Incendie, suicide, chute mortelle... Ces derniers jours, les morts suspectes se succèdent à Cannes au sein de la bourgeoisie. C'est dans ce contexte explosif qu'un jeune livreur de journaux est assassiné, un couteau planté en plein coeur. Juste avant sa mort, le jeune homme avait fait promettre à Lola, courtisane aux moeurs légères et enquêtrice amateur, de retrouver sa soeur disparue. Accompagnée de Miss Fletcher, l'aristocrate ruinée et de Maupassant, l'homme de lettres, Lola se lance à corps perdu dans une enquête avec comme seul indice un mystérieux carnet. Peu à peu, ils découvrent la face obscure de la Riviera, un univers chic de mensonges, de faux-semblants et de honteux secrets. Entre dîners mondains et quartiers miséreux, l'improbable trio d'enquêteurs a rendez-vous avec le crime ensoleillé...
Une série policière à la Belle-Époque. Un trio de détectives de choc.
Remontons le temps jusqu’à la Belle-époque. Nous sommes à Cannes.Une ville bourgeoise paisible. Pourtant, les accidents (en sont-ils vraiment?) et les mystères s’accumulent: suicide, incendie, disparition. Miss Fletcher et Lola, accompagnés du célèbre Maupassant vont mener cette enquête hors du commun. Et si la clé était ce carnet volé ? Ou bien Miss Fletcher ? Ou Lola ?
Quel plaisir d’être projetée dans ces années, de plus, à Cannes – ville que j’ai côtoyée pendant mon cursus secondaire. Un puzzle qui se met en place au fil du roman, avec des rebondissements auxquels on ne peut s’attendre. La présence de Maupassant rend l’histoire d’autant plus intrigante. On retrouve le style délicat et littéraire d’Alice Quinn. Un livre qu’on dévore, en se projetant dans le passé.
1891 : depuis quelques semaines, Cannes est en émoi. Des bourgeois sont retrouvés morts à leurs domiciles ou sur leurs lieux de travail. Accident, suicide, meurtre ? Très vite Lola, Miss Fletcher ainsi que Guy de Maupassant se lancent dans la recherche de la vérité. Ces morts ne peuvent pas avoir eu tous envies, dans le même mois, de se suicider.
J'ai aimé l'histoire par elle-même mais j'ai trouvé l'écriture un peu brouillonne. Il fallait, assez souvent, que je relise plusieurs fois pour savoir qui parlait. Quelques longueurs sont préjudiciables à une lecture coulée.
Une bonne lecture pour l'ambiance. Le côté policier est bien mené, sans précipitation, un peu comme un Hercule POIROT.
Chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2020/06/Le-carnet-vole-tome-3-Alice-QUINN.html
Il est toujours délicat de lire un livre appartenant à une série sans en avoir lu les premiers tomes. Ici, il nous est indiqué que ce n’est pas grave mais j’avoue avoir eu du mal à m’attacher aux personnages, peut-être n’aurait-ce pas été le cas si j’avais connu leur passif.
Alors, ces personnages donc. Les femmes sont nombreuses, vaillantes, pleines de caractère. Mais j’ai trouvé qu’elles auraient pu être bien plus fouillées, profondes.
Les persos masculins sont de caractère bien plus faible, ce qui est intéressant comme point de vue et cela change…
J’ai eu beaucoup de mal à comprendre le fil de la narration, en effet la narratrice est un des personnages mais elle ne fait pas partie de l’action tout le temps. Donc elle continue à narrer l’histoire car il lui a été raconté le reste plus tard (quand ?).
Il aurait peut-être mieux valu sauter d’un ressenti personnage à un autre ? Je ne sais pas. En tout cas, cela m’a été perturbant.
J’aurais voulu aimer ce roman, je l’ai lu sans passion mais sans non plus révulsion, mais voilà, il me manque cet attachement. Même les personnages entre eux ne semblent pas s’apprécier. Ils ne parlent presque jamais ensemble, sont secs. Je ne sais pas, je m’attendais à des relations plus profondes.
Une lecture mitigée.
#LeCarnetvolé #NetGalleyFrance
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