Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Le compromis qui a longtemps assuré aux chercheurs le minimum d'indépendance vitale est mort. L'économie de la connaissance est dépendante des intérêts privés. Un plaidoyer pour la slow science auquel répond, en miroir, et à un siècle de distance, un brillant pamphlet du philosophe William James.
Comme le fast food, la fast science, c'est vite fait, pas bon et pas très digeste ! Une économie spéculative - avec ses bulles et ses krachs - s'est emparée de la recherche scientifique : les chercheurs doivent intéresser des " partenaires " industriels, participer aux jeux guerriers de l'économie compétitive. Conformisme, compétitivité, opportunisme et flexibilité : c'est la formule de l'excellence. Mais comment poser publiquement la question d'un désastre lorsque l'on ne veut pas que le public perde confiance en " sa " science ? Les mots d'ordre comme " Sauvons la recherche " font consensus, alors qu'ils ne posent surtout pas la bonne question : " Mais de quoi faut-il la sauver ? " Ce livre montre que les chercheurs doivent cesser de se prendre pour le " cerveau pensant, rationnel, de l'humanité ", refuser que leur expertise serve à faire taire l'inquiétude de l'opinion, à propager la croyance en un progrès scientifique inéluctable capable de résoudre les grands problèmes de société. Et qu'ils auraient avantage à nouer des liens avec un public potentiellement intelligent et curieux, c'est-à-dire aussi à produire des savoirs dignes de cette ambition.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !