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Londres, 1864. Lizzie Martin accepte un emploi auprès d'une riche veuve dont la précédente dame de compagnie s'est enfuie avec un inconnu. Mais quand le corps de la jeune fi lle est retrouvé dans le chantier de la gare St Pancras, Lizzie décide de mener sa propre enquête. Elle pourra compter sur l'aide d'un ami d'enfance devenu inspecteur, Benjamin Ross, pour découvrir la vérité sur la mort de cette femme... dont le sort semble étroitement lié au sien.
Cette auteure chevronnée connaît parfaitement la période et la restitue avec tout le charme de la morale et des manies victoriennes.
Kirkus Reviews Un sens aigu de l'humour à l'anglaise et une oreille douée pour les dialogues.
The Times
Lorsque Lizzie arrive à Londres, au printemps 1864, elle ne connaît que sa petite ville minière du Derbyshire et découvre, avec stupéfaction, une ville bruyante, dangereuse, encombrée de fiacres et surpeuplée.
Alors qu’elle se rend dans le quartier huppé de Dorset Square où elle vient s’installer comme dame de compagnie d’une riche veuve, elle traverse le grand chantier de la nouvelle gare de Londres d’où les ouvriers viennent de sortir le corps d’une jeune femme.
Retrouvant dans la cité, l’inspecteur Ben Ross qu’elle a connu enfant dans sa ville natale et qui est chargé d’élucider ce meurtre, Lizzie va mener sa propre enquête, en parallèle de l’enquête officielle de Scotland Yard.
Sa curiosité et sa détermination vont mettre au jour les secrets et les travers de la bonne société londonienne.
Une plongée dans l’Angleterre victorienne très intéressante et bien documentée qui m’a beaucoup appris sur la vie quotidienne britannique de cette fin du 19ème siècle. A travers les rues de la capitale envahies par le fameux « fog » londonien, j’ai suivi avec plaisir les traces de cette apprentie détective cultivée et téméraire. J’ai découvert avec étonnement le contraste entre la morale rigide et l’oisiveté frivole de la bourgeoisie et j’ai été très touchée par la vie difficile faite de débrouilles et de dur labeur des ouvriers et des petites gens.
Ann GRANGER a su donner à ce polar historique une ambiance feutrée et réaliste dans un flegme tout britannique et c’est tout à fait prenant.
Un agréable voyage dans le temps.
Elizabeth "Lizzie" Martin débarque à Londres un beau jour d'avril 1864 pour devenir la dame de compagnie de Mrs Parry - Tante Parry -, l'épouse de feu son parrain. Elevée par un père médecin qui l'a laissée sans le sou à sa mort par abus de générosité, elle est recueillie par devoir par cette lointaine parente par alliance à qui la dame de compagnie vient justement de fausser gentiment compagnie. Lizzie tombe donc à point nommé, dans bien des sens du terme car à peine arrivée, elle croise sur le chemin le corps d'une femme, retrouvée dans un taudis du futur chantier de la gare Saint Pancras (ceux qui prennent l'Eurostar connaissent bien), femme qui s'avérera être celle qu'elle vient remplacer. Mais qui a donc bien pu assassiner cette jeune femme qui, sous bien des aspects, ressemblait à Lizzie?
Il s'agit ici des premières aventures de Lizzie Martin et de Ben Ross, inspecteur de police de son état, dans l'Angleterre victorienne. Et si l'enquête laisse selon moi à désirer, ne servant finalement que de prétexte au déroulé du roman, il n'en va pas de même pour les personnages que j'ai trouvé particulièrement bien campés. Lizzie est une héroïne qui ne manque pas de piquant ni d'intelligence; Ben est quant à lui un exemple parfait du gentleman qui n'est pas né avec une cuillère d'argent dans la bouche et qui s'extrait de sa condition par la force de son poignet. Et que dire des personnages plus secondaires, tous dépeints à la perfection. Ann Granger ne manque pas d'humour et décrit avec minutie cette société du XIXème siècle, tant dans sa modernité que dans sa crasse, dans ses luttes des classes sociales ou même par le biais de cet extraordinaire fog londonien.
Un roman à lire avant tout pour son étude des moeurs et de l'époque, davantage que pour son intrigue policière.
C'est totalement désargentée mais pleine de bonne volonté que Lizzie Martin arrive à Londres en cette année 1864. A 29 ans, célibataire et pauvre, elle n'a eu d'autre choix que d'accepter une place de dame de compagnie chez Mrs Parry, la veuve de son parrain; son père, médecin dans une ville minière du Derbyshire, ne lui ayant rien laissé à sa mort.
La capitale anglaise est en pleine effervescence. Des taudis ont été rasés pour laisser place à l'immense chantier de la nouvelle gare de Saint-Pancrace. Et pour Lizzie, le choc est rude. Alors qu'elle se rend chez sa bienfaitrice, son fiacre croise la route du cadavre d'une femme qui vient d'âtre retrouvée dans les décombres. Quand il s'avère que la morte n'est autre que la fille qu'elle est venue remplacée auprès de sa tante Parry, Lizzie ne peut s'empêcher de s'intéresser à l'affaire. Comment est-il possible que Maddie Hexham, qui d'après tout le monde s'était enfuie avec un homme pour l'épouser, soit retrouvée assassinée dans un quartier mal famé ? Encouragée par l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard, Lizzie mène son enquête au sein de la maisonnée.
Un polar historique délicieux qui met en scène pour la première fois la jeune Lizzie Martin, fraîchement débarquée de son Derbyshire natal et Ben Ross de la police de Londres. Ces deux-là ne sont pas des inconnus puisqu'ils sont originaires de la même ville et que le père de Lizzie a financé les études de Ben pour le sortir de l'enfer de la mine. Forts de ce lien ancien, ils vont unir leurs forces pour démasquer l'assassin de Maddie.
Si cette première enquête est une réussite c'est d'abord grâce à la personnalité de Lizzie Martin. Elle n'a peut-être pas toutes les qualités que l'on pourrait espérer trouver chez une dame de compagnie mais elle est spontanée, futée, vive d'esprit et féministe avant l'heure. N'a-t-elle pas lu le si décrié Darwin et sa théorie des espèces quand une dame digne de ce nom ce tiendrait éloignée d'une telle hérésie ?
L'époque victorienne est l'autre atout du roman. Ann Granger retranscrit à merveille cette période de l'histoire anglaise dans les descriptions de la ville et des mœurs de la bonne société. On s'y croirait !
Une belle découverte qu'on prolongerait volontiers avec la suite des aventures de cette paire d'enquêteurs très sympathiques.
"Un intérêt particulier pour les morts", "A Rare Interest in corpses" dans la version originale parue en 2006, traduit par Delphine Rivet, a été publié par les éditions 10/18, dans la collection Grands détectives, en 2013. Le style d'Ann Granger est fluide, agréable à lire. La construction originale du roman selon un chassé-croisé entre la version et l'interprétation des faits d'Elizabeth et celles de l'inspecteur Ben Ross amène la répétition de certaines scènes mais d'un point de vue différent, celui de la jeune femme complétant celui de l'inspecteur, et vice-versa. Procédé inhabituel qui permet au lecteur de combler certaines lacunes du récit, les deux narrateurs ne participant pas à toutes les scènes, avec pour inconvénient d'inévitables répétitions, écueil que l'auteur évitera de plus en plus dans les aventures suivantes.
Après le décès de son père, médecin de campagne, Lizzie arrive à Londres pour devenir la dame de compagnie de madame Parry, épouse de son défunt parrain. Originaire du Derbyshire, sans famille et sans le sou, la jeune femme découvre un monde qu'elle était loin d'imaginer.
Au cours du trajet qui la conduit de la gare jusqu'au domicile de sa bienfaitrice, le cadavre d'une femme, revêtue de vêtements de bonne qualité, est découvert dans les décombres d'un chantier de démolition par les ouvriers alors qu'ils jetaient un oeil à l'intérieur de la maison avant de l'abattre, une de "ces maisons étroites, construites à la hâte avec des matériaux bon marché, qu l'on jugeait bien suffisants pour des pauvres...", dans le quartier d' Agar Town, quartier de "sinistre réputation dans cette ville qui ne manquait pourtant pas de taudis." (Page 50). Quartier où madame Parry possédait des terrains qu'elle avait vendus à la Compagnie de Chemin de Fer. La mort de la malheureuse aurait-elle un lien avec la construction de la nouvelle gare et les intérêts financiers de madame Parry?
Pourquoi avoir caché le cadavre dans une maison en démolition? Il se doutait bien qu'il serait découvert tôt ou tard...Dans ce cas, pourquoi ne pas l'avoir jeté dans la Tamise, son homicide aurait eu alors toutes les chances de passer pour un suicide? Pourquoi avoir signalé sa disparition deux mois avant sa découverte alors que, selon le médecin légiste, la jeune femme avait été tuée seulement deux semaines plus tôt? Avait-elle été retenue prisonnière avant d'être assassinée? Lizzie, émue par le sort subi par la pauvre jeune fille, décide de mener ses propres recherches afin d'en avoir le cœur net, sans se douter des dangers qu'elle aura à braver...
Ce premier opus de la série consacrée aux enquêtes de Lizzie Martin et de l'inspecteur Ross bénéficie d'une reconstitution minutieuse de la société victorienne dans laquelle évoluent nos héros: de nombreux détails de la vie quotidienne illustrent une mise en scène très réussie, donnant au roman son cachet délicieusement britannique et 19e siècle.
"Un Intérêt particulier pour les Morts" pose les jalons des épisodes suivants en présentant les deux principaux protagonistes, leurs origines géographiques et familiales, mais également le milieu social dans lequel ils évoluent et leurs personnalités si différentes, les rendant d'emblée intéressants et attachants: la recherche de la vérité, sans se préoccuper des conséquences parfois dramatiques ou dangereuses qui pourraient en résulter, sera le terreau qui nourrira le lien profond qui les liera l'un à l'autre...Le lecteur aura grand plaisir à les retrouver pour des enquêtes passionnantes, dénonçant les diverses facettes de cette société bourgeoise hypocrite, mue plus par le profit que par la solidarité et la bienveillance. Pas si éloignée de la nôtre...
Londres, 1864, Lizzie Martin arrive du Derbyshire, une région minière où son père médecin a exercé auprès des pauvres gens, leur apportant soins et parfois aide financière, ne s'étant pas enrichi dans une activité relevant plus pour lui du sacerdoce. A sa mort, sa fille n'a pu que vendre la maison de famille et rejoindre la capitale, la veuve d'un ami de son père ayant accepté de la prendre comme dame de compagnie.
En chemin, Lizzie assiste à l'évacuation d'un cadavre, découvert dans un quartier populaire en voie de destruction en vue de l'implantation d'une nouvelle gare. Elle apprend peu après que la victime est la jeune femme qu'elle remplace, qui avait disparu pour, croyait-on, une fugue amoureuse.
La narration est à deux voix, celle de Lizzie alternant avec celle de L'inspecteur Ross qui dirige l'enquête, et qui a grandi également dans la même région que la jeune femme, ayant eu la chance d'échapper à la dure vie de mineur pour intégrer Scotland Yard, grâce à une volonté de fer et l'aide de personnes bienfaitrices.
Benjamin Ross se trouve rapidement en butte à de multiples oppositions, les forces de police n'étant pas mieux considérées par les masse populaires que par les nantis, alors que de son côté, la jeune femme profite de sa position privilégiée à l'intérieur du lieu d'où est parti la victime vers son funeste destin pour faire avancer l'enquête en trouvant de précieux éléments.
Le cadre historique est primordial dans le récit, l'auteur nous proposant une impressionnante peinture de la société anglaise de cette deuxième moitié de 19e siècle, que ce soit dans l'évocation de la condition des mineurs, des enfants pouvant être autorisés à descendre sous terre à partir de l'âge de dix ans, ou dans celle des quartiers pauvres de Londres où toute une partie de la population anglaise tentent de survivre, méprisée par une classe aisée bien décidée à maintenir le cloisonnement social.
Le duo formé par Lizzie et l'inspecteur, animés par leur soif de justice pour tous, m'a particulièrement convaincu. Parmi les personnages secondaires, j'ai surtout craqué pour la petite Bessie, l'orpheline au franc-parler et à la charlotte trop grande. Mais les autres ne sont pas en reste, à l'image d'un cocher descendu des rings par amour, mais qui porte encore les traces de son activité première, et d'un imbuvable Dr Tibbett qui concentre en une personne tout ce qu'il y a de plus révoltant.
J'ai découvert avec plaisir l'oeuvre d'Ann Granger à travers cette première lecture, et je pense ne pas en rester là, la suite des enquêtes de Lizzie Martin et Ben Ross me faisant déjà de l'œil.
tres bon livre ou on ressent bien l atmosphere du vieux Londres.Tres agreable à lire et aucune idée du coupable avant la fin
Ann Granger nous raconte dans ce roman l’histoire assez étrange d’une femme qui va devenir la dame de compagnie d’une femme riche.
L’histoire se passe à Londres, une ville que j’ai eu la chance de visiter mais c’est le Londres des années 1864 qui est évoqué dans ce roman.
Malgré le fait qu’il y ait certaines descriptions de l’ambiance de la ville, j’aurais aimé parcourir les rues et voir le vrai Londres de cette époque et pas seulement les transports comme c’est le cas dans l’histoire. Je n’ai donc pas été totalement transportée dans le temps, c’est un peu dommage parce que finalement c’est le seul point négatif du roman.
Les personnages ont tous une personnalité qui leur est propre et qui est bien marquée. Toutes s’accordent d’ailleurs bien les unes avec les autres.
Ce qui m’a aussi beaucoup plu c’est le fait que l’auteure alterne les points de vue entre les deux protagonistes principaux. On peut donc vraiment avoir une vision des deux personnages parfois même sur une même scène ou sur un même laps de temps.
Les descriptions des personnages sont assez présentes, même si j’aurais bien voulu avoir un peu plus de détails concernant les physiques des protagonistes. Pour ce qui est de leurs sentiments il y a vraiment juste ce qu’il faut.
J’ai beaucoup apprécié aussi voir certaines coutumes ou réactions de l’époque, c’est vraiment intéressant.
L’enquête est intéressante et avance doucement pour permettre aux lecteurs de s’imprégner de l’histoire.
Le retournement de situation à la fin du roman est vraiment surprenant et tout au long de l’enquête on ne se doute pas une seconde du coupable. C’est donc une enquête complètement réussie !
La fin est romancée et même si je n’aime pas ce genre de conclusion, l’histoire ne peut pas se finir autrement que comme cela.
En résumé un très bon roman qui mêle habilement polar et romance avec une pointe d’époque ancienne.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2015/09/affaire-n085-un-interet-pour-les-morts.html
C'est un petit roman bien sympathique ;)
Cela se passe à Londres en 1864 ...
L'auteur vous dresse une atmosphère brumeuse dans un Londres en plein essor. Les logements insalubres, les rues pavées, les cochers à l'oeil lubrique..
Une jeune femme se rend à son premier poste , femme de compagnie, et découvre que la personne qui avait ce poste avant elle a été retrouvé assassiné ....
Ayant été élevée avec une certaine liberté de pensée, notre héroïne ne peut que s'interroger et glaner par ci par là des informations. L'enquête est menée par l'inspecteur Ross, un jeune homme qui ne sera pas insensible aux charmes de Lizzie. Bref, tous les éléments sont là pour tenir le lecteur dans son filet !
Roman écrit à deux voix ..Celle de Lizzie Martin (notre dame de compagnie) et de l'inspecteur Ross. cela permet de donner un certain dynamisme à l'histoire !
Une lecture agréable qui n'est toutefois pas du calibre d'un Caleb Carr par exemple, car moins détaillé en méthode d'investigations, mais qui nous fait passer une très bon moment. D'ailleurs, ce roman est le premier d'une série de quatre volume, à l'heure actuelle, et le deuxième tome attends sagement dans ma PAL !
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