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Au printemps 1926, Vita Sackville-West (1892-1962), grande amie de Virginia Woolf, décide de suivre avec son mari, le diplomate Harold Nicolson, une ancienne piste de montagne au sud-ouest d'Ispahan fréquentée par les caravanes et jadis empruntée par Alexandre le Grand pour gagner l'Inde. À dos d'âne et en voiture, le truculent périple du couple très «british» sera émaillé de scènes de ménage, Harold ne perdant pas une occasion d'accabler de reproches cette épouse qui l'a emmené se perdre au milieu des nomades.
Il y a des lectures qui ne nous conviennent pas, une aristocrate en Asie en fait parti. Vita Sackville-West raconte son voyage à travers l’Iran sur les traces de la piste prise par Alexandre le Grand enfin ça c’est la théorie, en pratique on est loin de la randonnée en montagne. Si vous voulez des descriptions de la nature et du quotidien de voyage, n’y allez pas vous ne l’aurez pas. Pour la partie « truculente » annoncée par la 4ème de couverture relatant les mésententes entre membres du voyage je ne l’ai pas trouvée. Plus qu’un récit de voyage, on a une introspection, une réflexion sur l’Iran dont rêve l’autrice. La conséquence directe est l’absence de structure du récit, on passe du coq à l’âne et ce n’est pas une construction qui me convient. Autre point qui m’a bloquée : la vision des Iraniens. Alors oui avant crier au scandale, il faut remettre dans le contexte de la vision du monde colonialiste des années 20. On a toutes les réflexions de bases de l’époque sur la vie du « bon et mauvais sauvage » vu par la « race supérieure ». Même si c’est dur à lire au vue de notre vision actuelle des choses, c’est ce qui était admis lors de l’écriture c’était donc attendu. Le soucis est qu’elle va encore plus loin et pas de manière plus positive et là contexte historique ou pas ça ne passe pas. Je peux concevoir qu’elle considère ce peuple roublard, voleur, arriéré… Je ne cautionne pas mais c’était l’usage à ce moment là. Mais qu’elle pousse l’idée jusqu’à annoncer que si elle était à la tête du pays elle ne permettrait pas l’accès à l’école et l’éducation pour les laisser un état de bonheur du type idiot du village. Elle va trop loin.
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