur ovale des matins d’été et des siestes alanguies les jours de canicule, c’est leur vie tout entière qui coule par leurs yeux.❞
Elle raconte comment sa mère désemparée par sa vie française s'est jetée à la tête du premier venu, le mariage de ses parents, son enfance à elle entre cette mère atone, prisonnière de la vacance de ses journées et un père dont la violence éructe l’amertume de ne pas vivre sur le grand pied qu’il pense mériter. Mona ne cache rien des vols à l’étalage qu'ils commettent dans les grandes surfaces, remplissant à ras bord le coffre de la voiture chaque samedi pour avoir de quoi manger et s’habiller, elle confesse les notes de frais qu'elle aide son père à contrefaire pour flouer son patron et constituer un petit magot. Tout est bon pour arrondir les angles vifs des fins de mois et, pour la fillette, tout est bon pour que son père soit fier d’elle.
❝ J’ai compris soudain ce que venait faire cet homme dans ma vie. Il m’a semblé être celui à qui je pouvais confier l’origine de tous mes errements. J’allais poser ce fardeau, cette fiction de moi-même que je traîne comme un vieux chiffon d’enfance.❞
Mona dit aussi la lâcheté de la mère accablée, claquemurée dans son monde de myope, les coups du père et enfin l’indicible, la souillure, l’humiliation. Ces aveux apaisés donnent à Vincent le courage de se retourner sur ses années adolescentes, quand la mort prématurée du père est venue anéantir ses rêves d’avenir, et la résignation qui s'en est suivie.
❝ En me parlant, tu m'as donné à voir ce qu'exige de se réconcilier avec son histoire. Je t'ai vue te délivrer, j'ai compris à mon tour tout ce à quoi j'avais renoncé.❞
Nouveau départ, pour l’une comme pour l’autre. Il n’est d'ailleurs pas anodin que Delphine Arbo Pariente ait choisi de faire de Mona une architecte d’intérieur, elle que la confession a rendue capable de repenser et organiser le chaos de sa vie passée, autant familiale que professionnelle, par l’écriture. Sûrement son chantier le plus ambitieux.
❝ J’écris parce que j’ai cessé de croire que je pouvais laisser cette histoire hors de moi, grandir n’a pas suffi. Chaque matin persévère mais le passé partout bondit. J’avançais dans la vie avec les yeux de ma mère, un œil qui regarde et l’autre qui oublie. Je croyais qu’il était inutile de s’attarder, je n’avais rien compris. Je me demande si j’ai habité cette vie ou si j’ai juste attendu quelqu’un devant un robinet d’eau froide.❞
Voilà qui m’amène à dire quelques mots de l’écriture en état de grâce de Delphine Arbo Pariente. Les heureuses trouvailles imagées (on émacie les rêves, la torpeur des matins d’été est ovale, et tant d'autres que j'ai notées !) et le rythme apaisé font de ce roman un bonheur à lire bien qu'il raconte le chaos/les cahots de l’enfance, de la perte, de l’exil et du pire. Cette écriture-là, en autorisant la lumière à percer les ténèbres, fait que l’on partage l'émotion de Mona et Vincent au moment où leurs mots prennent leur essor après avoir été longtemps retenus.
❝ À la question posée : "Pourquoi écrivez-vous ?" la réponse du Poète sera toujours la plus brève : "Pour mieux vivre".❞
Saint-John Perse
Un très beau premier roman sombre, magnifié par la grâce rédemptrice de l’écriture.
Lu dans le cadre de la sélection 2022 des #68premieresfois
https://www.calliope-petrichor.fr/2022/05/19/une-nuit-après-nous-delphine-arbo-pariente-gallimard/
Une nuit après-nous – Delphine Arbo Pariente
Mona, fille d’émigrés, 46 ans, est mariée depuis 12 ans Paul. Elle a un enfant de 6 ans, deux d’un précédent mariage. Sa vie est parfaite, en apparence. Elle va rencontrer Vincent lors d’un cours de tai-chi ! Une nouvelle histoire d’amour sans le vouloir naîtra. Mais contrairement à ce que l’on pourrait attendre, elle aimera Vincent non pas pour oublier, mais pour se souvenir.
Si la première entame est posée, sa rencontre la renvoie dans une autre histoire et elle va rentrer en collision avec elle-même.
Mona revient sur son passé de petite fille, sur son père tyrannique à la colère toujours prête à déborder, sur sa mère à la dérive qui croit que tout est acceptable et sur une situation familiale estimée à un taux d’endettement largement dépassé.
Mona fera ressortir ses sentiments honteux au passé occulté et narra l’humiliation des vols.
Delphine Arbo Pariente écrit un océan de regrets pour son premier roman, des murs qui transpirent une colère sourde, un visage qu’on démaquille la beauté sur des maux enfuies.
Si Mona n’est pas un personnage autobiographique, je pense très fortement à une histoire vraie qui lui fut inspirée.
Très beau roman. A découvrir !
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